@matsada et @Talion
je ne pense pas que quelq’un comme Talion puisse comprendre vos propos, matsada, trop imprégnés de culture juive.
Alors laissez-moi lui répondre, en des termes plus laïques et accessibles aux goyims :
Ce qui fait la spécificité de la judaïté, unique en son genre, c’est son aspect mutli-dimensionnel :
-religieux
-ou athé mais culturel
-générationnel
ainsi, vous trouvez des juifs athés depuis plusieurs générations : ils ont la particularité d’être issus d’une mère juive, voire d’un ascendant juif, de porter un nom juif, et adhèrent à cette culture ancestrale, vécue comme une appartenance à un peuple, une nation, dont le point de départ est le judaïsme (la religion) apparu dans une région du monde appelée la Judée (on pourrait traduire par Pays des Juifs, puisque Yehouda, la Judée, est tirée de la racine Yahoud/Yehoudi, juif), et parallèlement, dans une moindre mesure, en Galilée.
La Judée est d’autant plus importante que son centre religieux est Jérusalem depuis le roi David -1048 av JC), avec son temple abritant le saint des saints.
Il est cependant vrai que si aujourd’hui les juifs existent toujours comme les descendants des hébreux, ce n’est pas par le plan génétique, bien sûr, mais véritablement grâce à ce ciment culturel qui trouve sa source dans la religion. C’est un exemple où la religion stricte s’est élargie et s’est transformée en culture nationale, en une nation, la nation juive.
Le sionisme n’a jamais eu qu’un seul but : regrouper tous les juifs de cette nation dispersée (en diaspora) au sein d’un même foyer géographique. Cet objectif a été atteint en 1948 par la création d’un état, date à laquelle le sionisme au sens strict a disparu puisque ce mouvement a perdu sa raison d’être.