«  » le propriétaire Hugues Mulliez n’ayant pu déclarer que : « Malgré de nombreux contacts et échanges avec de potentiels repreneurs, le délai court imparti et la complexité des cessions de baux n’ont pas permis de répondre à nos attentes notamment en terme de préservation d’emplois »…cette déclaration de la direction nous laisse pantois.«  »

On voudrait insinuer que ce sont des tocards, on ne s’ y prendrait pas autrement. Cependant, il est peu plausible que ce soit le cas. Dans le cercle des intervenants du groupe Mulliez, il y a suffisamment de cabinet d’avocats, de juriste, de fiscaliste, spécialisés dans l’immobilier pour rendre lisible les situations les plus complexes. Autrement dit, la complexité des cessions de baux est un prétexte fallacieux, voir complètement bidon, avancé par le Hugues M. D’autres diraient que c’est de l’enfumage pur et dur. Quant aux attentes supposées de préservation d’emplois, c’est du mauvais comique troupier. Ses méthodes de management, prouve tous les jours le contraire de ce qu’il avance. Il serait bien plus honnête de dire qu’il s’en tape mais ça passerait encore moins que l’exil fiscal en Belgique.

Surcouf ? Touché et Coulé ! Le corsaire bouffe les algues par la racine maintenant. Le prochain qui sera envoyé par le fond ?

Darty est dans les starting blocs. Management has been similaires, magasins aux loyers trop élevés, frais de fonctionnement dispendieux : aux résultats on a......justement, on les attends toujours. Les comptes ne sont toujours pas visibles sur le site Societe.com, tellement ils sont mauvais ? Ils seraient à priori ce que le Sheffield était à la Royal Navy ou comme l’armée Napoléonienne devant un certain fleuve russe. En résumé, vraiment pas terrible.

D’ailleurs, la vente à la découpe aurait elle commencé ? Quel élément pourrait le suggérer ? Peut être la décision de l’assemblée générale qui s’est tenu récemment. Disposant de 226 magasins, numéro un du marché en France, il vient d’être annoncé la cession de son activité Darty Telecom à Bouygues Telecom pour 40 millions d’euros. On refait, sa trésorerie et par la même occasion, on refourgue une activité que l’on a jamais maitrisé.

Autre évènement : sur les six premiers mois de son exercice 2011-2012, arrêtés à fin octobre 2012, l’enseigne Darty avait enregistré une baisse de 27,3% de ses résultats et un recul de 3,7% de son activité à périmètre comparable

Darty a vu son bénéfice chuter de 42% à 59 millions d’euros et son dividende a été divisé par deux. « Entre le 21 janvier 2009 et le 21 janvier 2012, le taux de rentabilité de l’action Kesa, devenu Darty, a atteint -9% contre +75% pour ses pairs cotés » 

Le fonds Knight Vinke majoritaire chez Darty a visiblement peu apprécié et surtout les actionnaires présents lors de l’AG que Thierry Falque-Pierrotin ait reçu 772 681 actions, soit une valeur d’environ 450 000 / 460 000 euros. Alors que les dividendes de ces derniers, se sont retrouvés tout racornis.

Ca n’a pas tardé, le groupe britannique Darty (ex Kesa Electricals) a annoncé jeudi 13 septembre 2012 le départ prochain de son directeur général, Thierry Falque-Pierrotin. EXIT.

La question que les salariés auraient intérêts à se poser, c’est à quelle date les charrettes vont commencer à rouler. Il serait peut être temps d anticiper le crash.