bonjour synde93

Peut-on encore parler d’un parti Socialiste, je l’ai quitté voilà bien longtemps parce qu’il n’était plus socialiste, l’on ne peut plus être socialiste quand l’on participe à la gestion capitaliste du pays, l’on est alors social démocrate, comme l’UMP et les centristes, et d’autres. Quand je bois du bordeaux j’aime bien qu’à l’intérieur de la bouteille ce soit du vin des coteaux bordelais, même si je ne suis pas connaisseur. Le PS c’est comme un vin fraudé, il a l’étiquette et à l’intérieur c’est un autre vin. Je ne leur en veux pas pour cela, mais force est de constater qu’ils sont de moins en moins socialistes.

Ce n’est pas qu’ils n’aient de bonnes idées, qu’ils ne soient compétant, ils sont devenus un parti de présidentiable dans lequel le militant n’a pratiquement plus son mot à dire, mais il a sur tout adopté le concept illusoire de la loi du marché. Comme s’il existait une loi du marché qui ne fut pas le résultat de tous les conflits historiques conduit par les premiers socialistes du parti ouvrier dont le terme socialisme désignait alors un ensemble de revendications et d’idées visant à améliorer le sort des ouvriers et plus largement de la population, via le remplacement du Capitalisme par une société supposée plus juste. En fait la loi du marché a servit à caché leur reniement de lutte contre le capitalisme ou au minimum comme c’était le cas sa réforme, pire nous avons entendu durant son mandat le temps d’une illusion Sarkozy envisager de socialiser le capitalisme. Drôle de pied de nez de l’histoire

Demander leur donc où ils en sont de ce côté-là, il y a bien longtemps qu’ils n’ont plus un projet de société visant au remplacement du capitalisme, si une vision celle libérale qui a consiste à conserver le pouvoir régalien d’émettre de la monnaie aux banques de deuxième rang et présenter la gestion comptable capitaliste comme une référence de bons gestionnaires et des références de principes où il se définit comme républicain, laïque, réformiste, féministe, humaniste et décentralisateur.

Enfin quand l’on regarde la composition de l’assemble du palais Bourbon nous n’y trouvons aucun Ouvrier. Naturellement il ne s’agit pas d’en renvoyer la faute aux partis, mais de comprendre par cela le désamour pour le moins entre les hommes politiques et une frange de la population, et nous comprenons plus facilement pourquoi Marine le Pen durant la campagne présidentielle 2012 c’est targué de représenter les ouvriers.

Il n’y a aucun ouvrier. Tous ceux qui disent vouloir leur bien ne savent pas de quoi ils parlent car il ne l’on jamais vécu.

L’Assemblée nationale compte dans ses rangs moins de 20% de femmes et aucun ouvrier, tandis que la moyenne d’âge des 577 députés frôle les 60 ans.

Les trois « familles socioprofessionnelles » les plus fournies, qui représentent à elles seules plus de la moitié de l’Assemblée, sont les professions libérales (115 députés), les cadres et ingénieurs (106) et les enseignants (78).

Viennent ensuite 95 fonctionnaires non enseignants, 41 chefs d’entreprise, 22 employés, 17 agriculteurs et 7 journalistes. Aucun ouvrier ne siège au Palais Bourbon.

S’y ajoutent 22 retraités, 16 « sans profession déclarée » (majoritairement des femmes), 15 permanents politiques et un « homme de lettres et artiste », Hervé Féron (PS), ancien comédien et musicien. 26 députés n’ont pas été répertoriés (dont 19 sièges vacants à l’issue de la législature).

Dans le détail, on compte notamment 48 médecins, dentistes et chirurgiens (dont l’UMP Bernard Debré), 38 avocats, 34 fonctionnaires des grands corps de l’Etat et 26 professeurs de faculté.

L’Assemblée ne compte que 11 députés de moins de 40 ans, le benjamin étant le socialiste Olivier Dussopt, 33 ans. Les quadragénaires sont 68, les quinquagénaires 171, tandis que le gros des troupes est constitué par les 254 sexagénaires. On dénombre 53 septuagénaires et un octogénaire, Loïc Bouvard (UMP), 83 ans, doyen d’âge, qui ne se représente pas. L’âge moyen des députés est de 59 ans et 9 mois.

Les 109 femmes (19% de l’Assemblée) constituent 15% des 305 membres du groupe UMP, 28,5% des 196 socialistes et radicaux de gauche et le quart des 20 membres du groupe du Front de gauche et de ses alliés d’outre-mer. Les 13 non inscrits comptent deux femmes et les 24 députés du Nouveau Centre sont tous des hommes.

C’est assez consternant de voir que la classe ouvrière à virtuellement cessé d’exister alors qu’elle représente en France  entre 6 et 7 millions de salaries, mais trop peu pour gagner une campagne électorale, trop peu pour parvenir au pouvoir, alors quand c’est sur d’autres qu’il faut compter, il devient tout naturel d’épouser leurs préoccupations pour se faire élire.

 Il serait injuste de ma part d’oublier les deux grandes réformes que furent la 5e semaine de congé payé et les 35h qui ont marqué la présidence de Mitterrand pour ce qui concerne le monde du travail.

mais rien n’est acquis.http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-traite-budgetaire-ce-n-est-pas-acquis-110988884.html.
cordialement.