La question libre arbitre est un vaste sujet qui fait coulé
beaucoup d’encre parce que les avis sont partagés. Je ne peux pas me
lancer dans un exposé théologique que je maîtrise mal.
Le mieux que je puisse faire c’est de te donner mon opinion qui ne vaut que pour ce qu’elle vaut.
1- Le fait que rien ne soit en dehors de la Volonté de Dieu ne signifie pas que les créatures ne soient pas libre.
La
liberté est une qualité Divine que les créatures manifestent ; j’en
veux pour preuve la diversité des Fleurs qui manifestent l’ordre Divin
chacune à sa propre façon. L’acte libre est ainsi l’expression d’une
qualité divine qui est la Liberté.
2- Paul ecrit : "je veux faire le bien mais c’est le mal que je
fait". L’homme est aliéné. ça signifie que l’homme fait le mal non pas
parce qu’il est libre mais par esclavage . Ce qui signifie aussi que la
liberté n’est pas donnée mais ce conquiert.
3- A contrario, la liberté consiste à faire la Volonté Divine,
précisément, l’homme libre choisit nécessairement le bien comme étant le
meilleur, voir le seul acte possible. Cela provient du fait que le but
de la créature est de favoriser la Vie, c’est à dire à répondre au
dessein de Dieu , être libre c’est ainsi faire le choix de la vie.
4- Pour ma part, si je reconnais la liberté de chaque créature, la
seule liberté que je prend en considération est ma propre liberté, en
cela je me considère responsable de mes actes, alors que je considère
que toutes les autres créatures ne font qu’exprimer la volonté divine ,
ce qui m’évite de vouloir les convertir ou même de vouloir les faire
changer.
5- Dieu, a travers le Coran ordonne à l’homme de promouvoir le bien
et de combattre la mal parce que l’être humain est un être collectif qui
a une responsabilité collective de défendre ce qui est le chemin
ascendant, c’est à dire la vie et de combattre ce qui est le chemin
descendant, c’est à dire la mort. Parce que nous sommes un être
collectif, les mauvaises actions des uns rejaillissent sur tous. ( ce
point n’est pas en contradiction avec 4, puisqu’il y a ce qui relève de
ma conduite individuelle et de ma relation aux autres, et ce qui relève
de ma participation à la collectivité)