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Commentaire de Karash

sur Pour une réhabilitation du libéralisme


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Karash 15 octobre 2012 01:51

mknk

Les entreprises privées font du mal quand on leur donne la possibilité de ce nourrir de la dépendance d’autrui.

Donnez à une entreprise privée le monopole de la distribution de l’eau sur un territoire, et elle va obligatoirement abuser. Le ppp est une abomination (au sens littéral) et doit disparaitre du langage des élus. Non, le réseau public d’eau doit rester au public. Mais sa comptabilité doit être indépendante de celle des fonctions régaliennes, pour qu’un éventuel réseau parallèle complètement privé ne subisse pas le poids d’une taxe injustifiée.

Pareil pour l’électricité.

Pour l’imposition, c’est compliqué mais deux choses sont clair : l’impot doit reposer sur les personnes, par sur les emplois ou le travail en lui même. Et la redistribution directe est à éviter au maximum, car elle rend les gens dépendants, ce qui est très mauvais.

Sur le rapport de force salarié patron, il ne faut pas se tromper d’ennemi. Je vous renvoie à mes discussions avec foufouille et Hermes. Une entreprise n’est pas une famille. Dire l’inverse, c’est faire de la propagande. Les gens qui y croient finissent toujours par s’en mordre les doigts. Toute action de l’Etat basée sur ce modèle de l’entreprise-famille complètement faux ne fera qu’empirer la situation des salariés, à long terme. Le salariat est un pis aller, dont chacun doit se sortir autant que faire ce peut.

Et il faut oublier la création monétaire pour financer quoi que ce soit. L’Etat a un outil, l’impôt, qui est largement assez puissant comme ça. On ne détraque pas la monnaie, quelle que soit la cause choisie. D’ailleurs, les monnaies à court forcé, historiquement, sont nées toujours nées d’abus de pouvoir des gouvernements. Et invariablement, elles ont rempli les poubelles de l’histoire. Nous, citoyens, devons trouver des moyens de nous en passer autant que faire ce peut. (En les remplaçant par ex par des index sur des paniers de matières premières essentielles)

Sur les finances publiques, il suffit de constater ce qui se produit quand les Etats tentent de remonter la pente de la dette : ils glissent. Ergo, ils vont tous tomber au fond du trou, c’est à dire faire défaut. D’autant plus vite qu’elles ont le boulet de l’euro chevillé aux pieds. Le pari fédéraliste des Attali et consort, il sera perdu. Si la troïka vient à mettre les pieds en Espagne, les peuples Français, Espagnols, Italiens se soulèveront, et s’en serra fini de l’€, et des dettes publiques.

Au plaisir


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