Je valide sans réserves votre commentaire Ariane ainsi que l’article de Samuel. Comment peut-on ne pas voir que cette oligarchie mondialiste nous a confisqué nos libertés les plus fondamentales, que la finance internationale et ses instruments de destructions massives sont un fléau qui risque de nous replonger dans une n-ième guerre mondiale tout à fait préméditée. Nous sommes les esclaves, les pantins d’un système qui a su se perfectionner à tel point que nous sommes si faibles et si impuissant face à cet « armageddon ».
« 1984…Dans son célèbre roman, Georges Orwell décortique une certaine version du cauchemar totalitaire.
Nos démocraties contemporaines constituent apparemment l’exact opposé de la dictature orwellienne. Mais peut-être n’est-ce là que la surface trompeuse d’une eau pure, sous laquelle gît une boue infâme.
Et si au contraire, nos sociétés ne se distinguaient des totalitarismes passés que par la perfection méthodologique de l’oppression ?
La perfection de ce système d’oppression, c’est son ignorance par lui-même. Dans la logique du despotisme, l’ignorance, c’est la force. Donc ignorer qu’on a intériorisé cette maxime, c’est l’avoir poussé à ses plus extrêmes implications. Là réside la supériorité du totalitarisme de marché : pas ou peu de violences sur les corps, mais une insidieuse violence faite aux esprits. La quantité de violence n’a jamais été aussi grande, mais elle reste invisible.
C’est la plus grande mystification de l’histoire : l’Occident prétendument démocratique est devenu une dictature parfaite, le premier totalitarisme viable.
Un totalitarisme où le bon sens est considéré comme subversif, où l’évidence est déclarée extrémiste. Un totalitarisme où le Bien est le Mal et le Mal est le Bien, où l’annexe devient le principal et le principal devient l’annexe, où la vacuité triomphe pendant que l’intelligence est traquée.
Un totalitarisme où, enfin, l’esprit public est constamment égaré, détourné des vraies questions et plongé dans les fausses. Un totalitarisme où les citoyens sont écrasés par le mal identifié par Simone Weil derrière le totalitarisme : le déracinement. »
« à qui doit s’adresser la propagande ? aux intellectuels ou à la masse moins instruite ? Elle doit toujours s’adresser uniquement à la masse ! La tâche de la propagande consiste non à instruire scientifiquement l’individu isolé, mais à attirer l’attention des masses sur des faits, évènements, nécessités, etc., déterminés. Ici l’art consiste à procéder d’une façon tellement supérieure qu’il en résulte une conviction générale. Son action doit toujours faire appel au sentiment et très peu à la raison.
Toute propagande doit être populaire et placer son niveau spirituel dans la limite des
facultés d’assimilation du plus borné parmi ceux auxquels elle doit s’adresser. Dans ces conditions, son niveau spirituel doit être situé d’autant plus bas que la masse des hommes à atteindre est plus nombreuse. La faculté d’assimilation de la grande masse n’est que très restreinte, son entendement petit ; par contre, son manque de mémoire est grand.
Donc toute propagande efficace doit se limiter à des points fort peu nombreux et les
faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu’il le faudra pour que
le dernier des auditeurs soit à même de saisir l’idée. » mein kampf, pp 180-182