Vous marchez sur les mains ? Car à moins de voir le monde à l’envers, il est difficile de croire de l’accroissement des inégalités et la précarisation des salariés va nous mener à la paix... Ou alors cette paix sera celle des opprimés ne parvenant pas à rétablir une once d’égalité, dépourvus de fraternité pour l’imposer, et abdiquant leur liberté à la ploutocratie. Dans ce cas, c’est être encore plus pessimiste que l’auteur...
Et pour l’international, l’Europe alimente des guerres ou des « révolutions » de par le monde à seule fin d’étendre l’hégémonie des possédants - ceux qui appartiennent à son camp bien sur. La bourgeoisie est derrière les révolutions populaires, comme en 89. A part ce cas de figure, elle arme, elle mate les révoltes, elle contrôle l’information et elle ruine ses citoyens. Elle n’est plus guidée par aucun idéal s’il n’impose la paix sous son joug. L’Europe est une construction d’élus d’élus illuminés par la puissance financière de ses maîtres. Mais elle promeut avec énergie la moindre de ses démarches qui puisse se draper d’un semblant de bonne intention, comme avec ces ampoules prétendument écologiques, alors que ses réelles motivations sont sinistres et « ténébreuses ».
Le déclinisme, pourquoi pas le populisme, sont des anathèmes si faciles à lancer. Le déclin viendra des limites de la planète et de nos technologies, mais ne sera pas certainement adouci par le système social façon Troïka néo-libérale. A moins d’une découverte scientifique fantastique, nous ne pourrons pas y couper. Maintenant je ne dis pas que cela se fera de concert avec la « révolution » néo-libérale, cette dernière ayant un pas d’avance.
Entre les limites de la planète et l’abandon de tout espoir politique, c’est vrai qu’il est difficile de rêver, comme on le faisait après guerre, d’un futur formidable où nous partirions en vacances dans la galaxie, entourés de robots qui feraient tout pour notre plaisir...