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OB_Ouonne

 
Je suis petite main en informatique. Rétif à toute hiérarchie...
 
Je viens de finir le livre de Dominique Dupagne, La Revanche du Rameur. Comme m'a dit l'auteur, j'aurais pu écrire ce livre - en tout cas pour le bilan. Il pense aussi que le Web 2.0 va sauver la démocratie - moi je suis d'une nature trop pessimiste pour y souscrire. Ce n'est pas parce que je viens de le lire ou qu'il est à la mode, mais je le recommande chaudement. il fait un synthèse admirable de ma pensée :-) Il y cite d'autres livres dont j'avais lu quelques uns (Laborit notamment). Je recommande aussi Le grand bon en arrière de Serges Halimi, plus politique mais bourré de citations édifiantes...
 
Et à propos de ma signature :
Au secours OB_Ouonne qu'hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... mal placé !
J'écris parce que je suis un dominant social frustré et je suis un dangereux salopard en puissance comme certains jeunes ultra-gauchistes qui sont devenus des suppôts de patrons et œuvrent à la paupérisation du travailleur. Mais moi, je suis moins jeune et je n'ai pas encore vendu mon âme !

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Derniers commentaires



  • OB_Ouonne 20 novembre 2012 16:50

    Tout à fait, j’ajoute que c’est dans notre nature simiesque. La domination est ancrée dans chacun d’entre nous, qu’il joue le rôle de soumis ou de dominant. D’ailleurs il arrive de changer du premier pour le second à quelques uns et l’on voit alors ces drôles endosser rapidement les idées et modes de pensée afférents à leur nouveau statut de dominant. 

    Chacun change d’ailleurs de costume tous les jours, l’ouvrier tyrannise ses enfants, le patron rampe devant sa femme, et dans la vie, l’âge et l’expérience en pousse certains à diriger leurs petits camarades : ce qu’ils approuvaient hier devient alors leur bête noire : « Ils vont arrêter de parler politique et bosser un peu bordel de Marx ? »

    Le problème est que nous ne pouvons pas être conscient de notre position au moment où nous l’occupons car c’est instinctif (sur le moment). Demandez-vous : suis-je dominant ou dominé avec un tel ou une telle ?

    Mais votre réflexion n’est pas sur l’origine des classes mais sur le rapport des mouvements entre elles en fonction de la configuration économique. Aujourd’hui dans une économie mondiale, il est clair que le monde entier est émergent à l’exception des anciens pays riches et de pays trop pauvres qui n’ont qu’un escalier aux marches trop hautes et pas d’ascenseur ! 

    Dans les pays ex-riches le descenseur social est en surchauffe et l’on est même jeté violemment dedans : impossible de rester sur le pallier ! 

    La pyramide est quelque peu concave du reste, la base s’élargit à vue d’oeil tandis que sa pointe, toujours plus fine, crève tous les plafonds. Il est d’ailleurs fort amusant de voir les petits bourgeois happés par le mouvement descendant alors qu’ils se croyaient sortis de la plèbe... « Mais si je paye plus d’impôts, je redeviendrai un pauvre ! »

    Et pour revenir à mon propos, il est clair qu’un dominant menacé devient méchant. Il s’en prend tout de suite à ceux du dessous. Après tout, c’est une juste vengeance si lui-même se trouve rabaissé par ses supérieurs... Il ne va quand-même pas être le seul à trinquer ! Il est près à tout pour conserver son rang : et que je te vire un employé dans mon entreprise artisanale, que je ferme une activité pour acheter - sans le dire - à l’étranger, ou que je mette en action un plan de restructuration de 10000 personnes... Chacun selon ses moyens, mais chacun pour soi !

    Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !



  • OB_Ouonne 20 novembre 2012 16:16

    Mais bien sur, il ne faut pas dire Troïka, BCE, FMI et j’en passe car c’est la porte ouverte à la création d’un ennemi imaginaire, ce qui permettra forcément à des dictateurs propagandistes de s’emparer du pouvoir pour perpétrer d’effroyables génocides... 


    Non, non, il n’y a pas de méchants derrière toutes ces crises, ces privatisations tous azimuts, cette déréglementation programmée pour provoquer des chocs de compétitivité et d’exploitation du travailleur (mot qui n’existe plus non plus). Ce n’est pas la bourgeoisie, ce ne sont pas les négociants, ce ne sont pas les milliardaires ou les USA qui organisent le grand bon en arrière ! Ça se fait tout seul, juste question de bon sens. Aller, circulez !

    Par ailleurs, il va de soit que si vous lisez Marx ou Engels vous deviendrez des crétins près à suivre le premier dictateur venu. Lire rend con, c’est bien connu. Identifier les coupables et les condamner rend cruel. Vouloir les arrêter conduit au génocide. Vous ne le saviez pas ? Arrêtez de vouloir changer le monde, c’est trop risqué !

    Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !



  • OB_Ouonne 20 novembre 2012 15:59

    Voila un propos de comptoir, côté droit juste au bord, qui est bien usé. Faut-il y répondre ? Mouais bon :


    Les progrès que vous citez sont des progrès dont l’origine est technique. Je pense qu’ils seraient venus sans la révolution, les lumières, la démocratie, l’impôt et la redistribution des richesses... A l’inverse, ce sont ces progrès techniques, en commençant par l’imprimerie, qui ont renversé les régimes statiques ultra-conservateurs conservant à jamais des titres et des privilèges. Ces progrès bouleversent nécessairement les flux de richesses, le commerce, la répartition des tâches, les modes de vie... Comment des régimes basés sur l’immuabilité auraient-ils pu intégrer ces bouleversements ? Imaginez-vous un instant la France de l’ancien régime vaguement relookée encore là de nos jours avec ses classes et ses privilèges... Pas un pays ne lui ressemble en Europe.

    Quant aux progrès dont vous parlez, quel amalgame :
    - Non, les ouvriers n’ont pas de voiture du tout ou alors elle a plus de dix ans. Et ils n’en ont certainement pas deux. Ceux qui travaillent encore, ne croulent pas sous les dettes et n’ont pas trop d’enfants au chômage ni d’accidents de la vie peuvent effectivement rouler carriole (mais pas carrosse).
    - Vous nous parlez de vacances à la mer et au ski comme si elles allaient de paire ! Oui, les pauvres vont parfois en camping mais ne peuvent pas se planter devant le rivage, beaucoup trop cher. Mais parlez-leur de pistes noires et de télésièges à débrayage, ils vous feront répéter trois fois.
    - Et voila maintenant des smicards qui remboursent une villa secondaire... Là, ça suffit ! Cette accusation là est de loin la plus odieuse. Le logement est le problème numéro un de (presque) tous les français et les ouvriers ne parviennent plus à quitter les quartiers.
    - Sans oublier la litanie des gadgets électroniques, nouvelle verroterie pour indiens des cités, et de leurs tristes signes extérieurs de richesse complètement Nikés qui les campent définitivement dans la société de consolation.

    Aller ! C’est l’heure d’achever la bête de Trêves, pour conclure pompeusement à la déconfiture des idées de gauches en invoquant la dictature des apparatchiks bourgeois des anciens pays prétendument communistes. Ça c’est de la démonstration... de comptoir.

    Pour l’article, savoir si ce sont les bourgeois ou les négociants qui ont fait la révolution est certes intéressant pour l’histoire. Ils se sentaient de la même classe et croyaient avoir les mêmes intérêts. Le terme industrie à l’époque n’avait pas le même sens qu’aujourd’hui... Relire ces auteurs avec les mots d’aujourd’hui. Bah ! Remet l’aiguière au goûte-vin, tavernier !

    Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !



  • OB_Ouonne 14 novembre 2012 13:49

    Sans faire de grands discours, le fascisme n’est pas la hantise du néo-libéralisme. C’est sa bouée de sauvetage en cas de naufrage de légitimité.

    Le cas de l’Allemagne était particulier, avec son revanchisme, sa forte industrie... La Grèce fasciste serait juste la Grèce fasciste, comme il n’y a pas si longtemps d’ailleurs.

    Les grecs ont peut-être plus de torts que d’autres, on sait bien qu’au nord les gens respectent plus les lois et qu’au sud, ben ! On trouve des petits arrangements...

    Le problème des dettes étant un coup monté par les possédants, désormais à influence planétaire et supra-gouvernementale, il faut garder à l’esprit que modifier les lois suffirait à le résoudre. Si la BCE finance les états qui distribuent des aides aux petits, la confiance revient, la consommation, la joie de vivre... la monnaie se dévalue et on a de l’inflation à contrôler. Il faut juste choisir à qui profite le bonheur !

    Le sujet étant le risque de fascisme suite aux inéluctables politiques de rigueur, ma réponse est donc qu’effectivement nous allons vers un genre de fascisme ici ou là en Europe. Mais ce sera juste le maintient de l’ordre. On trucidera les opposants agoragauchistes, on continuera dans le sens d’un rééquilibrage des flux financiers en faveurs des plus riches, et la roue continuera de tourner sur les corps meurtris des petites gens, des artisans, des petits entrepreneurs.

    La révolution par la grève générale, ça aurait pu mais ce n’est pas dans les mentali-TF1. A supposer qu’un Jaurès arrive au pouvoir, on s’occupera de lui comme autrefois ! Mais je pense qu’ils s’occupent beaucoup mieux qu’à l’époque des petits Jaurès en puissance. Bien avant qu’ils n’aient la moindre chance de réussite : ils sont inaudibles, écrasés ou achetés.

    J’espère me tromper et ce n’est là nécessairement qu’un point de vue parmi d’autres.

    Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !



  • OB_Ouonne 14 novembre 2012 13:17

    Le lien est cassé... Étrange coïncidence !

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