Sans faire de grands discours, le fascisme n’est pas la hantise du néo-libéralisme. C’est sa bouée de sauvetage en cas de naufrage de légitimité.
Le cas de l’Allemagne était particulier, avec son revanchisme, sa forte industrie... La Grèce fasciste serait juste la Grèce fasciste, comme il n’y a pas si longtemps d’ailleurs.
Les grecs ont peut-être plus de torts que d’autres, on sait bien qu’au nord les gens respectent plus les lois et qu’au sud, ben ! On trouve des petits arrangements...
Le problème des dettes étant un coup monté par les possédants, désormais à influence planétaire et supra-gouvernementale, il faut garder à l’esprit que modifier les lois suffirait à le résoudre. Si la BCE finance les états qui distribuent des aides aux petits, la confiance revient, la consommation, la joie de vivre... la monnaie se dévalue et on a de l’inflation à contrôler. Il faut juste choisir à qui profite le bonheur !
Le sujet étant le risque de fascisme suite aux inéluctables politiques de rigueur, ma réponse est donc qu’effectivement nous allons vers un genre de fascisme ici ou là en Europe. Mais ce sera juste le maintient de l’ordre. On trucidera les opposants agoragauchistes, on continuera dans le sens d’un rééquilibrage des flux financiers en faveurs des plus riches, et la roue continuera de tourner sur les corps meurtris des petites gens, des artisans, des petits entrepreneurs.
La révolution par la grève générale, ça aurait pu mais ce n’est pas dans les mentali-TF1. A supposer qu’un Jaurès arrive au pouvoir, on s’occupera de lui comme autrefois ! Mais je pense qu’ils s’occupent beaucoup mieux qu’à l’époque des petits Jaurès en puissance. Bien avant qu’ils n’aient la moindre chance de réussite : ils sont inaudibles, écrasés ou achetés.
J’espère me tromper et ce n’est là nécessairement qu’un point de vue parmi d’autres.
Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... Mal placé !