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OB_Ouonne

 
Je suis petite main en informatique. Rétif à toute hiérarchie...
 
Je viens de finir le livre de Dominique Dupagne, La Revanche du Rameur. Comme m'a dit l'auteur, j'aurais pu écrire ce livre - en tout cas pour le bilan. Il pense aussi que le Web 2.0 va sauver la démocratie - moi je suis d'une nature trop pessimiste pour y souscrire. Ce n'est pas parce que je viens de le lire ou qu'il est à la mode, mais je le recommande chaudement. il fait un synthèse admirable de ma pensée :-) Il y cite d'autres livres dont j'avais lu quelques uns (Laborit notamment). Je recommande aussi Le grand bon en arrière de Serges Halimi, plus politique mais bourré de citations édifiantes...
 
Et à propos de ma signature :
Au secours OB_Ouonne qu'hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... mal placé !
J'écris parce que je suis un dominant social frustré et je suis un dangereux salopard en puissance comme certains jeunes ultra-gauchistes qui sont devenus des suppôts de patrons et œuvrent à la paupérisation du travailleur. Mais moi, je suis moins jeune et je n'ai pas encore vendu mon âme !

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Derniers commentaires



  • OB_Ouonne 26 octobre 2012 15:15

    Je suis d’accord avec vous. Je veux juste dire que si, il existe des moyens de stockage d’énergie multiples et variés. Certes, ce sera toujours avec des pertes mais on peut répondre au problème. C’est une question d’investissement. Je vous invite à regarder le STEP dont il existe un exemple à Grand’Maison et Verney. Pas la panacée, mais enfin... Et il existe d’autres systèmes.

    Cordialement.


  • OB_Ouonne 26 octobre 2012 15:07

    Cher monsieur, la Décroissance ne peut être un but en soi. Je ne vois pas tant de but dans la vie :


    Etre heureux,
    Faire en sorte que nos enfants soient heureux,
    Éventuellement pour dormir tranquille, faire en sorte que les autres soient heureux...

    Dans le domaine politique et avec les pieds sur terre, c’est alléger la souffrance, diminuer les problèmes des gens, les mettre à l’abri du besoin. Le tout doit pouvoir durer indéfiniment. Nos « progrès » ne sont pas renouvelables bien longtemps avec les solutions actuelles, ils ne sont même pas applicables à toute l’humanité. Même en faisant beaucoup mieux techniquement, économiquement et socialement, ça reste une gageure si l’on ramène le bonheur au niveau de consommation des pays développés. C’est juste impossible. La décroissance n’est pas un objectif, elle est inévitable - sauf pour quelques uns.
    Alors pourquoi en faire un objectif ? L’objectif, c’est de l’atténuer, de revoir nos philosophie de vie, nos modes de consommation, non pas pour nous « diminuer » mais pour voir comment être plus heureux en consommant moins.

    Meilleures salutations.



  • OB_Ouonne 26 octobre 2012 14:54

    A ma connaissance, il n’y a pas des centaines d’énergies :


    Energies fossiles, barrages, éoliennes, biomasse : c’est toujours le soleil. Sauf que les fossiles en sont des accumulations donc non durables.
    Energie nucléaire : des machines à vapeur utilisant l’énergie produite en rendant de la matière extrêmement nocive pour des milliers d’années, et cette matière est également limitée sur terre.
    Energie géothermique : nous sommes debout sur une boule de feu qui recèle, comparée à nos besoin, une énergie quasi illimitée mais qui n’est pas renouvelable. Mais on n’est pas prêts de refroidir la terre...

    La voiture électrique est une hérésie intégrale, je suis parfaitement d’accord avec l’auteur. Car à l’évidence l’énergie doit venir de quelque part. De plus, c’est une gabegie énergétique, cela pose des problèmes de transport de l’électricité, les batteries sont encore trop lourdes, chères et polluantes... Par exemple, nous utilisons des chauffe-eau pour ne pas surcharger le réseau électrique à l’instant où l’on ouvre le robinet. Pour chauffer au moment de l’utilisation, comptez 40Kw (une bonne vingtaine de bouilloires). On a jugé que c’était ingérable en France (pas en Allemagne). Mais pour une voiture électrique, qui demande encore bien plus d’électricité, aucun problème ! ! ! Ce serait la nuit, donc ça change tout ! Argument totalement mensonger car même la nuit le réseau (RTE) ne pourrait pas transporter l’équivalent du parc automobile, pas même la moitié, même pas le quart non plus... Les câbles haute tension surchauffés se dilateraient et toucheraient le sol. Mais qu’importe !

    Je pense que nos élus le savent, ils savent compter (enfin pas Luc Chatel semble-t-il smiley. Donc que veulent-ils ? Eh bien, justifier un soutien financier des industries intéressées, probablement en échange de quelques avantages pour les leurs...

    A quoi bon écrire des pages pour tenter de prouver que ces très hauts diplômés élus sont des nigauds ? Ils ne sauraient pas faire une division, incapable de donner du sens aux équations électriques de niveau lycée ? Pour certains, c’est probable. Mais à défaut d’être bons en sciences, ils ne sont pas assez bêtes pour ne pas s’adresser à ceux qui savent. On ne m’en fera pas démordre : ils savent. Au mieux, ils brassent du vent pour donner l’impression de faire ce qu’il faut et berner les électeurs, au pire, ils arrangent les affaires de leurs amis pour quelques pots-de-vin et rétro-commissions, ou posent des jalons pour entrer un jour à des conseils d’administration ou dieu sait quelles corruptions de la démocratie et sacrifice de l’intérêt général.

    Est-il utile de combattre la voiture électrique ? Pour moi, non ! Cette utopie, je l’ai vue dans un salon de l’auto dans les années 70 ! Et depuis, la montagne de promesses électriques accouche, à grand renfort de subventions, de souris technologiques. Ce sera encore le cas à cause des limites techniques évidentes que l’auteur a indiquées.

    Moi je crois qu’il y a encore des quantités de carburants fossiles - hélas pour la planète et pour nos enfants. Sous forme de gaz, gaz congelé, gaz bloqué dans la roche...

    D’un point de vue économique, il n’est pas rentable de s’engouffrer dans l’exploitation sans mesure des énergies issues du solaire (chaleur, vent, biomasse...) ou de l’énergie géothermique. C’est rentable au bout de 50 ans au bas mot, donc exit ! Notre civilisation, capitaliste mais le communisme n’aurait pas fait mieux, pas plus le fascisme que les émirats :->, ni aucun système connu ne saurait faire serrer la ceinture de tout le monde pour un retour sur investissement dans 50 ans - on sera morts ou pas loin, les jeunes enfants ne fréquentant pas Agoravox. C’est mort ! Nos enfants et petits enfants vont avoir du mal à survivre dans cette planète qui deviendra une chambre à gaz à effets de serre ! Les plus forts grimperont sur les faibles, comme dans les fameuses chambres... Ça ne va pas être beau à voir, et ça commence déjà avec l’accroissement des inégalités. Mais revenons au sujet technique.

    Si nous devons manquer de carburant, c’est-à-dire d’énergie concentrée et transportable pour pouvoir faire des bouchons dans les villes et de l’agrochimie nauséabonde, IL FAUDRA TROUVER L’ENERGIE AILLEURS ET L’UTILISER DANS LES VOITURES. Energie nucléaire, sale et permettant la fabrication de bombes, biocarburant, cruelle mais susceptible de faire décroître utilement la population mondiale, voire un peu éolienne ou solaire pour pouvoir mettre un logo vert sur les enseignes des multinationales.

    Là se pose la question du transport de cette énergie, donc du choix de sa forme de stockage  : électrique, air comprimé, hydrogène (par hydrolyse)... Ce qui produira l’énergie initialement sera polluant, sale ou très coûteux en investissement, ça ne change rien, je n’y reviens plus.
    L’électricité se transporte sans véhicule, mais avec pas mal de pertes encore que ce soit très relatif. En revanche, elle se stocke super mal ! Les gaz peuvent aussi passer dans des tuyaux, avec également des pertes comme l’électricité (et oui, il y a toujours des fuites sur un réseau). Ils se stockent assez bien - c’est mécanique. Il serait plus réaliste de fabriquer, transporter et stocker de l’hydrogène, on sait déjà bien le faire, mais ça fait peur ! La peur du gaz est supérieure à celle de la radioactivité dites-donc ! Pour moi, c’est le comble de l’ignorance mais c’est encore un autre sujet.

    Nos énergies sont : carburants (détruisant l’oxygène que nous respirons et polluants l’air), nucléaire (rendant la matière de fort mauvaise compagnie), solaire (quelconque), géothermique. Dans tous les cas, l’énergie fournit de la chaleur qui fait marcher une machine thermodynamique, en gros on dilate un gaz en le chauffant. Renseignez-vous pour ceux qui doutent : que ce soit une machine à vapeur (nucléaire ou pas), une turbine à air chauffé comme un réacteur d’avion, un moteur à explosion où l’air chaud pousse un piston... Pitoyable.

    Quelques procédés peu industrialisables pour l’heure permettent de passer de chaleur à électricité par exemple sans brasser du gaz... Ca, ce serait un progrès d’y parvenir à grande échelle !

    Maintenant, nous savons faire du feu. Avec le progrès dont nous nous vantons seuls perdus dans la galaxie, nous savons maintenant faire du chaud. Comment faire pour faire avancer nos chariots pour la griserie de nous déplacer sans brûler notre précieux cholestérol ?

    La meilleure réponse serait celle qui transformerait le moins l’énergie initiale. Si l’on passe de la chaleur à la vapeur, de la vapeur à l’électricité (turbine), qu’on en perd au transport, qu’on en perd au stockage et à la restitution (oui aussi), qu’on en fait enfin de l’énergie mécanique, il ne faut pas longtemps pour sentir que c’est un peu maladroit.

    L’idéal, ce serait de mettre la chaleur dans la voiture et de la convertir en énergie mécanique, donc en général en gonflant du gaz. Mais le transport et la conservation de chaleur, on ne sait pas trop bien faire...

    Autre chose, on change la chaleur en énergie mécanique et on la met dans la voiture. De l’air comprimé, voila. Pas trop de perte à la production, pas trop dans le transport, on peut stocker mais c’est un peu lourd, un peu comme les batteries. L’air comprimé, ça n’est pas un pur concentré d’énergie.

    Bon, alors, on change la chaleur en électricité et on en fait de l’hydrogène (en mettant l’électricité dans l’eau). Ça c’est un carburant assez performant, que l’on transporte et stocke comme l’air comprimé mais qui contient plus d’énergie, et on sait faire rouler les carrosses avec ! Ça paraît pas mal, non ? Et brûler de l’hydrogène, c’est tout propre : ça refait de l’eau...

    Bon, là le problème c’est l’hydrolyse et l’électricité... Rendement chaleur à hydrogène : au max 40%. Et ensuite on le brûle dans un moteur dont le rendement est de 25% ! Bon, entre la chaleur et la force mécanique du tacot, espérez 10% au mieux. Mais je fais remarquer à l’auditoire que la voiture électrique de notre ministre fait encore beaucoup moins bien ! Si si ! La solution du ministre est une perte de plus de 90% de la chaleur thermonucléaire pour pousser une charrue high-tech. Si quelqu’un a les chiffres, je suis preneur... Je parie pour 99% de pertes ! Je dis bien, on part de l’énergie théoriquement issue de la différence thermique entre la source et l’environnement, et on la compare à l’énergie mécanique fournie au bolide.

    Moi je plaide pour du solaire/géothermique via l’hydrogène (dihydrogène pour les chimistes). Du point de vue technique, c’est top ! On perd de l’énergie, mais la chaleur est illimitée...

    Reste qu’il faut revenir sur terre. Je ne suis pas ministre... Dans l’état actuel de l’économie et de l’industrie, il faudrait un gros investissement absolument pas rentable. Comme c’est foutu d’avance, que les états doivent servir les multinationales, autant faire dans le pragmatisme et obtenir les faveurs de ces dernières. Tiens, la voiture électrique et le nucléaire, voila une idée qui leur plaira !

    Au secours OB_Ouonne qu’hait nos vies, vous êtes mon seul espoir... mal placé !


  • OB_Ouonne 16 octobre 2012 18:38

    Vous marchez sur les mains ? Car à moins de voir le monde à l’envers, il est difficile de croire de l’accroissement des inégalités et la précarisation des salariés va nous mener à la paix... Ou alors cette paix sera celle des opprimés ne parvenant pas à rétablir une once d’égalité, dépourvus de fraternité pour l’imposer, et abdiquant leur liberté à la ploutocratie. Dans ce cas, c’est être encore plus pessimiste que l’auteur... 


    Et pour l’international, l’Europe alimente des guerres ou des « révolutions » de par le monde à seule fin d’étendre l’hégémonie des possédants - ceux qui appartiennent à son camp bien sur. La bourgeoisie est derrière les révolutions populaires, comme en 89. A part ce cas de figure, elle arme, elle mate les révoltes, elle contrôle l’information et elle ruine ses citoyens. Elle n’est plus guidée par aucun idéal s’il n’impose la paix sous son joug. L’Europe est une construction d’élus d’élus illuminés par la puissance financière de ses maîtres. Mais elle promeut avec énergie la moindre de ses démarches qui puisse se draper d’un semblant de bonne intention, comme avec ces ampoules prétendument écologiques, alors que ses réelles motivations sont sinistres et « ténébreuses ».

    Le déclinisme, pourquoi pas le populisme, sont des anathèmes si faciles à lancer. Le déclin viendra des limites de la planète et de nos technologies, mais ne sera pas certainement adouci par le système social façon Troïka néo-libérale. A moins d’une découverte scientifique fantastique, nous ne pourrons pas y couper. Maintenant je ne dis pas que cela se fera de concert avec la « révolution » néo-libérale, cette dernière ayant un pas d’avance. 

    Entre les limites de la planète et l’abandon de tout espoir politique, c’est vrai qu’il est difficile de rêver, comme on le faisait après guerre, d’un futur formidable où nous partirions en vacances dans la galaxie, entourés de robots qui feraient tout pour notre plaisir...



  • OB_Ouonne 16 octobre 2012 18:08

    Et oui ! Les élus constituent une classe d’érudits qui, à défaut d’avoir de revendiquer un sang bleu, s’arrogent toujours le pouvoir. Il ne faut pas compter sur eux. De leur point de vue, il serait déraisonnable d’accepter des représentants de la plèbe dans les hémicycles. Il y a quelque temps, il n’était même pas question de leur accorder le droit de vote...

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