C’est amusant de parler de coexistence, pourrait-on presque croire pacifique, entre les systèmes GNU et Windows. Les relations n’ont jamais vraiment été au beau fixe, sans parler des moyens disproportionnés de propagande et de lobbying employés pour freiner le libre.
Quand IBM, dans les années 2000, s’est positionné très clairement en faveur de Linux le rapport de force a commencé à changer, lentement.
L’innovation majeure du logiciel libre (je ne parle pas de l’open source) est juridique. Richard Stallman et Eben Moglen se sont appuyés sur le droit d’auteur à la française plutôt que le copyright américain.
Avec une licence reposant sur le droit moral mais rendant les droits patrimoniaux inintéressants ils ont réussi à asseoir le principe du logiciel libre sur un socle juridique en béton massif : on ne peut pas attaquer juridiquement le libre sans foutre en l’air toute la « propriété intellectuelle ».
De fait, le libre ne s’applique plus qu’au seul logiciel (j’imagine que l’auteur a prévu un article à ce sujet ), c’est un principe. Chaque strate « libérée » est intégrée à une vitesse incroyable et même les concurrents peuvent l’utiliser ; ça ressemble presque à du libéralisme et à de la concurrence non faussée !
Il y a énormément à dire mais je ne vais pas griller la politesse à l’auteur.