Cet article mélange les genres : les brevets et les génériques de médicaments.
Pour ce qui concerne la question des génériques, Pharmafox ne fait rien d’autre que mettre ses pas dans les pas de Pharmaleaks, le mieux sur le sujet étant donc de se référer à ce précédent article, mais surtout aux commentaires qui y étaient faits, et auxquels les auteurs n’ont pas daigné répondre. Mais peut-être que je devrais dire, pas osé.
Pour ce qui concerne les brevets : manifestement, l’auteur n’y connait pas grand chose, qui utilise un cas particulier de brevets pour l’étendre à tous les domaines d’activité. C’est ainsi qu’il mélange brevet d’invention et licence d’exploitation,
je cite : "Le système de brevets a été créé pour protéger le travail d’un
inventeur....A la fois pour le dédommager de cet investissement, et, pour
aller plus loin, pour le récompenser, l’état lui donne le droit d’être
le seul à exploiter cette invention pendant une période donnée."
C’est évidemment, du simplisme. D’une part, aujourd’hui, l’inventeur n’est le plus souvent pas celui qui exploite. D’autre part, l’inventeur est une personne, le plus souvent salarié, le titulaire du brevet une autre, le plus souvent son employeur. En troisième lieu, le principe du brevet a été créé dans un esprit gagnant gagnant : tu publies ta recette, en échange, je te confère des droits sur l’exploitation de l’invention. Enfin, les brevets sont géographiques, ce qui veut dire que les droits du déposant sont protégés là et seulement là où il a déposé son brevet.