Et le remplacer par quoi ?
Il n’y a sans doute pas de solution miracle et de recette toute simple à appliquer quand il s’agit d’inverser tous les réflexes, c’est à dire de passer d’une culture de la croissance, du développement et du PIB à une culture de la décroissance (de la production industrielle, de la population).
En somme ce qu’il faut c’est renverser la vapeur totalement ce qui impliquera des sacrifices et une situation difficile pour deux ou trois générations jusqu’à retrouver un effectif et un mode de vie compatible avec les ressources disponibles. Maintenir actuellement une politique nataliste, bourrer le mou des gens avec la croissance, comme on le fait en France, c’est tout simplement criminel.
Je pense que des solutions peuvent être trouvées au cas par cas mais de toutes façons avec une politique dirigiste, avec l’abandon de la doctrine libérale et l’encadrement de la production, du crédit, des importations, bref tout le contraire de ce qui se fait actuellement. Compte tenu des contraintes qui sont imposées actuellement par l’Europe, le mieux serait peut-être d’en sortir si l’Europe refuse de prendre le virage globalement et continue à faire allégeance au WTO , FMI, OTAN et tous les autres zinzins.
Il n’y a pas de solution au problème isolé des retraites dans la logique actuelle, mais le remplacement progressif d’un système de répartition par un système de capitalisation doit aider à une transition vers un système non ’inter-générationnel’ et générateur d’une explosion démographique.