@ Faxtronic
Ils n’ont pas l’air de goutter Baudelaire et Brassens par ici !! Nous ne sommes pas bien notés, mais c’est sans importance !
Cher Faxtronic, lisez « Le confort intellectuel » de Marcel Aymé, vous y trouverez des pages critiques sur Baudelaire, que j’aime pourtant.
Un dernier petit Brassens à présent, soyons moins conciliant !!! le voila :
En ce temps-là, je vivais dans la lune
Les bonheurs d’ici-bas m’étaient tous défendus
Je semais des violettes et chantais pour des prunes
Et tendais la patte aux chats perdus
R :
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de moi
Un soir de pluie v’là qu’on gratte à ma porte
Je m’empresse d’ouvrir, sans doute un nouveau chat
Nom de dieu l’beau félin que l’orage m’apporte
C’était toi, c’était toi, c’était toi
Les yeux fendus et couleur pistache
T’as posé sur mon cœur ta patte de velours
Fort heureus’ment pour moi t’avais pas de moustache
Et ta vertu ne pesait pas trop lourd
Au quatre coins de ma vie de bohème
T’as prom’né, t’as prom’né le feu de tes vingt ans
Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes
C’était toi la pluie et le beau temps
Mais le temps passe et fauche à l’aveuglette
Notre amour mûrissait à peine que déjà
Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes
Et faisais des misères à mes chats
Le comble enfin, misérable salope
Comme il n’restait plus rien dans le garde-manger
T’as couru sans vergogne, et pour une escalope
Te jeter dans le lit du boucher
C’était fini, t’avais passé les bornes
Et, r’nonçant aux amours frivoles d’ici-bas
J’suis r’monté dans la lune en emportant mes cornes
Mes chansons, et mes fleurs, et mes chats
de Brassens
Par Bill