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Commentaire de Bill

sur Enfin la parité pour les hommes !


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Bill Bill 5 février 2007 19:18

@ Faxtronic

Ils n’ont pas l’air de goutter Baudelaire et Brassens par ici !! Nous ne sommes pas bien notés, mais c’est sans importance !

Cher Faxtronic, lisez « Le confort intellectuel » de Marcel Aymé, vous y trouverez des pages critiques sur Baudelaire, que j’aime pourtant.

Un dernier petit Brassens à présent, soyons moins conciliant !!! le voila :

En ce temps-là, je vivais dans la lune Les bonheurs d’ici-bas m’étaient tous défendus Je semais des violettes et chantais pour des prunes Et tendais la patte aux chats perdus

R : Ah ah ah ah putain de toi Ah ah ah ah ah ah pauvre de moi

Un soir de pluie v’là qu’on gratte à ma porte Je m’empresse d’ouvrir, sans doute un nouveau chat Nom de dieu l’beau félin que l’orage m’apporte C’était toi, c’était toi, c’était toi

Les yeux fendus et couleur pistache T’as posé sur mon cœur ta patte de velours Fort heureus’ment pour moi t’avais pas de moustache Et ta vertu ne pesait pas trop lourd

Au quatre coins de ma vie de bohème T’as prom’né, t’as prom’né le feu de tes vingt ans Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes C’était toi la pluie et le beau temps

Mais le temps passe et fauche à l’aveuglette Notre amour mûrissait à peine que déjà Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes Et faisais des misères à mes chats

Le comble enfin, misérable salope Comme il n’restait plus rien dans le garde-manger T’as couru sans vergogne, et pour une escalope Te jeter dans le lit du boucher

C’était fini, t’avais passé les bornes Et, r’nonçant aux amours frivoles d’ici-bas J’suis r’monté dans la lune en emportant mes cornes Mes chansons, et mes fleurs, et mes chats

de Brassens

Par Bill


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