@l’auteur
Vous avez commencé votre
article en affirmant que tout le monde s’en fout de la couleur de la peau du président
américain Obama. Si ce que vous affirmez est vrai, apparemment vous en faites
l’exception ; la preuve en est votre article. Et vous terminez votre article en
écrivant que « Seul quelques rares
nostalgiques des plantations de coton font encore allusion à la couleur de peau
du candidat-président ». Vous oubliez d’ajouter que vous êtes vous-même
une illustration parmi d’autres de ces « nostalgiques des plantations de coton ». Votre article me
rappelle les explorateurs et philosophes du « siècle des lumières ».
Ces érudits esclavagistes et racistes remplissaient entre autres la mission de théâtraliser l’infériorité des
races non-blanches. Mais, sentant monter la vague de sueur et de sang des races
inférieures qui était en train de les submerger, les héritiers « des
lumières » furent contraints de se déguiser sous les abolitions, sans
toutefois abandonner leur fond de commerce, le racisme. L’article ci-dessus, produit
évident d’une érudition migrante et condescendante sans doute commanditée, sur
les noirs et les amérindiens, se situe dans le même sillon que les récits de
René Caillé, Savorgnan de Brazza, Montesquieu, Voltaire, Hugo et autres aventuriers
et metteurs en scène éclairés européens comme ceux des « lumières ».
Votre mixture est un pot-pourri théâtral de mauvais goût sur la sueur et le
sang des massacres et génocides des peuples noirs et amérindiens, avec comme
marionnette le métis Barack Obama.