@ Magma :
Depuis 10 ans j’étudie le sujet des chiffres de violence conjugale, de viols, et les fausses accusations. Mon expérience personne a été un déclencheur mais elle n’est pas isolée. C’est ce que j’ai découvert en creusant. C’est à mon sens devenu un vrai problème de société. Ce problème est facilité par la criminalisation habituelle et récurrente des hommes dans le domaine de la violence entre hommes et femmes, surtout depuis l’enquête de l’Enveff en 2000. Enquête dont la méthodologie a été clairement remise en question. D’ailleurs le simple choix de n’avoir questionné à l’époque que des femmes, comme si les hommes ne pouvaient pas être victimes, montre bien le biais et le stéréotype qui a prévalu. Pourtant depuis les années 70 des études montrent que le nombre de victimes hommes est considérable. Dans un forum féministe vu récemment, j’ai même trouvé un calcul délirant affirmant que 38 millions de femmes en France étaient violée ! Du délire. Sans compter que cela signifierait que tous les hommes sont des violeurs. Ce crédo féministe n’a pas fini de faire des dégâts.
http://pasdejusticepasdepaix.wordpress.com/les-chiffres-des-viols-en-france/
Concernant le viol on entend depuis 10 ans. En 2000, SOS femme parlait de 25’000 viols par année sans donner les références de ce chiffre. Selon les statistiques officielle moins de 2’000 accusés étaient condamnés.
http://www.sosfemmes.com/violences/viol_chiffres.htm
Ensuite il y a deux ans on en était à 48’000 viols par année, sans toujours que l’on coniasse la méthodologie qui aboutit à ce chiffre.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2009/11/19/il-y-a-48-000-viols-de-femmes-par-an-en-france-par-suzy-rojtman-et-maya-surduts_1269580_3232.html
Aujourd’hui c’est 75’000. Surenchère. Et on ne sait toujours pas comment c’est compté. Sur ces 75’000 moins de 2’000 condamnations, environ 8’000 plaintes. Les autres sont extrapolés. Possibles, ou non. On n’en sait rien.
Comment peut-on être aussi légers pour chiffrer un crime grave ? A quoi, à qui servent ces chiffres ? je n’ai pas confiance dans les associations féministes. J’ai vu comment elles coachent de prétendues victimes. Je vois le langage dans les procès : presque toujours les mêmes mots. Etonnant. Je ne nie pas la réalité du viol, et un seul serait toujours de trop. Mais je soupçonne qu’un système s’est installé.
C’est quand-même gravissime qu’une des plaignantes au procès de Créteil ait reconnu avoir fait une fausse accusation de viol quand elle avait 15 ans ! Et gravissime qu’elle n’ait subi aucune sanction ! Et ce ne sont pas des cas isolés.
Les risques d’erreurs judiciaires sont réel, dans toute affaire. c’est d’ailleurs pour cela que l’on parle de vérité judiciaire. Mais dans le cas de Dreyfus, si c’est la pression populaire qui a conduit à la révision de son procès, c’est elle aussi qui l’a fait d’abord condamner. Cela allait de pair avec l’antisémitisme de l’époque. Aujourd’hui le degré de misandrie de notre société est très élevé, et favorise des préjugés. Un acquittement est donc pour moi une décision forte. Surtout que dans ce cas tout a été fait pour condamner tous les accusés : campagne médiatique avant et pendant le procès, interviews répétés des plaignantes avec force détail. Tout était prêt pour faire exemple. Cela se répand de plus en plus et c’est aussi ce que je nomme le Tribunal de l’opinion.
Pour le nombre des associations : oui, vous avez raison : le nombre fait force. Mais le nombre d’individus, ok. Pourquoi 34 associations féministes défendant à peu près le même discours ? Pourquoi sinon pour les querelles d’ego, de pouvoir, pour les subventions et les places à prendre ? Ce qui favorise évidemment la surenchère.
Sur ce qui se passe dans certaines banlieues, je ne peux rien répondre car je n’habite pas dans une banlieue de ce type. Mais une étude de terrain approfondie serait souhaitable.
Sur le climat général d’insultes, je ne peux que faire le même constat que vous. C’est hallucinant. Mais les insultes vont dans les deux sens. Les filles n’ont plus rien à envier aux garçons. Je les écoute parfois justement dans mon quartier, et leur langage est particulièrement cru. C’est un climat général que je déteste franchement. Je ne sais pas comment on va sortir de cela.