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Commentaire de BA

sur Europe : la légitimité et la nécessité de la révolution


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BA 22 octobre 2012 22:20

Lundi 22 octobre 2012 :

 

Dette publique de la Grèce :

2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.

2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.

2009 : dette publique de 129 % du PIB.

2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.

2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.

 

France : le Parlement s’inquiète de l’accumulation des engagements pris pour soutenir la Grèce.

 

Dans son rapport, le député Christian Paul (PS) chiffre à 50,8 milliards d’euros les prêts à la Grèce devant être garantis par la France dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière ; « il ne s’agit pas de prêts, mais bien de pertes que les Etats de la zone euro acceptent de consentir vis-à-vis de la Grèce ».

 

Source : lesechos.fr, mardi 7 août 2012.

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202205724179-le-parlement-s-inquiete-de-l-accumulation-des-engagements-pris-pour-soutenir-la-grece-351001.php

 

Lundi 22 octobre 2012 :

 

Grèce : déficit et dette publics 2011 pires qu’annoncé.

 

Le déficit et la dette publics de la Grèce pour l’année 2011 ont été révisés à la hausse. Elles atteignent désormais respectivement 9,4% et 170,6% du PIB, selon des données provisoires rendues publiques lundi par l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).

 

Les premières estimations d’Elstat, en avril, avaient chiffré le déficit à 9,1% du PIB, très proches de la prévision budgétaire pour 2011 de 9%. La dette publique était, elle, calculée à 165,3% du PIB, alors que le pays est censé la ramener à 120% du PIB en 2020, selon l’accord signé avec ses bailleurs de fonds.

 

Cette aggravation statistique des performances découle surtout de la révision à la hausse de l’ampleur de la récession en 2011, a relevé Elstat dans un communiqué.

 

Le 5 octobre, Elstat avait révisé à la hausse l’ampleur de la chute du PIB en 2011, qui a reculé de 7,1% au lieu des 6,9% annoncés initialement.

 

Sixième année de récession attendue.

 

Du fait des recettes de rigueur appliquées au pays, et des retards et défaillances dans l’application de réformes structurelles, la Grèce qui traverse en 2012 sa cinquième année de récession, prévoit d’ores et déjà une sixième année en 2013.

 

Les questions qui continuent de peser sur la solvabilité à terme du pays, en dépit de deux plans de soutien internationaux associant le déblocage de prêts d’un total de 240 milliards d’euros à l’effacement de 107 milliards de dette grecque, sont au centre des débats actuellement en cours sur le problème grec au sein de l’UE et du FMI.

 

Député exclu de son parti.

 

Le gouvernement grec met actuellement la dernière main à un programme qui prévoit 11,5 milliards d’euros de mesures d’économies pour 2013 et 2014 et qui doit être avalisé par le Parlement avant qu’Athènes ne puisse obtenir le déblocage d’une prochaine tranche d’aide internationale qui lui évitera la faillite.

 

Dans ce contexte, le Premier ministre Antonis Samaras a exclu du groupe parlementaire de son parti un député qui a menacé de voter contre ce nouveau train de mesures. « L’intérêt national » doit primer, a justifié lundi un porte-parole du gouvernement.

 

http://www.romandie.com/news/n/Grece_deficit_et_dette_publics_2011_pires_qu _annonce65221020121335.asp


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