Sans la défaite de l’empire Ottoman et la fin de la première guerre mondiale , 50% des Etats du Moyen-Orient d’aujourd’hui n’existeraient pas .
Le grand problème des arabo-musulmans c’est l’ ignorance de leur propre l’histoire , sans vrais historiens, et analphabètes dans leur grande majorité, il suffit de se pencher sur l’indice de l’ONU , IDH, pour en avoir le coeur net et ce n’est pas la banque d’affaires , appelée Qatar qui montera le niveau.
Les arabo-musulmans aiment et vivent dans les mythes comme celui de Salahdine qui n’était même pas arabe mais kurde. Les héros pleuvent à foison comme Nasser, Saddam Hussein, Kadhafi, Hafez al-Assad, Bachar al-Assad, Nasrallah , pour ne parler que de ceux-là
Où sont les Gandhi, Vaclav Havel, Mandela, San Suu Kyi arabes ? Aimés et fêtés sur toute la planète sans distinction de religion, de couleur de peau, et de nationalité.
Je cite deux écrivains arabes qui résument tout.
1) Rachid Boudjeda. Dans son nouveau livre « »Maârkatou Ezoulak ( la Prise de Gibraltar) sur l’entrée des musulmans en Andalousie L’écrivain Algérie ,dit : « On n’en parle peu, mais il s’agit bien d’une colonisation. Il faut avoir le courage de dire. Nous avons colonisé et nous avons »esclavagé« , les autres . Bien avant les Portugais. Les arabes étaient des esclavagistes , il y a encore des non-dits ».
Dans certains pays arabes existe encore l’esclavage malgré la condamnation des organismes internationaux comme en Arabie saoudite, pays de la naissance du prophète de l’islam, la Mauritanie etc, sans parler de cet esclavage sans non, comme au Maroc, où des familles confient des enfants de 8 ou 10 ans comme bonnes pour effectuer des travaux de ménages etc.
2) Boualem Sansal, qui vient confirmer avec éclat, ce que j’ai toujours pensé de certains intellectuels arabes ( il y a heureusement des exceptions , qui représentent une infime minorité, mais ils existent)
Boualem Sansal« Mes plus grands détracteurs en Algérie sont des intellectuels. Mais quand ils viennent à Paris , ils se lancent dans des déclarations pour lesquelles on leur donnerait volontiers le Nobel de la démocratie. Ce phénomène est commun à tous les pays arabes : il y a deux cerveaux , l’un qui fonctionne à l’intérieur du pays ( comme les journalistes fonctionnaires dont j’ai parlés hier dans mon mail , c’est moi qui souligne) et l’autre qui fonctionne à l’extérieur.
Ce dernier est parfait , car il appartient à des gens qui ont étudié dans les universités à l’étranger et sont cultivés.
Mais quand ils retournent chez eux, avec la mosquée jamais bien loin, l’atmosphère est si oppressante qu’ils renoncent à leur cerveaux occidental, et installe à la place leur, cerveau, algérien-tunisien -marocain etc ».
Pour comprendre cela , il faut avoir étudier dans les pays arabes, parler et écrire la langue, vivre longtemps parmi eux , avec eux et autour d’eux, pour obtenir cette mécanique d’esprit pour trier rapidement le vrai du faux. Malheureusement , certains intellectuels occidentaux et journalistes très peu au fait de ces pays , portent des jugements avec des critères occidentaux et sont toujours a côté de la plaque comme ces concepts idiots et imbéciles « Printemps arabe » « démocratie » ou encore plus stupide « laïcité » . Un pays arabo-musulman laïc sans mettre derrière la définition de la laïcité. Il faut être frapper de cécité profonde pour ne pas voir que tous les arabo-musulmans ( a part une minorité) sont religieux et la religion imprègne le quotidien. Il ne peut y avoir de démocratie et encore moins de laïcité dans le monde arabo-musulman sans la séparation de la politique et de la religion, sans formation de l’esprit, sans informations et débats ouverts. Chose impossible avant plusieurs décennies. Le reste c’est du pipo.