D’accord avec l’auteur sur le fond. On a un problème avec la mort.
Dans ce cas pour autant, on dirait bien que ce n’est pas seulement la faute à pas de chance. Le gynéco a du souci à se faire tant il semble avoir cafouillé.
Mais dans les media on s’en fout du gynéco incompétent. L’occasion est trop belle pour dénoncer l’incurie du gouvernement, présent ou passé peu importe. Le petit bébé est mort, autant récupérer cette pauvre histoire pour faire du buzz pas vrai ? Immédiatement, sans même chercher à comprendre de quoi il retourne, on monte en épingle, on dénonce, on interpelle, on lance une enquête, le président s’en mêle (il a rien de plus présidentiel à a faire celui-là ?) C’est lamentable. Et puis les détails arrivent, et on s’aperçoit que ce n’est pas du tout ce qu’on avait pensé. Que les responsabilités sont plus précises. Que les parents ne vivaient pas dans un désert médical complet. Et on s’informe plus avant. On découvre que les faits sont têtus : si le nombre de maternités a été quasiment divisé par 2 depuis une dizaine d’années, on constate cependant que la mortalité infantile est restée tout à fait stable dans un premier temps, et que si elle remonte légèrement depuis 2005, c’est dans les villes. Alors ?