Il faut donc des « "dispositions pénales spécifiques à la Corse" . Soit.
Mais ne serait-il pas utile d’expédier tout d’abord, comme cela se fait toujours un « mission d’études »corse sur le continent.
Voici une proposition de programme.
Marseille pour commencer, ça va de soit. On y respire d’emblée le bon air de la rigueur, d’une saine gestion des forces de police, de l’honnêteté, du respect de la vie d’autrui.
Puis, montée sur la capitale. Nos insulaires y découvriront, à la Défense, tous les aspects d’une gestion immobilière moderne. Ils comprendront très vite pourquoi l’ancien président voulait caser là son fiston, le certificat d’études à peine en poche !
Ensuite, ils continueront la grimpette vers le Nord, modèle quasi futuriste de gestion financière pour un parti politique ! On leur démontrera également qu’il n’est pas obligatoire de mobiliser les cimetières pour truquer une élection. On apprend à tout âge.
Enfin Bruxelles où, dans l’environnement d’un luxe inouï, ils verront fonctionner les « groupes de pression » gravitant autour de la Commission et les niveaux ahurissants de corruption atteints. Ils comprendront alors qu’il ne faut pas s’entre-tuer pour quelques petites histoires de lotissements !!!
Mais non, ce sont les dirigeants socialistes qui vont venir en Corse. Bien. Mais ne jouez pas « petit bras ». Envoyez du « lourd ». Par exemple le Premier Ministre, le Secrétaire Général du PS et son rival malheureux :
Ne me prenez pas pour un anti-socialiste primaire !
Si on devait envoyer une mission composée des corrompus des précédentes législatures, la flotte des « Croisières Costa » ne suffirait pas !
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