@Jonas,
J’ai lu récemment plusieurs articles à propos de la science dans
le monde islamique, consécutifs à une « étude » publiée
l’an passé, je crois bien, par le Suédois Jan Biro et l’américain
Kevin Mac Donald, tous deux très antisémites, et qui s’étaient
appliqués avec l’opiniâtreté qui caractérise certains imbéciles
à examiner les origines des scientifiques ayant reçu le prix Nobel.
Il apparaît selon eux - mais il n’y a pas lieu d’en douter - que
22% des prix Nobel ont été reçus par des Juifs, alors que les
Juifs ne représentent que 0,2% de la population mondiale. Les
musulmans, (23% de l’humanité) n’ont obtenu que deux fois le prix
Nobel : Abdus Salam en 79 et Ahmed Zewail en 99, respectivement en
physique et en chimie. Ce qui veut dire que les Juifs reçoivent à
peu près 130 fois plus souvent le Nobel que les chercheurs d’autres
origines.
Dans l’article que je cite en bas de page, l’auteur fait
remarquer, non sans ironie, que la vice présidente pour la science
et la technologie en Iran, Nasrin Soltankhah vient de décider la
création d’un « Prix du Grand Prophète » destiné à
« promouvoir le développement de la science dans le monde
musulman ». Il était temps ! On va voir ce qu’on va voir !
Inutile de préciser cependant que si un Américain ou un
Israélien, demain, parvenait à réaliser le rêve d’Einstein
d’unifier enfin la physique en jetant un pont entre la relativité et
la théorie quantique, il n’y aurait aucune chance que cette
découverte capitale pour la science lui rapporte jamais le « prix
du Grand prophète » ! Il est vrai que la solution à ce
redoutable problème est probablement déjà révélée depuis le
VIIe siècle dans le Coran.
http://www.europe-israel.org/2012/10/enfin-un-prix-nobel-musulman-par-jean-francois-braunstein/