@homme libre
J’ai entendu plusieurs fois cette information à la radio et je n’ai pas très bien compris. Au reste, je n’ai pas cherché à comprendre : pour moi, c’était un fait divers, comme il y en a tant. Je suppose que depuis cet accident, quelques jeunes se seront tués sur les routes, dont on n’aura pas parlé. Je ne comprenais donc pas trop qu’on en fît une tragédie nationale et je découvre la réalité en lisant votre article.
Evidemment, le système hospitalier bat de l’aile et on peut comprendre que son personnel profite de tout accident, dès lors qu’avec un peu plus d’attention il aurait pu être évité, pour attirer l’attention sur les difficultés qu’il rencontre. Mais dans le même temps, à partir du moment où on veut sauver la vie d’enfants dont la vie pré-natale ne se présente pas trop bien - et c’est une ambition tout à fait légitime -, il faut des équipes médicales munies de tout un matériel de pointe et cet environnement ne se rencontre que dans les grands hôpitaux. C’est probablement une des raisons qui ont conduit à la fermeture de petites unités locales insuffisamment équipées. Leur maintien eût signalé quelque chose comme l’existence d’une médecine à deux vitesses.
Je dis peut-être des sottises : je connais mal ces problèmes. En tout cas, les réflexions que vous faites dans cet article me paraissent marquées au coin du bon sens.