Guéguen,
Ah ! le dernier mot ! Je veux bien vous le laisser, mais ni sur un malentendu ni sur une provocation.
J’avoue que je me suis un peu fourvoyé dans la complexité de la phrase pour le dire. Il fallait élaguer ; je voulais écrire :
Croire comme vous que, je vous cite : " La seule réelle dichotomie
encore de mise, est celle entre
gens qui croient au besoin de hiérarchie et ceux qui l’abhorrent et ne
jurent que par l’égalité« , cette croyance dis-je, relève de la paranoïa. »
Personne ne jure que par l’égalité, et ceux qui abhorrent l’autorité ne sont pas les gens de gauche, mais les anarchistes et libertariens. C’est vous qui ’faites’ le clivage, et traitez implicitement d’imbéciles, ceux que vous mettez du mauvais coté défini par vous en fonction d’une idée ridicule et déplorable que vous vous faites du principe d’égalité.
Cette manière de faire relève de ce qu’on appelle ’faire les questions et les réponses’. C’est parce que vous traitez les gens de gauche d’imbéciles, plus par bêtise que sciemment, abusé par vos propres sophismes, et parce que ça vous arrange bien, ceci expliquant cela, que je ne vous lâche pas.
Bon, si vous êtes smicard, je présume que c’est parce que vous êtes jeune ? Respecter le monde ancien, ou plutôt un certain monde ancien, ou plus exactement un monde idéalisé, n’a rien à voir avec le respect de la hiérarchie générationnelle telle qu’elle peut se manifester dans les rapports quotidiens. J’en veux pour preuve vos insultes liées à l’âge : il y aurait un délit de gérontophobie, vous n’y couperiez pas.
Allez, à vous le dernier mot. Réfléchissez bien : pas une provocation, hein !