On ne parle jamais des parents... et pourtant ils sont le socle, le ciment d’une bonne intégration qui peut briser net la tentation de repli sur soi et donc le communautarisme...
A 14 ans, en plus en pleine adolescence, on a tendance à voir le monde sans nuances.. à chercher une cause à laquelle se vouer et ce, avec d’autant plus d’intransigeance que le caractère est « entier »...
et comme on est très malin aussi à cet âge là, on peut utiliser sa différence, en l’occurence sa couleur de peau pour se conduire de manière détestable en prétextant un racisme, un rejet fantasmé (dés lors qu’il est considéré comme généralisé).. espérant en tirer une certaine impunité.. cela peut cacher aussi la souffrance d’un élève qui serait en échec scolaire (comment sont ses résultats ?)
A part si ce môme vit en vase clos, dans un contexte familial, social peu porté à l’ouverture aux autres, il ne peut que constater que ce qu’il considère comme un dogme ne correspond pas à la réalité...(tous les « blancs » ne sont pas racistes, loin de là)
Mais cette prise de conscience l’obligerait à être en porte à faux soit avec sa famille, soit avec son entourage « amical » bref avec ceux qui le conforte dans ces idées... peut être même que ce changement sera vécu comme une trahison... D’ou la nécessité il me semble de demander une enquête sociale et/ou d’entrer en contact avec ses parents.
il est d’autant plus dur de ne pas entrer dans son jeu, de faire preuve de fermeté qu’associations et médias s’emparent du moindre mot, du moindre fait « qui pourrait être mal interprêté », obligeant les gens et les profs à en quelque sorte « marcher sur des oeufs »... d’autant plus que les violences physiques qui leur sont infligées parfois n’incitent plus trop au dialogue...
ces associations d’ailleurs produisent souvent l’effet inverse de celui recherché..elles renforcent un racisme qui a toujours existé, existera toujours même en légiférant à tour de bras...
un monde parfait, ca n’existe pas.