Racisme : Une plaie purulente !
En direct de ma Segpa
En noir et blanc
Dans l'une de mes classes, il y a un jeune garçon de 14 ans qui porte ses origines sénégalaises comme un étendard, un flambeau de révolte, une armure pour bouter loin de lui tout ce qui n'est pas marqué du sceau de l'étrangeté. Il n'est pas un cours où nous nous retrouvons en conflit, à propos d'un mot, d'une expression, d'une tournure de phrase ou du choix d'un élève. Tout pour lui est prétexte à ferrailler contre la norme, la règle, celui qui se trouve face à lui, forcément adversaire, indubitablement ennemi de peau !
Il est profondément, viscéralement raciste. Sa négritude (je compte bien trouver un extrait de Léopold Senghor pour réfléchir à cette appellation) est ce qui le détermine. Pas une minute de repos, pas un instant ou il ne baisse la garde. Écorché vif, il est sans cesse à surveiller le moindre propos, la plus petite intention de ceux qui se dressent face à lui.
Comment peut-il vivre son immersion dans une école qui non seulement n'est pas constituée uniquement de ses pairs mais encore qui lui impose des règles qu'il réfute à tout moment ? La langue est notre pierre d'achoppement. Il s'arqueboute contre l'idée d'user d'une langue distinguée, socialement normée. C'est son langage de quartier qui doit être la norme, ses expressions et son argot qui devraient s'imposer à nous. Il n'en démord pas ….
Il n'accepte de côtoyer que ses compagnons d'exclusion. Tout ce qui détermine une distinction devient une carte de visite acceptable à ses yeux. D'abord ses frères de couleurs, ceux-là ont droit immédiatement à son respect. Puis ses camarades du Maghreb, ses coreligionnaires du Coran, ses camarades du voyages. Toute étiquette, pourvu qu'elle sorte du cadre national traditionnel est pour lui une carte de visite qui ouvre son estime.
Mais gare aux autres, les blancs de peau, les natifs de l'hexagone issus de familles bien françaises, ce sont des ennemis jurés, des adversaires potentiels, des exploiteurs, des profiteurs, des méchants et forcément des racistes. Le monde est simple à lire et quand on lui fait remarquer qu'il porte en lui le défaut qu'il attribue aux autres, il s'indigne, il se pose en victime.
Le français lui est intolérable. À Chaque mot, À chaque expression où « Noir » et « Blanc » font sens, il exige des explications, hurle à la machination raciale, réclame des excuses. C'est impossible et nous découvrons combien nombreuses sont les situations où ces mots surgissent dans le langage. Le « travail au noir », « Il n'est pas tout blanc », « Il voit tout en noir », « Il est blanc de peur », « Les gueules noires », « Il boit un petit blanc », « Il a de noirs desseins » …
Je passe mes cours à expliquer, à recadrer l'expression dans son contexte. Je dois tout aussi bien me justifier quand j'interroge un élève. « Pourquoi une question difficile pour un Arabe ? », « Naturellement quand c'est simple, c'est une française que vous questionnez ! ». Il ne cesse de lire et de comprendre la vie de la classe qu'au travers de son prisme déformant. Il doit souffrir et nous le fait payer cash.
Il se montre odieux avec ceux et surtout celles qui ne sont pas de l'immense caste des exclus. Il est le porte drapeau de la discrimination quotidienne et permanente que nous sommes chargés de faire subir aux déclassés de cette société blanche. Il ne nous laisse aucun répit dans cette guérilla verbale si épuisante.
Pourquoi est-il ainsi ? Que va-t-il devenir ? Quelles sont les effets de l'endoctrinement religieux qu'il subit ? Il y a en lui les germes de la révolte extrême, de l'intolérance inflexible. Il est raciste, ce mal sournois qui ne cesse de croître dans notre nation. Il est le pendant négatif des tenants des thèses nationalistes. Il n'en est ni moins ni plus dangereux.
Ainsi, ce garçon est l'illustration de ce qu'il ne faut pas dire. Il est interdit de nommer les réalités quand elles dérangent ou contredisent les représentations. Le Racisme est une plaie qu'on peut trouver dans toutes les catégories, dans toutes les communautés. Le Raciste se plaint toujours de supporter à ses dépens l'affreux comportement qui est le sien.
Je ne me décourage pas. J'explique, je tourne en dérision, je n'évite pas les mots qui fâchent, je leur donne un éclairage culturel et historique. Je ne veux pas céder à la terreur qu'il fait régner sur la classe. Noir et blanc sont des mots qui ont leur place dans notre classe et nous travaillerons sur la chanson « Amstrong » pour que ce garçon comprennent enfin que le vivre ensemble est possible et que noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau ....
Manichéismement sien.
Léopold Senghor
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère »
247 réactions à cet article
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Merci, ça fait du bienAilleurs on me qualifie de débile ou d’intolérant !Vous voyez, votre commentaire me tient chaud.-
Romain Desbois 24 octobre 2012 10:08On est toujours le raciste de quelqu’un.
« Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme est à la race » RomainLutèce
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Romain Desbois 24 octobre 2012 10:12 -
Romain
Le négatif est-il le contraire du positif ?Comment le changer ? -
Romain Desbois 24 octobre 2012 12:11« le négatif est-il le contraire du positif ? »nabum
Je ne comprends pas ?
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Romain
J’ai pensé que vous me renvoyer au nihilisme qui me mencace.Suis-je donc votre contraire ? -
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Peut-étre faudrait-il chercher une réponse également chez les grands frères du rap ,ceux qui ont pris leur revanche , ceux qui distillent souvent la haine avec des textes bellicistes ,des idées rebelles à deux balles mais surtout ,ceux qui reconnus par leurs pairs et encouragés par l’argent de la réussite à deux balles dont Universal se fait le porte-parole , locomotive industrielle et commerciale d’une révolte sans fondement !
Que la culture officielle soit réorientée vers dès valeurs plus raisonnables et ces comportements iniques ont une petite chance de régresser !
et vive Universal et toute la merde qu’il distille sans contre-partie de valeur envers une jeunesse sans repaire ,refusant d’apprendre et de faire l’effort quand dans le mème temps des artistes pourraient avoir ne serait-ce qu’une audience au mème titre que l’éducation officielle !
merci
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Je parle d’un garçon, pas de toute une catégorie.Je crois qu’il est d’abord victime d’un endoctrinement.par contre, les paroles de haine de quelques groupes de rap doivent nous interpeler. Des mômes écoutent ça en boucle du matin au soir, ça doit faire du dégât. Mais que faire ? La censure est la pire des choses. -
Justement on laisse ces groupes vomir leur haine sous pretexte de non censure et on massacre des gens comme Zemmour, Bercoff, Ménard, etc (la liste est longue)...
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Croyez vous vraiment ques les uns vallent mieux que les autres ?C’est terrible de distinguer au sein de ce qui porte le venin en eux ... -
je suis sûr que zemmour n’a jamais emmerdé ses profs
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La connerie est certainement la chose la mieux partagée au monde et ne s’arrête heureusement pas à la couleur de peau. Le mal-être adolescent ou l’endoctrinement religieux ne suffisent pas à expliquer des réactions aussi exacerbées. Tentez de voir du côté familial. Sinon votre méthode, explications et humour me semble du meilleur aloi.
Courage et persévérance...bla, bla, bla...Bien à vous.-
Merci je cherche et je mets en mots pour me donner la distance de la réflexion puis de l’action. Je ne veux ni ne peux le laisser dans cet état. -
Dans le management des forces de vente on utilise la revisite par vidéo sur des mises en situations.Peut être ne c’est il jamais vu. Peut être ne mesure t il pas ses paroles, et l’impact.Se revoir en vidéo sur mise en situation artificielle conflictuelle le montrerai tel qu’il est ?Ce n’est qu’une suggestion.-
Suis agréablement surpris de vous voir faire part de psycho-pédagogie. La suggestion est excellente mais soumise à l’autorisation de l’intéressé, il me semble.
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Trés bonne idée Spartacus... suggestion bien à propos..
et méthode trés pédagogique.. je transmettrais à des personnes intéréssées..
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Very good idea, old chap !
But, in front of a camera, behavior changes...
That’s the problem.
So, any suggestion ?
Enfin, pour ce que j’en dis... -
S’il n’est pas content et si il a encore un peu de dignité qu’il retourne dans son pays d’origine plutôt que d’emmerder le peuple.
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où est le problème frugeky ?
c’est encore la société qui est responsable et nous allons encore victimiser l’agresseur ?
faudrait voir d’arrêter d’être pris pour des c...
supprimons les allocs aux parents et expulsons les emmerdeurs venus d’ailleurs et vous verrez que cela calmera du monde. -
le problème c’est qu’il est français. ça existe vous savez des français à la peau noire et même musulmans. on m’a sussurré qu’il y en aurait même des juifs mais chut...
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Pas la société comme entité floue, mais chacun d’entre nous qui par des actions du quotidien peut provoquer ce refus aussi intolérable que les raisons qui l’ont généré.Les solutions simplistes mènent à la guerre raciale, l’angélisme à la guerre civile.La raison doit l’emporter, il faut faire avec ces enfants dans de biens meilleures conditions.À moins que vous n’avrriviez au pouvoir et que a haine devienne la règle commune ! -
A souhaiter que vous ne négligez pas vos autres élèves pour vous occuper de lui. Convoquez donc les parents pour tenter de comprendre l’attitude de l’ado. Mais en tous cas, ne vous laissez pas dominer, dans ce rapport de force c’’est vous qui devez vous imposer et non l’inverse.
L’autorité dans les collèges, écoles et lycée doit être rétablie. Il est absolument contre productif pour les autres élèves qu’un seul individu ait ce genre de comportement. -
« S’il n’est pas content et si il a encore un peu de dignité qu’il retourne dans son pays d’origine plutôt que d’emmerder le peuple »
Magnifique illustration des causes du problème... -
Vous me faites injure sans même vous en rendre compte forte du mépris qu’il est de bon ton de porter contre les enseignants et de l’ignorance de ce qui se passe réellement dans nos collèges ! -
Bémol ! Un « français » qui doit surtout de l’être devenu grâce au fameux droit du sol. Encore faut-il qu’il le mérite et qu’il cesse de cracher sur son drapeau. On n’est pas obligé de devenir français automatiquement si on ne le souhaite pas vraiment non ?
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Est-on Français quand on crache sur tous ceux qui viennent d’ailleurs ?Au regard de notre histoire nationale, on peut légitimement se poser la question. -
c’est encore la société qui est responsable et nous allons encore victimiser l’agresseur ?
C’est exactement votre seule manière de faire, agresser et vous poser en victime !!!
Et vous savez quoi en plus ? Des gens comme vous sont les pires étrangers à la France... Qui fait de l’enfant dont parles l’auteur un enfant de choeur comparé à vous.
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Evidemment, le message s’adresse à Yves Dornet.
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« Est-on Français quand on crache sur tous ceux qui viennent d’ailleurs ? »@ Nabum,Vous pouvez louvoyez, mais vous ne pouvez pas insulter l’intelligence de vos interlocuteurs.Où a-t-il été dit qu’il fallait cracher sur tous ceux qui viennent d’ailleurs ? Votre texte ne concerne-t-il pas un individu particulier, au comportement singulier, en cela qu’il entame un rude rapport de force sur des bases essentiellement raciales et/ou discriminatoires anti-française (vous le mettez vous-même parfaitement en évidence) ?En quoi le cas échéant « cracher » sur ce type d’individu, en vertu d’une principe de réciprocité élémentaire (fondement de tout système moral doit-on le rappeler), ferait de vous un mauvais français ? Effectivement si pour vous français rime avec lavette, soumis, contrition, pénitence, génuflexions, aplaventrisme, je comprend qu’il faille docilement admettre de se voir insulter chez soi. Car rassurez-moi, les autochtones sont bien chez eux tout de même ? On finirait bientôt par croire qu’il n’est pas.Vous me feriez presque penser aux victimes de racailles qui, après les avoir dénoncer à qui de doit (police, justice), et afin prétendument de les protéger d’éventuelles représailles, se voit conseiller de déménager. Bientôt conseillera-t-on aux français de souche de déménager hors de leur pays afin de voir si l’herbe est plus verte ailleurs, plus sûrement de laisser la place aux nouveaux arrivants sous prétexte de maintenir un semblant de paix civile...Quelle décadence, quelle misérabilisme sous couvert d’esprit de tolérance. Nos aïeux, les pauvres, doivent se retourner dans leurs tombes. -
une bonne analyse de la situation pour laquelle les « bien-pensants » habituels jouent la politique de l’autruche .
la façon de réagir de ces gosses leur permet de se construire une carapace et de justifier leur comportement .
tu remarqueras que certains sur ce site utilisent la même technique et renvoient tous les problèmes de la société sur « le grand capital »-
Le Capital n’y est pour rienCe sont les gens qui sont en cause, les paroles, le sattidues du quotidien et c’est terribel car ce n’est pas même volontaire pour beaucoup dans les deux camps (si ce vocable à un sens )Alors qu’en plus, il y a des boute-feux ; ... le pire est àcraindre -
Il est bien possible que Brassens ait lui aussi fait une belle chanson « nés quelque part » car il a tout fait ou presque, mais celle que j’ai écoutée bien souvent est de cet autre excellent chanteur : Maxime Le Forestier, admirateur et interprète lui-même de Brassens.
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Heureusement qu’il y a encore des chanteurs pour écrire et chanter autre chose que la haine de son prochain.Merci à vous ! -
Allez j’ose :
L’enfant kabyle
Ce fut ma première chanson. A vingt ans on m’envoya faire la guerre en Kabylie. Mais j’eus la grande chance de ne pas la faire vraiment, car on fit de moi un instituteur. A mon retour en France, les enfants de mon école prirent une grande place dans le recueil de mes photos d’ancien soldat, que je titrai "Souvenirs de paix". Puis, à Paris, au début des années 60, ils m’inspirèrent cette chanson, sur un peuple qui m’avait beaucoup donné.
Ils nous bâtissent nos maisons
ils nous lavent notre voiture
ils nous enlèvent nos ordures
ils balaient sous notre balcon
le teint plus foncé que le nôtre
et pourtant livides en dessous
souvent maigres comme des clous
ni plus ni moins braves que d’autres
ils sont pourtant beaucoup moins hommes
à ce que l’on entend souvent
on leur consent pour logement
pas des niches mais c’est tout comme
et pourtant pourtant
il est peut-être parmi eux
l’enfant kabyle
qui m’avait permis d’espérer
au temps où j’étais appelé
dans le bourbier.
Dans la poche du pantalon
une photo de l’outre-mer
le portrait d’une vieille mère
aux rides qui en disent long
ils portent sur eux leur fortune
une identité pour la loi
un récépissé de mandat
peu d’argent beaucoup d’amertume
et puis cet air d’être coupables
à ce que disent les bourgeois
cet air d’être comme chez soi
de s’inviter à notre table
et pourtant pourtant
il est peut-être parmi eux
l’enfant kabyle
qui m’avait permis d’espérer
au temps où j’étais appelé
dans le bourbier.
S’ils sont un peu plus que polis
s’ils font silence sous l’injure
s’ils n’ont pas trop brillante allure
on ne leur fait pas trop d’ennuis
mais s’ils méprisent le mépris
s’ils osent prendre la parole
quelqu’un leur crie fermez vos gueules
ici c’est pas votre pays
et puis sans plus d’explication
on leur fait passer la frontière
et dans leur pays de misère
ils se retrouvent en prison
et pourtant pourtant
il est peut-être parmi eux
l’enfant kabyle
qui m’avait permis d’espérer
au temps où j’étais appelé
dans le bourbier.
paroles et musique de Pierre Régnier
(extrait de »Mourir moins sale", éd. P.J.Oswald 1976)
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On en nait pas mauvais, on le devient !
C’est malheureux, mais cet enfant est né en France, et c’est son environnement qui l’a rendu comme ça.
A moins de trouver quelque chose qui le canalise : sport, religion ou une fille de son age, il va certainement béton avant sa majorité....
C’est malheureux mais des exemples comme ça, il y en a plus de 500 000 dans les cîtés d’Ile de France.
Et je le rappelle, à eux-même, comme à ceux qui vont dire qu’il n’a qu’à retourner dans son pays, son pays c’est LA FRANCE !
Comment on en est arrivé la ? je ne sais pas mais c’est partout la même...-
king,
les 3/4 se revendiquent autre chose que Français. Nous leur avons imposé une nationalité qu’ils ne veulent pas. Faudrait trouver une autre solution. Inviter les multinationaux à renier la nationalité Française et partir là où ils estiment être chez eux, peut être...
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Lui, je m’en occupe !Il ne va pas rester comme ça.Nous allons mettre en mots et en chansons, en poèmes et en textes son mal-être. -
Offrez lui des fleurs, il y est peut-être sensible
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bonsoir King..
« ...On ne nait pas mauvais, on le devient !
C’est malheureux, mais cet enfant est né en France, et c’est son environnement qui l’a rendu comme ça... »—> Ok.. et dans son environnement proche.. trés proche... vous placez qui.. ??
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Romain Desbois 25 octobre 2012 09:42Je pense tout à fait le contraire de Rousseau,je pense que l’humaine est « mauvais » naturellement. car dans la nature il n’y a pas de morale , c’est la loi du plus fort.
Et c’est la société, la loi qui protège. c’est la société qui nous empêche de nuire.
L’anarchie, forme suprême de la démocratie n’est pas prête d’arriver.
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Alors dns son environnement proche je place une multitude de chose.
Premièrement, et je vous parle en gosse de cité, l’absence totale de modèle masculin. Entre un père prolétaire quand il y en a un, qui trime et qui rame, sans savoir lire... Ou rien.
Au collège, le prof, qui ne lui ressemble en rien.
Finalement le seul modèle de pseudo réussite qu’il peut constater c’est le dealer, en bas de se tour, qui lui est respecté.
Le parents qui bassent les bras et ne concoivent leurs enfants que comme une future force de travail qui ira travailler pour la maison, sans rien lui expliquer de concret sur leur environnement. Peut être sont ils deplacés.
Bref tout un climat, de violence permanente, auquel lui meme est sujet. Comme le dit justement Romain, la nature humaine est violente. Les seules évolutions que nous avons connu depuis plus de 5000 ans, ce sont faites collectivement, par la vie en société. Prenez un bébé, mettez le dans la foret, il redevient un homme des cavernes...
Il se trouve que dans certains endroit en France, ces évolutions collectives n’existent plus et sont memes progressivement détruite, par un abandon des habitants, et des politiques qui n’ont jamais rien changé aux forets de béton...
Le problème des cités peuplés de personnes provenant de pays du tiers monde, africain et sub saharien, ca fait bientot 40 ans qu’on en parle et qu’on sait que ca va nous peter à la gueule. Je croyais qu’avec ma génération (20 ans en 1998) ca avait atteint le paroxysme... Mais nous nous baignions encore dans la culture Francaise, on a connu les valseuses, San Antonio et autre...
Les gamins sont encore pire que nous, nos petits ont fait les émeutes en 2005. Et maintenant leur petit a eux prennent le relais. C’est les gamins dont parle l’auteur. Ils n’ont plus de culture. Il ne sont ni Malien,Galsene ou Camer... car dans leur pays ils sont des francais bien chanceus... Ni Francais. Ils sont des jeunes du béton, avec leur propre language et leur propre patriotisme, qui bien souvent ne dépasse pas un périmètre de 10 km2...
Ce que je dit est triste, mais pour l’avoir vécu, j’ai plus de la moitié de mes amis d’enfance, de primaire, qui ont soit fini en prison, soit en HP, soit toxicomane agravés soit mort. Je suis passé au travers de maille du filet, pour des raisons très personnelles.
Il est plus que probable que pour les gamins d’aujourd’hui ce sera encore pir...
Je n’incrimine plus personne, ca sert à rien, maintenant le mal est déjà fait depuis longtemps. La situation me parait pratiquement irréversible, et très triste... Il s’agit donc juste d’un constat. -
Merci King pour votre réponse détaillée...
Je comprends, et partage grandement votre analyse. Je suis plus agé que vous, et sommes « voisins » (au propre comme au figuré..)
Comment déjà dans un premier temps stopper ce saccage culturel. ??
1- Que l’état crée déjà, un organisme d’éducation ou que sais je, qui viendrait en aide aux parents sans les culpabiliser,et cela dés le plus jeunes ages des enfants « à problèmes »..
Je préfère donner des sous à des educateurs plutot qu’à la police ou aux prisons..2- « Nettoyer » la télé qui déverse une merde transformant les cerveaux en éponge à pisse..
3- Actualiser l’éducation scolaire en utilisant, en apprenant à lire et en analysant les médias..
Genre arrêt sur image..
La vidéo de 30s est l’arme qui peut permettre de communiquer, de rattraper une jeunesse qui se guetohise, elle correspond à son format d’attention et de langage.. -
oui , pas besoin d’être blanc pour être raciste , la connerie est la chose la mieux partagée au monde ...
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Voilà qui est dit simplement.J’espère pouvoir agir pourtant pour qu’il revienne à de meilleurs sentiments ! -
Exact King Al Batar,
Mais cet enfant n’a pas tout à fait tord pourquoi dans le langage dit-on : Le « travail au noir » au lieu « du travail de la main à la main », « Il n’est pas tout blanc » au lieu de « il manque de sincérité », « Il voit tout en noir » au lieu de « il est déprimé » , ect ......
Je trouve que la réaction de ce jeune homme est tout à fait pertinente, l’utilisation de ces expressions associent la couleur noire aux évènements négatifs et le blanc aux évènements positifs.
Et puisque qu’une personne de couleur est une personne noire (et non pas blanche alors que le blanc est aussi une couleur), cela donne une connotation quotidiennement défavorable à ce groupe .
Qu’il s’en indigne, eh bien oui !
Qu’il trouve cela injuste, assurément !Qui est-il ? le produit d’une société française, qui ne s’est pas gênée pendant des années à humilier ces ancêtres.
Que va t-il devenir ? Un indigné, un révolté qui déjà fait peur à 14 ans !
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et pourquoi on apelle en usine un complice du patronat un jaune ? pourquoi on boit un jaune
un blanc ou un rouge ? pourquoi on rit jaune ( en italie on rit vert ) ?
et pourquoi on bat les jaunes et qu’on fait monter les blancs en neige ?
y’a de quoi se prendre la tête avec des questions comme ça ! -
« Qui est-il ? le produit d’une société française, qui ne s’est pas gênée pendant des années à humilier ces ancêtres. »
Et donc ça excuse quoi ? Ce ne sont pas ses camarades de classe les fautifs ni personne à l’heure actuelle. D’ailleurs, si ses ancêtres ont été humiliés (ce qui n’est pas une évidence et n’est pas forcément vrai), ses ancêtres ne sont pas lui et lui-même est dans une situation différente.
Son comportement n’est pas excusable par ce genre d’argument.
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Comme il est impossible de réécrire l’histoire, faisons en sorte de vivre enfin en concorde ! -
L’histoire OK, mais c’est quand même à lui de faire la part des choses. L’histoire n’est pas une excuse pour son comportement envers les autres. Pour essayer de « vivre en concorde », c’est bien à lui de faire un effort.
Sinon, si on excuse tout sous prétexte d’histoire, tout le monde détesterait tout le monde, y compris à l’intérieur de chez nous, les Bretons s’en sont pris plein la poire, les vendéens, les lyonnais et bien d’autres.
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@ Alice
BonjourEn physique le noir est l’absence de couleur. le blans ce n’est pas une couleur mais toutes les couleurs du spectre mélangées.Sinon tout à fait en accord avec vos remarques -
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@alice : aucune des expressions que vous avez citées n’a une origine raciste. Ce sont des expressions toutes faites, rien de plus. Je trouve que cesser de les utiliser pour ménager des susceptibilités mal placées poserait un problème.
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En physique le noir est l’absence de couleur. le blanc ce n’est pas une couleur mais toutes les couleurs du spectre mélangées.
A mon avis c’est pas en lui expliquant cela qu’il va changer sa posture de victimisé. -
C’est avan,t tout un élève de Segpa qui a quelques difficultés à accéder aux raisonnements éléborés. Il est à ce titre une proie facile pour ceux qui veulent tirer des ficelles explosives ! -
Avez-vous remarqué que le crayon de couleur blanc est de bien peu d’utilité dans les boîtes multicolore ? -
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@calmos
et ce Michel Blanc , quel affront il fait d’arborer avec arrogance sa couleur de peau !
et Jack Black , n’est il pas un traitre ? Tout comme Barry White , pourquoi n’a t il pas été abattu par les black panthers ? -
Quelle lecture ! Quel témoignage de la réalité d’un échec social ! A titre personnel, je reste sans voix car au point où cela transparait, il n’y a guère d’autre voie que : l’affrontement.
Et après, que dire de celles et ceux qui s’indigent et réfutent l’existence en France d’un racisme « anti-blanc », voire « anti-français » ? C’est comme un déni de grossesse, sauf qu’à un certain moment, c’est tellement visible que ça déborde de partout.
Autre exemple, à la Réunion, le vouloir politique de la reconnaissance et du pardon de l’esclavage d’une part, de l’affirmation d’une identité réunionnaise par l’instauration du créole comme principale langue d’autre part, aboutit à ce qu’une part très importante de la population ne sait pas ou n’apprend plus la langue française. En témoignent les sujets aux infos TV locales dans lesquels la parole des jeunes et moins jeunes est exclusivement exprimée en créole. Là aussi, la dérive identitaire conduit au morcellement et à la destruction de ce qui construit autour de la nation.-
À l’affrontement je préfère la confrontation.Aborder franchement l’histoire, les racines du mal, les tics de langage, les métaphores enrontées, ... Décrire et expliquer, jouer des des mots et de l’ironieDédramatiser et prendre conscience -
@FoggheartyEffectivement la situation dans notre belle île de la Réunion est très préoccupante.Dire que cette île qui portait si bien son nom était un modèle de syncrétisme... Mais voilà, au lieu de continuer à se baser sur la ’’Lutte des Classes’’, le PCR dirigé par la famille Vergès a choisi de se créer un réservoir de voix ethnique en s’appuyant sur le ’’Caffre’’ (majoritaire dans les catégories sociales les plus pauvres il est vrai)... C’est cela le point départ du problème à la Réunion. Et c’est d’autant plus stupide qu’à part les primo-arrivants ’’Zoreils’’ ou Comoriens, tout le monde à la Réunion a du sang ’’Créole’’ (donc ’’Blanc’’) avec du sang ’’Caffre’’ (donc ’’Noir’’) et bien souvent Chinois ou Malbar voire Zarab... Se séparer sur des questions d’aspect physique est là-bas d’une grande stupidité (aussi légitime que la séparation Tutsi/Hutu !).Pour rappel, les premiers colons français, arrivant sur cette île déserte, manquaient cruellement de femmes, il a fallu en ’’importer" de Madagascar, on a pratiqué la polyandrie, les premières générations étaient donc métisses dans leur quasi totalité. -
@Freakzoïd :
La belle leçon de fraternité que voilà !
Que revendiquent-ils les Réunionnais ?
En d’autres termes, que nous proposeriez-vous pour le cas qui nous préoccupe ?
Not something Freaky, I hope... -
@L’immigré
Et bien ma foi hélas, rien.Je considère que les Réunionnais n’ont absolument rien à revendiquer, si ce n’est que d’avoir les mêmes droits et devoirs que leurs autres concitoyens français.Je ne connais pas la dynamique qui avait rendu possible la construction syncrétique de l’île, tout ce que je vois c’est l’anéantissement de ce syncrétisme qui aurait pu servir d’exemple à notre métropole en pleine mutation. -
Bonjour l’auteur,
Je n’ai jamais rencontré de cas aussi « extréme » que celui que vous décrivez.Quelle est l’ambiance générale dans votre collége ? L’éléve dont vous parlez a peut être aussi une histoire personnelle qui pourrait expliquer son discours ?Ceci dit, il y a une ambiance particuliére dans certains colléges . Il y a 11 ans j’ai mis une de mes filles dans le collége de secteur (périphérie parisienne, beaucoup de « diversité ») malgré tous les avertissements qui m’avaient été adressés par d’autres parents. Et puis ma fille tenait à aller dans le même collége que son amie Tassadith.Au bout d’un mois elle ne mangeait plus, ses résultats scolaires étaient en chute libre....Mon épouse s’est inquiété ...S’est adressé au prof principal qui lui a dit qu’elle était trop renfermée, qu’elle avait du mal à s’adapter, etc...Finalement direction psychologue. En fait elle était harcelée : « blanchette », « francaise », etc...Pas de trucs « violents » (coups ou autres), mais une exclusion assortie de petites menaces : « faut pas travailler », « viens avec nous ... »...Heureusement la copine n’a pas trop laisser tomber ma fille, mais elle était le cul entre 2 chaises...Et ma fille était l’une des 2 seules blanches de la classe. Apparemment l’autre s’est « adaptée ». Autrement dit elle ne bossait plus, et trainait le soir, etc...Sa mére, seule, pas de fric, ....j’avoue m’être focalisé sur ma fille et je ne sais pas ce qu’elle est devenue.Nous on a enlevé dare dare notre fille du collége, et assuré le soir la mise à niveau avec « l’aide » d’un cours privé. 2 mois plus tard on a pu la faire intégrer un collége privé dont le public était « diversifié » (disons 60 % diversité, 40% blancs « au pif »). A partir de là plus trop de soucis (à part pas de vacances durant 2 ans avec tout le fric qu’on a du sortir).Question : est ce que ce n’est le collége qui peut genérer ces comportements racistes, excluant ? Les réactions des profs du public nous ont assez étonnés : « c’est pas grave », « vous, vous êtes blanc » ,« z’avez jamais souffert ce que ces jeunes souffrent » (c’est un prof blanc qui me l’a sorti) ; « leursparents en ont bavé », ....Plus tard en 2005 ma fille et des amis ont été manifesté et des violents incidents ont éclatés. Coup de bol , seul l’un d’eux , isolé momentanément des autres s’est fait tabasser par ces bandes de jeunes descendus de banlieue descendus à Paris pour « casser du blanc ». Ironie : ce jeune garçon qui s’est fait tabasser , piqué son portable et son blouson, et casser une incisive , s’est fait traiter de sale « français », de « putain de blanc ». Il était noir...Il était bien habillé, sympatique, mais aux yeux de ces noirs qui l’agressaient , il était « blanc »....Quand je lis la réaction d’ALICE : « Qui est-il ? le produit d’une société française, qui ne s’est pas gênée pendant des années à humilier ces ancêtres. » Je me dis qu’il y a quelque chose de pourri au royaune du Danemark....Si un descendant de Communard tape sur un bourgeois à ce seul motif, c’est normal ? Si un descendant de pied-noir égorge un petit descendant d’Algérien au motif que des parents du petit pied noir ont été égorgé par des Algériens , c’est OK ?Depuis des années cette société cultive la haine et le ressentiment chez tous ces descendants d’immigrés en mettant en avant les crimes de la Colonisation et autres.Sans voir que ces descendants d’immigrés sont Francais , et sont à ce titre aussi « coupables » que les francais blancs (qui peuvent d’ailleur être eux mêmes descendants de Polonais ).En faisant de ce ces nouveaux Francais des victimes PARCE QUE descendants d’Ageriens, on créé une bouillie identitaire , une école du crime.-
Vous décrivez une situation qui est bien réelle hélas.Cependant, j’ai travaillé partiquement toute ma longue carrière dans des collèges d’exclusion sociale et je n’ai jamais rencontré un garçon aussi à vif sur ce sujet. C’est une idée fixe chez lui, toutes ses remarques, tournent autour de ce thème.Je ne peux le laisser comme ça, nous allons traviller le sujet au niveau du langage d’abord. Le poème de Senghor lui a fait un bien fou d’ailleurs. C’est pourtant loin d’être gagné ! -
En tout cas , Nabum, je vous souhaite bon courage.
Et ausi « bon avenir » à ce jeune , en espérant qu’il n’aura pas le temps de faire de dégats autour de lui et « en lui ». C’est navrant de perdre sa jeunesse comme ça... -
Bonjour Victor
Vous êtes sans doute tombé sur une mauvaise école et l’origine des élèves n’a sans doute rien à y voir.J’ai des amis qui ont passé 6 ans en Guadeloupe. Donc la composition des classes ne devait pas être loin de ce que vous évoquez. Leurs deux enfants ont donc fait leurs études secondaires là bas et le père est d’ailleurs instit et ne m’a jamais parlé de tels comportements dans sa classe.Ils sont rentré en métropole une fois leurs 2 périodes de détachement terminées.L’un de leurs enfants est en fac de médecine l’autre a été reçu au bac 2012 et poursuit des études de biologie -
Et puis aussi peut être une piste de travail, Nabum, qui vaut ce qu’elle vaut.
Une des petits amis (d’origine algerienne) de ma fille me gavait avec la Colonisation Francaise en Algérie. Je lui ai raconté un soir la traite des blancs par Alger, les combats et les saloperies d’Abd El Kader, Melouza, les massacres commis par Amirouche (la conversation était partie de là). On s’est bien pris le choux....Mais au final son attitude a changé. Et j’au su qu’il avait contré certains de ses « pays » avec le type d’arguments que je lui avais opposé. Il a compris (enfin j’espére) qu’on était tous du même bois, poli et précieux à certains moments, et franchement « merdeux » à d’autres.Le garçon a disparu du tableau de bord (les femmes sont versatiles...) . Peut-être ne se sentira t-il jamais « francais ». Du moins je souhaite qu’il se sente de la même humanité que nous tous. -
Bonjour Simir,
L’école privée où j’ai inscrit ma fille aprés ce passage dans ce collége public présentait elle aussi une forte « diversité » (moins forte, c’est vrai ), et il n’y a pas eu de problémes sérieux. Il y a eu des incidents pour la projection de « Nuit et brouillard » , je crois, mais les profs ont réglé ça trés vite. Problemes de drogue également (pas « réglés » mais « renvoyés » au public : pas brillant !...). Je note malgré tout que les discours « victimaires » (pauvres arabes ! pauvres noirs ! pauvres juifs ! etc...) criés à tous les vents par médias et autres faisaient quand même des dégâts dans le « vivre ensemble ». Heureusement école et parents maintenaient une « unité » qui, pour imparfaite qu’elle soit, faisait vivre l’école dans un bon climat.Donc le souci ne tient pas tant à la « diversité » qu’au travail des profs , des parents, et aussi à la faculté de résolution des problémes (le public ne peut se permettre de renvoyer un élève avec la même facilité que dans le privé.A voir aussi la proportion de « diversité » , l’origine et le « bouillon de culture » dans lequel elle repose...Quand vous baignez en permanence dans le commerce de la drogue, les sermons d’imams plus ou moins bizzaroides, les discours anti-blancs, anti « rich-men » , et puis le commerce permanent des « postermen », qui finit par se mêler avec les tentatives de « recrutement » et les discours de certains militants d’Ultra Gauche , tout ça finit par vous atteindre...Et puis l’aspect social. Je travaillais alors sur un service qui recrutait beaucoup de main d’oeuvre non ou moyennement qualifiée. Les RH essayaient de recruter sur le quartier dont je parle en raison de la proximité (et puis je crois qu’il y avait des primes pour ça , mais sans certitude absolue sur le sujet) : impossible, les gens ne se présentaient pas, ou venaient 1 ou 2 jours et disparaissaient...Finalement on travaillait avec des gens qui venaient du 93 de Sevran ou St Denis... -
@ Victor
Vous auriez aussi pu parler de Bugeaud, des enfumages, des oreilles coupées, de Sétif, de la rue de Thèbes où fut placé la 1ere bombe de ce conflit, bombe placée par un comissaire de police et qui a fait sauter tout un quartier avec des centaines de morts et qui,a amené les bombes du FLN en représaille, cous auriez pu ausi lui parles de la Villa Susini et des crevettes Bigeard et des camps de concentration.Mais peut être n’êtes vous pas au courant ? -
Bonsoir viktor Lazlo,
« Ironie : ce jeune garçon qui s’est fait tabasser , piqué son portable et son blouson, et casser une incisive , s’est fait traiter de sale »français« , de »putain de blanc« . Il était noir. »Ce qui montre bien que lorsque on est un loulou et que l’on utilise la violence, le racisme n’en est pas la cause mais procure un prétexte parfait à ce propos.Et puisque nous en sommes à nous raconter des anecdotes, en voici une personnelle.Il y a quelques années dans une soirée, j’ai vu une ancienne connaissance qui était dans un sale état. Elle avait des hématomes aux visages, plus les lunettes bien noires et bien larges qui laissent deviner des yeux au beurre noir. Après les salutations d’usage et intrigué, je lui ai demandé ce qui lui était arrivé. Elle m’as alors expliqué que elle s’était fait attaquer dans une ruelle de Toulouse en rentrant chez elle, et que une bande d’arabes avaient voulu la dévaliser et plus. Heureusement une voiture qui passait par là a éclairé la scène et a mis en déroute la bande avant qu’elle n’ai eu le temps de la violer et / ou la tuer. Dur dur, après un tel récit d’éprouver la moindre compréhension face aux sauvages qui l’avaient agressé, nous devisâmes quelques minutes encore sur le sujet tout en l’assurant de notre profonde compassion.Puis, plus tard dans la soirée, une amie de cette personne m’as pris à part et m’as dit qu’il ne fallait pas croire un mot de cette histoire. Cette fille était en fait passée en chirurgie esthétique la semaine d’avant pour se faire refaire le nez qu’elle trouvait trop gros, mais l’opération qui ne s’était pas trop bien passé avait laissé des séquelles. En plus d’être coquette, comme elle était foncièrement raciste, elle racontait cette histoire à qui voulait l’entendre.Autre anecdote. J’ai une amie de 44 ans qui a contracté une sclérose suite à une vaccination de l’hépatite. Elle est maintenant invalide à 100%, elle peut à peine marcher sur quelques mètres et au prix d’efforts surhumains. Lors d’un repas, elle a trouvé une raison à sa colère. Son indemnité d’handicapé - qui est de 800 euros je crois - est très faible car - selon elle - « c’est tous ces arabes et ces noirs dans les cités qui ne foutent rien et profitent des aides sociales, pendant que nous, on a droit à presque rien ». Voilà donc un cas très intéressant : Elle n’est pas en colère que l’industrie pharmaceutique l’ai collé sur un fauteuil roulant jusqu’à la fin de ses jours, mais par contre, le fait qu’elle touche pas assez d’allocations parce que « les arabes en touchent trop ». J’ai pas pu m’empêcher de lui dire quand même que elle se trompait largement de cible. Si elle veut attaquer les arabes des cités, elle est pas près d’obtenir un sous de plus, même si elle gagne. Par contre, si elle attaque le labo pharmaceutique et que ça passe, au moins elle aura le jackpot parce que eux, ils ont de quoi à payer.En tout cas, vos anecdotes et les miennes illustrent tout autant la bêtise crasse des racistes, qu’ils soient blanc ou noir. -
Romain Desbois 26 octobre 2012 02:27Wesson
Vous êtes un sage.et trop rare sur ce site.
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Sympas, l’anecdote du black qui se fait traité de blanc parce qu’il est bien sapé : manifestement, l’étiquette ethnique est en réalité une classe sociale...
Je me souviens avoir été en Angleterre pendant les émeutes de 2005, et avoir été dégoutée par la couverture médiatique anglaise des évènements : selon les journalistes anglais, la révolte dans les banlieues françaises étaient une révolte ethnique agitée par des salafistes ou je ne sais quoi, bref, des voyous musulmans intégristes...En réfléchissant sur ce problème, je me suis aperçue que depuis 20 ans, tous les grands conflits ont été couverts et traités comme des problèmes ethniques alors qu’en fait il s’agissait d’une bonne vieille guerre de classes selon la grille de lecture marxiste de base : ouvriers/paysans/pauvres opprimés contre bourgeoisie détentrice du capital et de la violence organisée.... guerres de l’ex-Youslavie, Rwanda, agression des coptes et révolution égyptiennes, conflits sud-américains d’aujourd’hui et d’hier, émeutes en Europe, et bientôt celle à venir aux USA. Le concept « lutte des classes » est devenu interdit. Plus aucun conflit n’est étudié sous ce prisme alors qu’il n’a jamais été autant d’actualité...Au milieu de tout cela, des gosses paumés comme celui décrits dans l’article parce qu’inéduqué, acculturé, et incapable de comprendre les enjeux réels du monde qu’il défend. -
J’apprécie vos témoignages Wesson
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@ SIMIR
J’aurais aussi pu insister plus lourdement sur l’esclavage des Chretiens d’Occident par la Régence d’Alger, des exactions diverses et massacres commis par ses Pirates, de Youssouf, des massacres commis par Abd El Kader, du 1er novembre 54 et des Monnerot, des massacres de civils pieds noirs et musulmans « pro europeens »qui provoquérent Setif et Guelma, etc....Mais le but n’était pas de ratiociner à l’infini . Le probléme c’est que les fumiers, les coupeurs de gorge et d’oreilles se trouvent (et pire : ont souvent) toujours de trés bons motifs pour se justifier.L’idée c’est que tous les hommes se valent-en bien, en mal- et que les sociétés qu’ils se construisent -parce qu’ils se les construisent pour eux, par eux- en viennent toujours à entrer en conflit les unes avec les autres.Va t-on demander repentance aux Sioux pour les massacres qu’ils commirent contre les Pawnees, aux Zoulous pour leur histoire sanglante ?Aprés il y a les sociétés qui meurent, celles qui naissent et celles qui survivent.Si les Japonais n’avaient pas massacré leur population chretienne, ils auraient sans doute été colonisés. S’ils avaient été colonisés ils n’auraient pas commis de massacres en Chine (Viol de Nankin entre autres). Mais s’ils avaient été colonisés auraient ils subi quelque chose d’équivalent à ce qui s’est passé en Chine (seigneurs de la Guerre, guerre de l’opium, etc...) ?Penser, comme vous le faites, qu’une catégorie d’hommes puisse être naturellement démoniaque et nuisible aux autres hommes me semble réducteur.La Turquie n’a aucun probléme existentiel avec ses génocides (arméniens, grecques, ...), le monde Arabe se prévaut de la colonisation de l’Espagne (qui a été une pure saloperie, malgré ce qu’on nous chante aujourd’hui de la légende rose de l’Andalous), les Romains de César ne se sont jamais interrogé sur les massacres de la Guerre des Gaules...Votre discours comme celui de tous nos « repentants » , est celui de la bonne vieille culpabilité judéo-chretienne. Discours qui n’a jamais rien arrangé ou empêché. Seulement permit aux bigots de se racheter une vague conscience en s’essuyant les pieds sur leurs compatriotes.Ou aux traitres de se trouver de bons motifs pour livrer des compatriotes aux bouchers (rappelons ces Vichystes qui pour racheter « la France qui avait fauté » livraient leurs fréres aux Nazis, d’Oradour sur Glane à Aushwitz).Même les bonnes intentions de ces repentants se sont toujours retournés contre l’idéal qu’ils visaient. Ce pauvre B. de las Casas, en mettant en évidence les culpabilités espagnoles dans la disparition des Indiens, a été à l’origine de la traite négriere. -
Laissons de côté les causes. On les connaît trop.
Examinons les solutions possibles.
Simplifions la problématique de l’identité à la question du jus soli, d’autant que vous-mêmes, vous vous fondez largement dessus (vous faites des envieux y compris parmi des descendants de Gallo-romains tant vous chantez bien votre Loire. Ce point n’est pas anodin).
Si donc l’idendification (car c’est une démarche, même pour un natif, a fortiori pour un non natif) est capitale, offrez-lui des éléments d’appropriation.
En l’occurrence transcendantaux puisque vous ne pouvez lui offrir un bout de Loire.
Comme éléments transcendantaux susceptibles de servir de support à une identification au sol, je pense aux principe des morts, des tombes, des cimetières. C’est un argument universellement puissant.
Dans votre secteur Ouest, il n’y a probablement pas de cimetières à soldats sénégalais. Peut-être qu’en cherchant bien, vous pourriez tout de même trouver quelque tombe.
Auquel cas, une sortie en groupe avec visite aux morts africains pourrait lui donner le sentiment qu’il a enfin une responsabilité qui consiste à défendre cette tombe, ce cimetière et les habitants qui le veillent.
Sur le coup, vous l’entendrez encore vociférer sur le sujet des soldats africains, mais peu importe cette apparence colérique, au fond, il aura fixé ses idées sur ce bout de terre et retenu qu’une tombe ne perdure que si tous les survivants la respectent.
Posons qu’a prirori tous les hommes du monde, à part quelques Diogène, ont besoin d’un totem.
Il y en a alors de deux sortes : les totems qu’on transporte avec soi (gri-gri, religion, kippa...) et ceux qui sont liés au sol.
En l’occurrence, concernant tous les enfants de France issus de parents immigrés, il faut les aider à construire leurs idéaux autour de quelque totem fixe (arbre, rocher, immeuble, monument)
Quand j’étais enfant, à Saïgon, je vivais dans l’enceinte de l’aéroport civil-militaire. Comme c’était juste après le départ des Français suite à Dien Bien Phu, nous vivions donc dans un contexte matériel très français.
Parmi les éléments français, (maisons art déco, avions Caravelle, voitures...) il y avait un truc que les français aimaient bien poser partout où ils allaient : Un poteau de 10 m de haut comportant des flèches indiquant les directions et distances des villes importantes de leur monde (dont Paris évidemment)
Pourquoi les Français avaient-ils édifié ce poteau indicateur sans aucune utilité matérielle ? Parce qu’il avait une utilité immatérielle. Il leur offrait de reconsidérer le centre de leur monde. Ce n’était plus Paris comme ils l’avaient appris à l’école, mais l’Indochine. En re-situant leur centre du monde à Saïgon, ils pouvaient réduire leur sentiment d’exil, leur nostalgie et du coup s’investir davantage dans le pays.
En un siècle de présence en Indochine, les Français qui y ont vécu, n’ont pas aimé le pays de la même manière. Au départ, ils n’y voyaient qu’une terre étrangère à exploiter. Mais au fil des générations et de l’édification des tombes de leurs parents, ils en sont devenus amoureux. Pareil en Algérie pour les Pieds-Noirs.
Je ne trouverais pas dommage que dans chaque collège, il y ait chaque année implantation d’un nouveau totem dont les flèches seraient confectionnées par les élèves. Les élèves grandissent, quittent le collège, se marient et un jour, repassent devant avec leurs enfants en leur montrant la flèche à laquelle ils ont participé.
Ce jour-là, ils achèveront leur long processus d’identification au sol.
Il y a mille déclinaisons possibles de ce principe.
Les tags sont la manifestation de ce besoin qu’on les gens de marquer une place de leur présence, immédiate ou transgénérationnelle. Les jeunes dont les parents ne sont propriétaires d’aucun lambeau de terre ne peuvent pas se sentir amoureux de l’endroit où ils vivent. Ils jalousent et vandalisent par dépit.-
Je vous remercie pour ces nombreux conseils et suggestions.Je compte travailler aussi sur les masques, il y a sans doute un élement d’appropriation. -
Faites ce que vous voulez mais de sorte qu’il y ait une trace et que cette trace ne perdure que grâce à la bienveillance des autres. Chacun se sent veillé, protégé par les autres dans la mesure où il aura participé à ce jeu collectif.
Exemple à peaufiner : Chaque élève doit apporter une boîte en carton dans laquelle il aura placé je ne sais quel message. Ces boîtes sont colorées en bleu cette année. On place ces bôites dans une benne, une entreprise vient récupérer, broie et en fait une pâte à papier (alors bleutée) avec laquelle on fera les couvertures d’un livre, p’tet le trombinoscope de tout le collège. Chacun finira l’année avec un livre dont la matière même provient de lui et considérera qu’il y a 500 autres élèves qui auront chez eux le même livre comportant une partie de lui.
Cette pâte peut aussi servir à fabriquer un crayon à mine.
C’est un totem moins enraciné que celui du poteau à flèches mais ça peut aider. -
L’adolescence est la période où se forgent les opinions, les choix de conscience.
Souvent, il se fixe sur un modèle qui peut être un écrivain, un sportif de renom, un aîné.
Parfois - et c’est le cas ici - il est rigide et intolérant. C’est son moyen de défendre un système d’idées encore fragile et peu cohérent.Dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’obsession paranoïde.
Il suffit parfois de peu pour qu’un enfant devienne brusquement un fou de dieu, un stal ou un maolâtre (période d’après guerre), un fanatique de la souche, un jusqu’au-boutiste de l’adoration absolue ou de la répulsion phobique.Il serait utile que ce jeune soit présenté à un psychologue scolaire qui l’aidera à se construire, à devenir un homme bien dans sa peau noire, à comprendre que la réussite personnelle passe par une relation de qualité avec les autres.
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En la circonstance, je crains que la personne ressource ne soit pas en mesure de prendre en charge cet élève. Présent une demi journée par quinzaine, vous pouvez apprécier son rôle quand il en a terminé avec toutes les oblgations liées à l’orientation ...Enseignement spécialisé certes mais spécialisé dans le manque de moyens !-
Racisme anti-blanc : l’arbre qui cache la forêt.
Il ne s’agit pas de nier qu’il peut exister à la marge un racisme anti-blanc en banlieue. Mais l’important est surtout de ne pas nier la réalité du racisme en France. Le racisme existe, et ce sont avant tout les « non-blancs » qui en sont victimes.
http://matthieulepine.wordpress.com/2012/10/03/racisme-anti-blanc-larbre-qui-cache-la-foret/
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Effectivement ce racisme tient à la marge, pas en terme quantitatif mais bien à la marge de nos villes, dans des quartiers entiers où il se developpe.Pas de manière aussi spectaculaire que pour ce garçon mais bien réelle cependant. Venez donc dans les collège de relégation sociale, écoutez simplement et nous en reparlerons.Celà ne m’empêche pas de proclamer avec vous que jamais le racisme n’a été aussi présent dans notre scoiété blanche. Arrêtons de toujours n’ouvrir qu’un œil. -
A la marge aussi au niveau de ces conséquences. Qu’un Blanc vienne nous raconter qu’il n’a pas eu un emploi en France parce qu’il était blanc, qu’on rigole !
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Bonjour Traroth,
Vous allez rigoler, mais des blancs recalé pour un emploi parce qu’ils sont blancs, il y en a un paquet. Si SOS Racisme veut faire du testing à ce propos il peut aller dans nombre de mairies et dans pas mal de grands groupes : il y a du boulot.Mais jamais un « blanc » n’ira ce plaindre à ce sujet : effectivement : il serait un « loser », un raciste même, autant se suicider ...Bon et puis la vérité est , à ce que j’en connais, que les discriminations « anti blanches » frappent essentiellement dans les emplois « subalternes » . Et pour l’avoir connue de « visu » , dans la promotion interne des cadres et agents de maitrise , pour des raisons qu’on pourra , si on veut, estimer « légitimes » : avoir des encadrements à la « couleur » des employés.Difficile d’estimer l’ampleur des discriminations réelles frappant les une et les autres (il me semble que l’INSEE parlait d’un delta de 6% entre « diversité » et blancs) , néanmoins qu’on soit noir, blanc, jaune, quand vous êtes exclu d’un emploi en raison de votre couleur de peau , vous ne le vivrez pas bien. Quant en plus vous n’avez même pas la possibilité d’en parler, ou de vous en plaindre, ça n’alimente pas la bonne humeur et l’estime que vous pouvez avoir pour le « concurrent »... -
Bonjour Matthieu,
Les enfants dont vous parler sur votre blog n’expriment pas à une réalité « vécue » pour la plupart, mais la réalité dont on les abreuve via les médias et via...votre propre discours.Si demain la Halde nous pond des clips où de « pauvres blancs » se font exclure d’un emploi (imaginons à AREVA) , ou refuser à l’entrée d’une boite de nuit (je peux vous indiquer des adresses), parce qu’ils sont blancs , le tout assaisonné de series télé où les méchants noirs sont bêtes et intolérants, le discours que vous tiendront ces enfants sera différent. Sans parler de ce que ces enfants entendent chez eux ....Pour illustrer à l’inverse j’ai une amie nommée prof dans le sud est, dans une région assez rurale ; elle est effarée par ce que lui sortent les éleves à propos du racisme. Entre les Roms qui ont saccagé le parc municipal pendant 2 semaines, le frére du copain tabassé par des maghrebins à la sortie d’une boite d’une nuit, les allocations familiales et ce qu’ils entendent à la maison (particuliérement gratinée quand il s’agit d’enfants de descendance pied noir) , la télé qu’on ne regarde plus ou ne croit plus parce que ce sont tous des « menteurs ».....A la maniére dont vous menez votre boulot vous concluriez qu’il existe un « racisme anti-blancs » extraordinaire en France, tout en admettant (avec un peu d’hypocrisie, sans doute) que « d’autres racismes peuvent exister ».Alors je crois qu’il faut raison garder et essayer d’avoir une perspective plus grande sur les choses, expliquer sans préjugés, quitte à ne pas toujours « se faire bien voir ». Faut du courage, et là effectivement c’est dur... -
Votre discours ds l’ensemble est assez juste, mais votre « tranquillité » quant au jugement que vous portez sur les uns et les autres concernant ce qui est arrivé à votre fille, vient de ce que vous pouvez rester au-dessus de la mêlée, par votre statut social et votre niveau intellectuel.
Sinon vous feriez un peu plus de « rentre-dedans », ne serait-ce que verbalement, comme d’autres ici.Vous dites avoir appris, en quelque sorte, à un jeune homme, que le racisme était chose partagée.Bien sûr. Mais si cela était si simple alors il suffirait qu’on s’affronte un bon coup à coup de « raciste toi-même » !Or si cela ne marche pas, si ces jeunes sont toujours aussi dé-boussolés, et deviennent de plus en plus violents, c’est surtout parce que le discours officiel ne cesse de mentir en même temps qu’il dit vouloir faire la vérité. Ce qui déstabilise, c’est le déni et le secret.entre autre le déni et le secret sur la guerre d’Algérie. L’Algérie elle-même en crève.Vous voulez une preuve ?Alors que vous concédez que ces enfants ne souffrent pas d’une réalité vécue, ms de celle dont on les abreuve, et que vous pointez le propre discours de Nabum,vous nous racontez qu’un enseignante de vos amies vous a raconté être effarée de ce qu’elle entend dans le sud-est, et que c’est « particulièrement gratiné de la part des enfants de pieds-noirs » ..Comme stéréotype de pensée, bien spécifique d’une bonne partie du corps enseignant, on ne fait pas mieux ! quelle est sa part d’imaginaire, à elle aussi, dans ce qu’elle rapporte là ? Pourquoi pas de pieds-noirs parmi les enfants vindicatifs ? Mais son imaginaire l’aveugle : les enfants de pieds-noirs, comme les enfants de harkis d’ailleurs, dans leur grande majorité, ils se taisent, parce que leurs propres parents ont eu leur parole amputée par le mensonge d’état qui les a broyés, sur les véritables victimes, et les véritables coupables.Ce secret sur la vérité de la guerre d’Algérie, ce déni de la réalité de ce qu’elle fut est bien pire pour l’assise des jeunes dans la société que les méfaits imputés à la colonisation.Le discours officiel dit que « Français » c’est mal. Il est donc tout à fait normal que ces jeunes le refusent : ils sont le symptôme vivant, et impuissants, du faux discours qui leur est servi.Que les menteurs, les hypocrites et les niais gavés à l’histoire falsifiée se mettent, les premiers, à être honnêtes, avant de faire semblant de se demander comment il se fait que les noirs et les arabes soient aussi méchants, finalement, que les blancs.On gagnera du temps et ça épargnera de la souffrance.Nabum,si vous êtes d’accord, je vous posterai sur ce fil dans les jours qui viennent le résultat d’une réflexion à partir de votre article, plus dépassionnée. -
Mon post s’adressait à LAZLO,
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Bonjour Voxagora,
Pour le petit jeune dont je pense avoir alimenter la reflexion, il est évident que ce ne peut être fait que dans une discussion bec à bec. Et puis le petit jeune était passionné, mais pas con. L’idée n’était pas dans le « raciste toi même », mais « dans le tous pareils » sinon le « dans le tous ensemble ».Evidemment que le calme que je garde tient beaucoup à mes « capacités financiéres » (malgré tout legéres), et surtout à une vie de famille trés unie.Je parlais de l’autre gamine blanche qui tournait « mal » : je n’ai aucun mal à imaginer le courroux de sa mére, sa rage....Celle de tous ceux qui sont exposés à ce type de situation sans avoir la moindre possibilité de sortir de ce piége. On peut d’ailleurs penser qu’une partie du vote FN se trouve là. Et je le comprends, même si je ne l’approuve pas.Pour mon amie qui enseigne en province, elle n’est pas du tout « baba cool ». La surprise qu’elle y a ressentie l’a mise en face de ses propres contradictions et préjugés, au point de remettre en partie en cause son expérience (10 ans d’enseignement à Aulnay dans le 93).Maintenant on fait tous ce qu’on peut en fonction de nos choix et experiences. Simplement il serait bon que tout ce discours victimaire porté par une partie de la gauche, les assocs « anti-racistes », et une partie de la droite cesse.A force de verser de l’huile sur le feu en permanence sur des tensions alimentées dans des soucis électoraux comme je l’ai vu à Paris et dans le 93, on créé la haine et le crime.Tous ces enfants sont français , et tous ont la même Histoire , qu’ils le veuillent ou non. Noirs ou d’origine hongroise, ils sont les descendants d’Astérix et du Sapeur Camembert, de Jeanne D’Arc et de Louis 15. Etre Francais c’est d’abord un état d’esprit, pas une couleur de peau, ou une religion.Pour imager LS Senghor était français jusqu’au bout des ongles, jusque dans sa « négritude » , ses passions et ses coléres, ses lâchetés. Il était président du Senegal.Peut être aussi faudrait t-il abolir la double nationalité, qui maintient dans une schizophrénie chronique tous ces descendants d’immigrés qui en fin de compte deviennent , non pas des « double nationalité » ou pire des « demi nationalité », si j’ose dire.La double nationalité était sans doute concevable quand elle représentait 1 ou 2% de la population. Aujourd’hui , si on considére que tous les « nouveaux francais » ont la double nationalité , on doit en être à 12 ou 15% ....Et pour en revenir à mon exemple, tout le monde n’est pas Senghor. Et même on peut se demander si un Senghor serait possible aujourd’hui. Aurait t-il simplement envie « d’être » francais, dans un pays qui se méprise, se déteste, et se serait désigné à lui comme son bourreau ? -
Ce racisme ne tombe pas du ciel, et il serait effectivement intéressant de savoir ce que ce gamin subit ou a subi pour devenir ainsi.
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@Tr aroth,
Chez Hitler non plus le racisme ne tombait pas du ciel. Que le môme ait dû des soucis c’est l’évidence. Qu’il ait une telle attitude n’est certainement ni normal, ni légitime. -
Ai-je affirmé une telle chose ?
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@ C’est Nabum
Ce jeune homme de 14 ans qui semble gravement perturber vos cours par ses réflexions intempestives, ce n’est pas un sénégalais, c’est un Français, selon toutes vraisemblance, né en France donc d’origine française et de nationalité française.Cet adolescent français fréquente un collège français dont les locaux et le personnel sont payés à grands frais par la République française, et donc en définitive par des contribuables français, qui se moquent totalement de savoir si cet adolescent se sent plus sénégalais ou musulman que Français.En se comportant comme il le fait, il empêche d’autre adolescents français, et peut-être quelques adolescents étrangers qui fréquentent vos cours, de bénéficier dans de bonnes conditions de votre enseignement, qui, sans ses interruptions intempestives, se déroulerait sans anicroches.Par conséquent, le seul remède aux perturbations engendrées par cet élève, c’est l’application stricte d’un procédé ancien et qui semble oublié de nos jours, qui s’appelle la discipline.Lorsque j’étais au collège ( environ de 1968 à 1970 ), les choses étaient extrêmement simples : un élève qui interrompait sans motifs valables un prof pendant ses cours se prenait automatiquement un devoir supplémentaire inscrit sur le carnet de correspondance , à faire signer par les parents, ce qui signifiait automatiquement une engueulade parentale. La deuxième fois, c’était deux heures de colle le mercredi ou le samedi après midi, au bout de trois fois deux heures de colle, c’était un avertissement, au bout de deux avertissements, c’était le conseil de discipline, ( dans lequel il n’y avait à l’époque aucun représentant des parents d’élèves ) ce qui signifiait presque automatiquement l’exclusion, laquelle était le plus souvent définitive, et parfois seulement d’une semaine.Cet élève qui perturbe vos cours par des réflexions oiseuses en réalité « essaie de se rendre intéressant ». Or ce qu’il a à dire n’est pas intéressant, et par conséquent, tenter de dialoguer avec lui comme vous le faites est contre-productif, parce que cela imprime dans son esprit l’idée fallacieuse que ce qu’il dit est intéressant, puisque vous prenez la peine de lui répondre. Cela imprime aussi dans l’idée des autres élèves que pour être pris en considération, le moyen le plus efficace est de contester l’autorité du professeur.En essayant d’argumenter, non seulement vous ne l’aidez pas, mais pendant ce temps là, vos autres élèves n’apprennent rien, alors que l’acquisition du savoir est la seule raison de leur présence au collège, et également la seule raison du financement de ce collège par le peuple français.Il vous faut donc, ainsi que vos collègues qui sont en charge de cet enfant, et également le conseiller d’éducation et le proviseur, appliquer à cet élève une politique de discipline stricte. Quand il aura passé plusieurs mercredi après midi en colle, il se calmera, ou sinon il sera exclu.La véritable question est donc celle-ci : pourquoi votre collège n’applique pas une discipline stricte à cet enfant qui, vous le dites vous-même en fin d’article, fait régner la terreur sur la classe ? N’est-ce pas par peur de passer pour un raciste ou par culpabilité inconsciente : ? Administrer des sanctions méritées à un élève n’a pourtant rien de raciste, quelle que soit sa couleur de peauVous me direz que vous seriez sans doute alors dans l’obligation de trouver un nouveau collège pour cet élève après son exclusion, ou bien qu’il n’y a pas assez de surveillants pour les heures de colle . Ne serait-il pas une réforme prioritaire de l’éducation nationale que de responsabiliser les parents à ce sujet ? Ce devrait être à eux de trouver un nouveau collège pour leur fils exclu, et non à l’institution scolaire. Par ailleurs, un élève exclu de trois établissements d’enseignement devrait être considéré comme inéducable et dégagé de toute obligations scolaires à partir de l’âge de 14 ans, les parents se voyant dans ce cas définitivement privés de la quote-part d’allocations familiales correspondant à cet élève.L’Education nationale n’est pas et ne saurait-être une entreprise compassionnelle. Son seul but est l’acquisition du savoir par les élèves, et elle doit sanctionner sans la moindre faiblesse les élèves qui refusent, quelles qu’en soient les raisons, le savoir.-
Il y a du vrai dans ce que vous dites, docdory. Mais nous ne connaissons pas suffisamment bien la manière dont ces cours ce déroulent pour en être sûrs...
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Romain Desbois 25 octobre 2012 09:46Oui Traroth, c’est juste. Nous ne pouvons juger à partir d’une seule version des faits (sans mettre en doute la version de l’auteur :/) )
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« pour que ce garçon comprennent enfin que le vivre ensemble est possible et que noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d’eau .... »
Ben voyons ... On sera en guerre civil ( si on y est pas déjà ) depuis longtemps que les bobos continuerons à nous expliquer qu’on peut tous « vivre-ensemble » et qu’il faut continuer à laisser venir des immigrés et chanter ensemble du Nougaro pour montrer qu’on s’aime. On croit rêver.Votre « vivre-ensemble » est une utopie irresponsable qui créé de plus en plus de malheur. L’immense majorité des pays multi-ethniques dans le monde sont en guerre civils, c’est un fait, et apparemment la France, vu les tensions actuelle, ne va pas échapper à la règle. Nier cette réalité et s’entêter dans une expérience qui est en train de mal tourner c’est criminel.Que le grand patronat s’entête dans l’immigrationisme, je veux bien, ces gens ne pensent qu’à payer leurs employés le moins cher possible, mais les bobos, eux, sont vraiment les idiots utiles de la catastrophe qui vient.-
On ne parle jamais des parents... et pourtant ils sont le socle, le ciment d’une bonne intégration qui peut briser net la tentation de repli sur soi et donc le communautarisme...
A 14 ans, en plus en pleine adolescence, on a tendance à voir le monde sans nuances.. à chercher une cause à laquelle se vouer et ce, avec d’autant plus d’intransigeance que le caractère est « entier »...
et comme on est très malin aussi à cet âge là, on peut utiliser sa différence, en l’occurence sa couleur de peau pour se conduire de manière détestable en prétextant un racisme, un rejet fantasmé (dés lors qu’il est considéré comme généralisé).. espérant en tirer une certaine impunité.. cela peut cacher aussi la souffrance d’un élève qui serait en échec scolaire (comment sont ses résultats ?)
A part si ce môme vit en vase clos, dans un contexte familial, social peu porté à l’ouverture aux autres, il ne peut que constater que ce qu’il considère comme un dogme ne correspond pas à la réalité...(tous les « blancs » ne sont pas racistes, loin de là)
Mais cette prise de conscience l’obligerait à être en porte à faux soit avec sa famille, soit avec son entourage « amical » bref avec ceux qui le conforte dans ces idées... peut être même que ce changement sera vécu comme une trahison... D’ou la nécessité il me semble de demander une enquête sociale et/ou d’entrer en contact avec ses parents.
il est d’autant plus dur de ne pas entrer dans son jeu, de faire preuve de fermeté qu’associations et médias s’emparent du moindre mot, du moindre fait « qui pourrait être mal interprêté », obligeant les gens et les profs à en quelque sorte « marcher sur des oeufs »... d’autant plus que les violences physiques qui leur sont infligées parfois n’incitent plus trop au dialogue...
ces associations d’ailleurs produisent souvent l’effet inverse de celui recherché..elles renforcent un racisme qui a toujours existé, existera toujours même en légiférant à tour de bras...
un monde parfait, ca n’existe pas.-
Je crains malgré tout qu’il a plus à craindre des racistes de l’autre camp que des antiracistes eux aussi bien responsables.Faut-il toujours être d’un camp ? -
Très beau texte, hymne à l’art d’exister.
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il y a tout de même un hic et de taille.. si jadis les mômes faisaient aussi tourner leurs enseignants en bourrique, ils étaient bien moins nombreux qu’aujourd’hui, il y avait également beaucoup moins de dépression chez les profs, rarement de la violence physique et encore moins de (prétendues) revendications identitaires ou religieuses en milieu scolaire...
si les sociologues pouvaient se mettre d’accord sur les causes de ce « mal être » on pourrait peut être y remédier... sans pour autant en revenir à la baguette sur les doigts/ les fesses ou au tirage d’oreilles... (choses courantes quand j’étais môme, même au collège jusque dans les années 70)-
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Nabum
Je m’étonne que personne ne remarque votre question vers la fin de l’article :« Quelles sont les effets de l’endoctrinement religieux qu’il subit ? »
Endoctrinement religieux, ce n’est plus une question de racisme. Ce garçon a déjà dépassé ce stade. Son lavage de cerveau est bien avancé par un prédicateur fondamentaliste.
Il ne fait plus dans le racisme mais commence sa guerre sainte.Vous avez en face de vous le produit d’un manipulateur d’une incroyable efficacité, qui sait très bien mettre en évidence toutes les contradictions de notre société (ex : liberté vestimentaire et interdiction du port du voile). C’est pour cela qu’il est a l’affut de chaque prétexte pour attaquer sur ces contradictions comme l’emploi de « noir » ou « blanc » dans des phrases banales.
Que va-t-il devenir ?
Il fera des voyages en Europe, visiter d’autres salles de prière, il partira ensuite en terre de djihad vers le Mali sans doute.Et morice pourra nous écrire une série d’article sur son parcours.
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Laurent
Poser le problème c’est aussi ne pas tomber dans un racisme anti islam mais se prémunir des actions réelles et souterraines des ultras si dangereux. -
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Mouais, on connais le refrain, c’est pas sa faute, c’est la faute de la société qui est responsable de son « mal être ».........
Voulez vous que je vous raconte mon enfance jusqu’à l’age de 10 ans ?
L’eau courante et l’électricité à la maison vers 7 ou 8 ans, pas d’alloc, mangeait pas toujours à notre faim, le maitre qui nous massacrait les doigts au moindre mot de corse qu’il entendait (instit qui était lui aussi Corse), etc...
Mon père n’avait qu’une idée en tête, c’était que l’on s’élève dans la société, et nous forçait à travailler dur. Oui, on était pauvres.
Lorsque nous sommes arrivés sur le continent, par obligation et non par choix, même pas la peine d’imaginer une seule seconde qu’il soit allé voir l’instit ou le prof pour lui reprocher de faire du racisme anti corse si on avait de mauvaises notes....
C’est vrai qu’à l’époque on avait pas toutes ces assoc qui étaient là pour nous apprendre la haine de la France en nous répétant en permanence qu’elle nous devait quelque chose et qu’elle avait profité de nous...
J’imagine le niveau des élèves de la classe, qui eux voudraient bien travailler, avec de tels abrutis qui foutent le bordel...
Le temps et l’argent qui pourrait servir à autre chose plutôt que de les gâcher à nous encombrer de tels individus dont il ne faut rien attendre.......
Et oui, il est « français », ça montre une fois de plus qu’il faut choisir avec soin à qui donner la nationalité....parce que après il faut gérer ces gens là...-
Relisez et trouvez moi la référence !C’est si facile de venir vomir quand on a bu ailleurs ... -
Bonjour l’auteur
Vous nous présentez un beau mais difficile combat pédagogique, très symbolique de ce qui se passe dans de très nombreuses classes.
Je pense que vous êtes conscient que, à l’extérieur de votre classe, de nombreux adultes travaillant dans différents domaines, politique, journalisme, philosophie, histoire, justice, associations diverses … mais aussi enseignement comme vous, et qui devraient agir dans le même sens que vous sont en réalité vos pires adversaires dans ce combat : beaucoup répètent inlassablement à votre élève installé dans son refus égoïste du bien vivre-ensemble… que c’est son attitude qui est la bonne. Ils lui font évidemment beaucoup de mal.
C’est une caractéristique de la génération : beaucoup sont fiers d’agir contre la solidarité et la citoyenneté et, pour être plus précis encore, moi qui suis de gauche je suis obligé, à ma grande honte, de constater que bon nombre de ces démolisseurs se disent de gauche !
Courage et merci. Si demain nos enfants et petits-enfants ont tout de même une vie paisible, citoyenne et solidaire ils vous devront beaucoup, à vous et aux autres enseignants de votre trempe.
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Grand merciSachez que ce n’est pas simple pourtant car dans la maison, autour de moi, je vois aussi beaucoup de gens qui renoncent ! -
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Salut Nabum,
Et oui, pourquoi le racisme n’existerait que d’un côté ?
Décidément, c’est le sujet à la mode.
Un jeu de cons comme le disait Bernard, auquel je répondais avant de venir par ici.
Rien de changé sous le soleil.
Il brûle toujours les planches et les planques.
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L’enfoiré
Ai-je prétendu cette contre vérité qu’il est pourtant de bon ton de démentir quand on est de gauche ? -
« quand on est de gauche ? »
Ai-je prétendu cela quelque part ?
Ni de gauche ni de droite. Je travaille en courant alternatif, en triphasé parfois aussi.Maintenant, je ne vois pas où est le rapport avec ce que j’ai dit plus haut.
Moi, je répondais à votre article dans lequel il n’y avait aucun lien avec un parti politique.
A mon avis, du moins.
Mais si j’ai manqué quelque chose dites-le moi. -
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Ce petit crétin qui fout une ambiance de M.... dans sa classe, il faudrait le mettre en contradiction avec les autres élèves.
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Il faut qu’il comprenne qu’il a les mêmes chances que les autres de réussir. Je veux dire : ses études (au moins). Des profils comme lui mais assagis on en voit à la fac et ils ne sont pas moins bons que les autres.
Il est évident qu’il se croit victime d’une grande injustice, peut-être en rapport avec le parcours de ses parents. Il faut aussi qu’il se trouve un exutoire, du sport ou alors écrire et chanter du rap. Evidemment pour l’enseignant (et les autres élèves) c’est la galère, et je compatis. Il faut aussi établir un rapport de force basé sur la logique du respect de l’autre. S’il dépasse certaines limites il faut pouvoir rencontrer ses parents et qu’il le perçoive comme autre chose qu’un acte punitif.-
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« ..Pas en Segpa hélas !... »
euh « segpa », le mot je comprend.. mais c’est votre réponse à joelim que je ne comprends pas.. ??
d’ailleurs je me demande si joelim lui même.. ??..
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à Nabum.
Vos reflexions, vos remises en question vous honorent, mais je me demande si vous n’avez pas simplement à faire à un petit crétin, qui aurait été SS dans les années 30..
Vouloir faire rentrer une pièce carrée dans un trou rond..
Laissez tomber, à moins que vous ne soyez redevable de quelques pénitences....
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Vous ignorez sans doute ce qu’est devenu le rapport de force dans nos classes. Si je le laisse dans cet état, il va pourrir tous les cours ...et plus rien ne l’empêchera sauf un conseil de discipline qui lui permettra d’aller semer la panique ailleurs. -
Mais Nabum, pourquoi voulez vous assumer la responsabilité du massacre qu’a été l’éducation de ce gamin.. ?
Votre ministère s’intitule Education Nationale, mais vous n’êtes pas son éducateur, vous n’en avez pas les moyens (matériels j’entends), vous êtes un des éléments de son éducation (l’instruction), le maitre d’oeuvre de son éducation est son responsable légal..
C’est tout..Conseil de discipline .. ?? et alors... il n’est pas au biberon..non ??
Il est bien capable de faire des choix ??S’il préfère avoir son nom dans les faits divers, plutôt que dans la liste des reçus au bac..
et bien bye..bye.. -
Parce que je suis ainsi à toujours vouloir faire des miracles Un reste de mon éducation chrétienne sans doute ! -
Je vous souhaite de tout coeur de réussir ...
mais vous voyez que mon « pénitence » du début, n’était pas si faux...
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Bonjour, vous lui ferez lire et commenter votre papier, et les commentaires, plus les suivants.. vous êtes bien enseignant ?
Vous pourrez lui rappeler quelques points incontestables de l’histoire des bipèdes, édifiants, pour comparaison, les arabes tradant l’ébène jusqu’ à maintenant quasi....des spécialistes en la matière, des commerçants body shoppers hors pair, impitoyables.Et puis les frères noirs, amenant les frères noirs à la côte, déjà enchaînés, tout préparés, où les attendaient les blancs, très-prudents, les blancs.. transporteurs et commerçants eux-aussi, pas de taille à faire eux-même le sale boulot loin dans les jungles, pas fous ces salauds..Il leur en a fallu de l’aide !Et puis, 30 000 esclaves chrétiens à Alger en 1830.. vous contestez ?Et puis, les morts des conflits en cours, à la louche, dix millions au compteur qui coure toujours.. Blancs, bleus, blacks, gris, jaunes, beurres, toutes les races à l’étriperie.. qui s’aiment pas.Et puis mes grand-pères, disparus à la der des der comme 20 millions d’autres glandus..On s’en fout direz-vous..Oui.. mais si vous lui dites pas tout ça ? Comment qui comprendra ?C’est pas parce qu’il a la pelure telle ou telle couleur, qu’il est comme ça, con malheureux, qu’il « subirait » violence - ou l’infligerait - c’est un déclassé, formaté révolté, acculturé crasse, déporté de façon scandaleux, pb purulent créé par les capitalistes, et qui sert bien la cause globale du capitalisme, du NOM..Comme disait Ferdine, y’a qu’un rideau de fer, un seul : entre les riches et les pauvres, les nantis les glandus, les puissants les impotents..Entre fortunes égales, les différences de races, de religions, de point de vue ne sont que vétilles. Regardez Bama, le président, Nobel.Vous nous avez décrit - brillamment - un cas social.. qu’on devrait traiter comme tel.-
Jamais je ne lui ferai lire les commentaires !Ce billet n’est qu’un cas d’école (exastement) et non une généralitéMaintenant chacun ratiocine comme il l’entend, moi le premier ... -
Je pense que si le marmot n’est pas content et ne sent pas chez lui en France, il n’a qu’à retourner sur la terre de ces ancêtres. Au moins quelqu’un comme Kemi Seba a eu cette démarche et pour cela je le respecte. Vous me direz que ce n’est qu’un gamin mais à l’esprit déjà sacrément pollué, de la graine de racaille. Je salue vos efforts pour essayer de le ramener à la raison, même si à mon avis un bon service civique ou militaire pourrait le redresser un peu. S’il n’aime pas la France, je compte sur elle pour qu’elle le lui rende bien. J’aime la cohérence dans les idées. Enfin on verra si dans quelques années il aura la même logique, ce dont je suis presque sûr. Avec des SOS racsisme par ci, le CRAN par là, le MRAP et ces autres groupes qui estiment qu’ils doivent coloniser l’Europe comme certains pays européens notamment France et Belgique ont colonisé leurs ancêtres, il a de quoi faire le coq, le poussin. Son énergie pourrait y être utilisée, je l’espère dans le bon sens.
Venons-en au racisme. Pour avoir pas mal roulé ma bosse c’est un mal universel. Même entre noirs on parle parfois de races, c’est dire. Un de mes amis noir ivoirien voulait épouser une fille malienne, il n’a pas pu parce que d’un on le considérait pas comme malien et de deux il n’était pas de l’ethnie de la jeune fille. Ce qui veut dire que même s’il avait été malien on aurait considéré qu’il n’appartenait pas à la race de cette jeune demoiselle. Vous imaginez un peu. Pourtant mon ami est originaire du Mali. Ces ancêtres ont quitté le Mali 3 siècles plus tôt. En fait les africains noirs sont très racistes et bourrés eux aussi de préjugés. Les métis comme moi l’ont appris à leurs dépens. Je respecte le combat de quelqu’un comme Kemi Seba qui a un projet panafricain mais je lui souhaite bien du courage.
Pour revenir à votre jeune poussin, faites lui comprendre qu’il n’a pas à idéaliser la race noire et qu’il ferait mieux s’il est un homme de sortir de cette logique de victimisation qui est nauséeuse et sans avenir. Qu’il fasse preuve de dignité et de fierté dans le bon sens du terme. S’il veut mettre en avant sa peau noire qu’il le fasse intelligemment. Je ne crois pas qu’il soit trop jeune pour comprendre cela. Évidemment il faudrait peut-être mieux que ce soit quelqu’un qui a la même couleur de peau que lui, qui lui dise ça.-
Heuuuu......sur « la terre de ses ancêtres », ils lui donnent des allocs ?
Non, je suis sur que non, donc..........................on reste chez les vilains racistes !! -
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@ Arafel
C’est se comporter comme une larve indigne. Les communautés qui aiment geindre pour se faire « dédommager » il y en a marre. Le seul moyen de se faire respecter est d’être fort et digne, sinon on vous piétinera toujours. Son comportement est un comportement de larve et d’esclave, un pantin qui se fera manipuler alors que le français de base n’est pas son ennemi. Le français de base aussi aspire à vivre dignement, seulement il faut ôter ses préjugés grossiers pour comprendre cela. Comme toute larve il mendiera... Pfff...
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lulupipistrelle 24 octobre 2012 18:59J’ai lu votre article, mais pas tous les commentaires...
Votre expérience me rappelle mes années d’étudiante, où des condisciples d’origines aussi diverses que marocaine, corse, italienne etc... avaient des comportements ressemblant à celui de votre jeune élève...
Yang a sans doute raison, ce garçon relève de la psy... bon, Yang est médecin mais pas psy, toutefois l’histoire de ce grarcon est vraiment inquiétante...Il n’est pas raciste, il est très perturbé... Comme son milieu ne doit pas être d’un grand secours, ne pouvez-vous pas contacter vous-même des professionnels via la médecine scolaire ?
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Lisez les commentaires, il y a de quoi en envoyer certains consulter YangIl est certes perturbé mais il a aussi une profonde haien pour les français, c’est ce qu’il exprime de manière précise.Mais nous parvenons maintenant à en discuter. Ça peut le pertuber ? -
lulupipistrelle 24 octobre 2012 19:40Bien sûr, chaque cas est unique... mais enfin avec le recul je ne peux m’empêcher de trouver des points communs entre votre élève, sa haine viscérale et pathologique, et une fille que j’ai connue, puis croisée de loin en loin, pendant des dizaines d’années... Complètement folle.
Vous avez une idée de l’histoire familiale de votre élève ?
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lulupipistrelle 24 octobre 2012 19:48Je ne nie pas le racisme, d’où qu’il vienne.. mais ce peut-être aussi une posture...
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On ne peut faire de diagnostic à distance, mais il est curieux tout de même de voir un jeune verbaliser en permanence son hostilité que vous qualifiez de racisme
Beaucoup de jeunes ne disent pas grand chose et passe à l’acte, ça fini par un coup de couteau
Celui là à -t-il déja cogné des blancs ? Ou reste-t-il au niveau de la provocation ?
Soit il veut se rendre intéressant vis à vis de son public, soit il souffre, mais de quoi ?
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Nabum
"Poser le problème c’est aussi ne pas tomber dans un racisme anti islam mais se prémunir des actions réelles et souterraines des ultras si dangereux."J’espère que vous ne croyez pas anti islam. Les musulmans eux même dénoncent cette dérive quasi mafieuse et sectaire. Mais ces ultras savent très bien ne pas quitter la légalité et pousser des plus faibles d’esprit de faire les pires actes à leur place.
J’ai peur pour vous qu’ils aient trouvé une proie, déjà bien reformatée. Je souhaite me tromper sur son cas.
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racisme anti islam
L’islam est une race pour parler de racisme ?
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Arofel
On devrait parler d’austracisme mais comme bien souvent les mots compliqués énervent les esprits simples et ce billet fort simple a énervé bien des gens compliqués ! -
Il faut cesser de répéter la monstrueuse assimilation politicienne et journalistique entre islamophobie et racisme. -
le SEGPA ne servent à rien et coûtent chers... l’apprentissage chez un patron avec alloc à la clef (assiduité) serait bien plus efficace pour calmer tout le monde.
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Monsieur Dornet
L’éducation Nationale ensuite ...Ah que vous baillez bien quand il s’agit d’exclure. Curieusement, les artisans ne veulent pas de ces gamins n’ont plus.Et si vous criiez des camps de travail forcé pour eux ? -
@l’auteur
Avant d’aller chercher à extirper le « racisme » chez un enfant noir de 14 ans, en tant qu’enseignant, vous devriez d’abord commencer par extirper votre propre racisme dont votre texte est empesté. Le comportement de votre élève est plus digne que votre comportement, car l’élève est franc, direct et sincère. Par contre, vous, vous êtes un hypocrite, un menteur, un vrai raciste, un vieux raciste, un raciste chevronné. Par exemple, vous préférez aller rechercher des extraits de Léopold Sédar Senghor pour expliquer la négritude. Or, Senghor est un imposteur de la négritude, un blanc à la peau noire, un bounty, un nègre complexé, monté de toute pièce par le racisme anti nègre pour faire de l’ombre à Aimé Césaire, le Nègre Fondamental, le Père de la Négritude. Ce ne sont que des gougnafiers à la Senghor qui servent de modèles à nos enseignants. Et ce sont ces modèles pourris que les enseignants, dans nos écoles, inculquent à la jeunesse, la jeunesse noire en particulier. L’on mesure tout le calvaire que nos enfants, confrontés à de tels repères déroutants martelés par des enseignants grognons, subissent dans l’école de la république sensée former des jeunes futurs citoyens. Il faut au contraire louer la résistance héroïque de ce jeune élève martyrisé par un enseignant à l’évidence pervers, corrompu et manipulateur dont on peut douter de la sincérité de la fable qu’il raconte et qui, sous-couvert de l’anti racisme, alimente la thèse gondolée du « racisme anti-blanc ».
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@Mwana
C’est pas possible, c’est vous le pére de ce gamin ? Dans ce cas tout s’explique. -
C’est si facile !Venez donc nous faire un exposé de la bonne parole. Même dans ce domaine, je suis dans l’erreur. -
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marrant le discour « le negre ceci cela » ce monsieur à cour d’argument use exactement de l’attitude du gamin « qui lui a cette excuse » pour se victimiser et pouvoir vomir sa haine .
« Il faut au contraire louer la résistance héroïque de ce jeune élève martyrisé »
yep on rappellera qu’au tchad au sénegal ect beaucoup d’enseignants usent utilement et à mon sens pedagogiquement de la férule pour rappeler aux éleves que leur resistance
à l’éducation et au respect des valeurs est vaine.J’ai cotoyé quelques temps un institeur honorable courageux lui et devoué à son peuple n’ayant pas fuit vers l’occident « cest un tchadien de
de Gouro » la contestation n’est pas l’usage dans ma classe" me disait il yep et la badine
sur son bureau n’etait pas symbolique !ben des peres de familles s’appuyaient des heures
de brousse pour amener leurs momes à l’éducation.
Nous avons avec mr Mwana Mikombo la parfaites illustration de l’intellectuel africain
vomissant sa haine de l’occident et de ses peuples et cultures mais ici cul bien au chaud jouissant du confort et de la manne occidentale.Incapable de retrousser ses manches
et de rejoindre ses freres qui souffrent et survivent dignement dans l’enfer concocté par leur tyranneaux locaux qu’in fine des Mwana Mikombo critique faiblement à distance quand ils ne les servent pas.Son discour in fine est revelateur que les races sont égales dans la veulerie la pleutrerie et l’absence de vergogne ainsi que de la rigueur intellectuelle.
Asinus : ne varietur -
Vous l’avez démasqué !Moi qui voulait emmener ma classe au Musée d’Orsay ! Notre ami dans une colère noire va encore me tomber à bras raccourcis dessus !Je vais pourtant essayer de l’inscrire dans notre section ... -
Je dois aussi reconnaitre qu’il y a pas mal de malades parmi les commentateurs, tant racistes qu’antiracistes et ils n’ont pas 14ans
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