Ce jeune homme de 14 ans qui semble gravement perturber vos cours par ses réflexions intempestives, ce n’est pas un sénégalais, c’est un Français, selon toutes vraisemblance, né en France donc d’origine française et de nationalité française.
Cet adolescent français fréquente un collège français dont les locaux et le personnel sont payés à grands frais par la République française, et donc en définitive par des contribuables français, qui se moquent totalement de savoir si cet adolescent se sent plus sénégalais ou musulman que Français.
En se comportant comme il le fait, il empêche d’autre adolescents français, et peut-être quelques adolescents étrangers qui fréquentent vos cours, de bénéficier dans de bonnes conditions de votre enseignement, qui, sans ses interruptions intempestives, se déroulerait sans anicroches.
Par conséquent, le seul remède aux perturbations engendrées par cet élève, c’est l’application stricte d’un procédé ancien et qui semble oublié de nos jours, qui s’appelle la discipline.
Lorsque j’étais au collège ( environ de 1968 à 1970 ), les choses étaient extrêmement simples : un élève qui interrompait sans motifs valables un prof pendant ses cours se prenait automatiquement un devoir supplémentaire inscrit sur le carnet de correspondance , à faire signer par les parents, ce qui signifiait automatiquement une engueulade parentale. La deuxième fois, c’était deux heures de colle le mercredi ou le samedi après midi, au bout de trois fois deux heures de colle, c’était un avertissement, au bout de deux avertissements, c’était le conseil de discipline, ( dans lequel il n’y avait à l’époque aucun représentant des parents d’élèves ) ce qui signifiait presque automatiquement l’exclusion, laquelle était le plus souvent définitive, et parfois seulement d’une semaine.
Cet élève qui perturbe vos cours par des réflexions oiseuses en réalité « essaie de se rendre intéressant ». Or ce qu’il a à dire n’est pas intéressant, et par conséquent, tenter de dialoguer avec lui comme vous le faites est contre-productif, parce que cela imprime dans son esprit l’idée fallacieuse que ce qu’il dit est intéressant, puisque vous prenez la peine de lui répondre. Cela imprime aussi dans l’idée des autres élèves que pour être pris en considération, le moyen le plus efficace est de contester l’autorité du professeur.
En essayant d’argumenter, non seulement vous ne l’aidez pas, mais pendant ce temps là, vos autres élèves n’apprennent rien, alors que l’acquisition du savoir est la seule raison de leur présence au collège, et également la seule raison du financement de ce collège par le peuple français.
Il vous faut donc, ainsi que vos collègues qui sont en charge de cet enfant, et également le conseiller d’éducation et le proviseur, appliquer à cet élève une politique de discipline stricte. Quand il aura passé plusieurs mercredi après midi en colle, il se calmera, ou sinon il sera exclu.
La véritable question est donc celle-ci : pourquoi votre collège n’applique pas une discipline stricte à cet enfant qui, vous le dites vous-même en fin d’article, fait régner la terreur sur la classe ? N’est-ce pas par peur de passer pour un raciste ou par culpabilité inconsciente : ? Administrer des sanctions méritées à un élève n’a pourtant rien de raciste, quelle que soit sa couleur de peau
Vous me direz que vous seriez sans doute alors dans l’obligation de trouver un nouveau collège pour cet élève après son exclusion, ou bien qu’il n’y a pas assez de surveillants pour les heures de colle . Ne serait-il pas une réforme prioritaire de l’éducation nationale que de responsabiliser les parents à ce sujet ? Ce devrait être à eux de trouver un nouveau collège pour leur fils exclu, et non à l’institution scolaire. Par ailleurs, un élève exclu de trois établissements d’enseignement devrait être considéré comme inéducable et dégagé de toute obligations scolaires à partir de l’âge de 14 ans, les parents se voyant dans ce cas définitivement privés de la quote-part d’allocations familiales correspondant à cet élève.
L’Education nationale n’est pas et ne saurait-être une entreprise compassionnelle. Son seul but est l’acquisition du savoir par les élèves, et elle doit sanctionner sans la moindre faiblesse les élèves qui refusent, quelles qu’en soient les raisons, le savoir.