Bonjour Mr Colignon,
Le problème dans cette affaire, c’est que les experts se sont prononcés clairement de manière négative en ce qui concerne les risques de secousses importantes, allant jusqu’à inviter les gens à rentrer à la masion boire un coup (si j’en crois les gazettes...). Disons qu’ils ont pris l’affaire à la rigolade.
Cependant lors du procès, il se défendent en argumentant que nul ne peut savoir avec certitude (fut-il sismologue ...). Cela veut dire que d’une certaine façon il reconnaissent leur incompétence a posteriori, faute d’avoir voulu la reconnaître a priori. Quelques personnes ont en fait payé de leurs vies leur foi en la science.
En fait seule une réponse probabiliste eut été acceptable, fondée elle-même sur des statistiques relatives aux conditions précédent les séismes majeurs. De quelle masse d’informations dispose-t-on en réalité ? En Californie la terre tremble souvent un peu, on sait qu’un séisme d’une grande ampleur se produira sur la faille de San-Andreas pouvant engloutir de nombreuses zones habitées, mais nul ne peut dire quand car ces phénomènes se produisent sur une échelle de temps cosmique pour laquelle il y a peu de différence entre 1 heure et un siècle et non sur une échelle de temps humaine où une différence de quelques heures est importante pour se mettre à l’abri.
Ce que je reproche aux scientifiques dans cette affaire c’est leur manque de modestie. Cependant les administratifs et les politiques préfèrent toujours les solutions apaisantes car ils ne sont jamais en mesure de gérer des situations de crise véritable. Les politiques trouvent donc toujours une ’caution’ scientifique pour justifier leur incurie, quitte ensuite à se retourner contre elle, ce que nous voyons encore en Italie.
Nous avons vu cela en France lors du désastre de Tchernobyl.