@Surya
Cette étude est ce qu’elle est : une étude par activité socio professionnelle.
Et donc même si l’étude n’a pas été étendue aux fonctionnaires d’Etat, on ne peut pas nier que l’Education est le secteur où l’on se suicide le moins.
Partant de cela que peut on considérer pour dire que ce qui s’applique à un enseignant de droit privé dans un centre d’apprentissage ne s’appliquerait pas à un enseignant de LEP ?
Comment pourrait on imaginer une sous évaluation coupable du taux de suicide par la non intégration des populations qui sont titulaires de leur poste, qui effectuent le moins d’heure de « face à face » ? Même avec beaucoup d’imagination j’ai du mal.
Sauf à considérer que le contrat privé à durée déterminé, mal payé, passé avec une officine de l’IUMM, permet un meilleur épanouissement qu’un contrat à vie, pas beaucoup mieux payé mais un peu, passé avec l’Etat.
Je transmets immédiatement cette information à Mme Parisot !!!
D’autre part j’attire votre attention sur la médiatisation de la mort de cette enseignante.
A chaque suicide dans l’EN, nous avons un article sur AV.
Si je prends une hypothèse basse, les adhérents de la MAIF aux risques des métiers de l’enseignement, ce qui élimine de fait les gardiens d’établissements, les femmes de ménages, etc... qui pourtant devaient entrer dans le calcul pour la catégorie « education », j’ai environ 500 000 profs actifs... Avec un taux de suicide de 16/100 000, taux que vous jugez sous-évalué, on devrait donc avoir au minimum 80 suicides par an. Et donc 1,5 articles sur AV par semaine.
Or ce n’est pas le cas.