Mort d’une enseignante...

On a des difficultés à se l'imaginer mais en France, le travail peut tuer et amener des gens au suicide : le métier d'enseignant n'est pas épargné par ce phénomène et l'actualité nous prouve, une fois de plus, les difficultés et les souffrances inhérentes à ce métier. Une enseignante d'un lycée professionnel de Béthune dans le Pas-de-Calais est décédée dimanche, après une tentative de suicide liée à des conditions de travail difficiles. "Mariée et mère d'un garçon de 14 ans, l'enseignante âgée de 48 ans a passé une semaine dans le coma après sa tentative de suicide, le 15 octobre, et est décédée à l'hôpital. "
Comment ce métier dont beaucoup jalousent les prétendus "privilèges ", vacances, horaires, peut- il conduire au suicide ? Comment ce métier qui assure une "sécurité" dans le travail peut-il amener quelqu'un à se suicider ? Comment cette profession si noble, si belle peut-elle devenir un cauchemar ?
Les enseignants considérés parfois comme des privilégiés, des fainéants, des parasites de la société peuvent donc en arriver à se suicider ? oui car leurs conditions de travail sont parfois à la limite de l'acceptable... Classes surchargées, élèves qui sont des cas sociaux, poids de l'administration qui ne soutient pas toujours les enseignants, pression des parents qui réclament des résultats : ce métier est a u fond, un métier de solitaire : même si le professeur se retrouve devant de nombreux élèves, il est seul, livré à lui-même face à ses classes...
Quand les difficultés pèsent, l'enseignant doit affronter les parents, la hiérarchie, les élèves et en général il trouve peu d'appuis et de soutiens.
On a retrouvé sur l'ordinateur de la défunte un brouillon de courrier électronique dans lequel elle évoque clairement sa souffrance professionnelle... elle y expliquait que"ça n'allait pas cette année parce qu'elle avait des classes surchargées à 36, qu'elle avait un emploi du temps assez lourd et qu'elle se sentait oppressée par la hiérarchie de l'établissement".
L'enseignante redoutait également la suppression de son poste à la prochaine rentrée scolaire, ce qui l'aurait contrainte à redevenir titulaire sur zone de remplacement (TZR), c'est-à-dire destinée "à parcourir les deux départements du Nord/Pas-de-Calais, ce qu'elle ne voulait pas. Elle avait déjà vécu cette situation pendant près de dix ans, précédemment, se retrouvant à faire de longs déplacements" explique une syndicaliste...
Les enseignants sont soumis à des condtions de travail de plus en plus dures, pafois de plus en plus précaires : il serait grand temps de revaloriser ce métier, de ne plus accabler les professeurs, de ne plus les rendre responsables de tous les malheurs de la société : il serait temps que les parents, l'administration, la société dans son ensemble reconnaissent leur rôle primordial, les soutiennent quand des difficultés se présentent.
Certains professeurs accablés de travail, qui exercent leur métier dans deux établissements différents, qui ont des classes surchargées ne peuvent plus assumer leurs tâches...
Une enseignante est morte, une de plus....
Source : Le Parisien
Documents joints à cet article


142 réactions à cet article
-
Bonjour, Rosemar.
Le métier d’enseignant est malheureusement l’un de ceux qui exposent le plus à la dépression et, dans les cas aigus, au suicide, avec celui de... flic. Deux métiers caractérisés, dans des conditions très différentes, d’une part, par la confrontation avec les réalités sociales et les rapports humains ; d’autre part, par des exigences hiérarchiques et des conditions de travail de plus en plus contraignantes. Ceci explique sans doute cela.
La dramatique histoire de cette femme est tristement banale. Au point que cela ne fait même plus la Une des médias. Et c’est bien là le problème car moins on parle des sujets qui dérangent, moins on cherche à leur apporter de solution. C’est pourquoi votre article est utile. Puisse-t-il contribuer à éveiller les consciences de nos gouvernants.
Un mot sur les enseignants : leur salaire est historiquement bâti sur 10 mois de travail mais réparti sur les 12 mois de l’année. Reprocher leurs congés aux enseignants n’a donc aucun sens, une partie de ces congés étant de facto du « sans solde ».
-
Bonjour Fergus
MERCI pour ce message de soutien:les enseignants souvent sous pression en ont bien besoin :dans une société de compétition permanente ,les professeurs sont soumis parfois à la vindicte des parents ,des élèves ....il est vrai que les médias ,la télévision n’ont pas évoqué ce fait divers :il n’est pourtant pas unique et isolé...Et déjà des votes négatifs sur cet article alors qu’on évoque la mort d’une enseignante !! -
à oncle archibald
les enseignants ne sont peut être pas plus à plaindre que certaines professions :sans doute mais le problème ,c’est que justement ,on les considère comme des privilégiés et ils n’ont pas le droit de parler des difficultés du métier qui sont bien réelles...La mort d’une enseignante devrait au moins inspirer la compassion et le respect mais ces valeurs disparaissent de notre monde ! Hélas ! -
Je vous retourne le compliment ,oncle archibald : vous plaisantez ! vous en voyez des enseignants harassés venir témoigner au journal de 20 heures :la nouvelle de la mort de cette enseignante n’a même pas été transmise par la télévision !!
-
Oncle Archibald, c’est absolument vrai que beaucoup de cadres en bavent, les suicides chez l’opérateur de téléphonie (on cite pas de nom) en sont la preuve, mais bien que nous soyons en temps de crise, l’ingénieur a toujours (enfin non, pas toujours, pas s’il est un sénior par exemple, mais je pense que le boycott des séniors à l’embauche est un problème particulièrement grave en France) la possibilité de la mobilité. Mobilité d’une entreprise à l’autre, il envoie des CV, il cherche ailleurs, mobilité géographique même, incluant parfois même l’expatriation. Surtout des ingénieurs, ils sont tellement demandés partout, ce serait dommage de rester dans une boîte où on en bave au quotidien.
Les enseignants ont fait des études pour enseigner la matière qu’ils ont choisie. Que faire avec un diplôme de lettres ? Pas facile. La mobilité est quasi inexistante, il suffit d’aller voir sur le site de l’éducation nationale pour le constater, et sur les forums beaucoup d’enseignants sont très angoissés à l’idée de ne pas parvenir à changer le métier. Et pas seulement parce que leur diplôme ne leur permettra pas une reconversion facile, mais parce qu’il semblerait que l’éducation nationale leur mette tous les bâtons dans les roues possibles pour les empêcher de s’en aller.
Au moins si vous donnez votre démission d’une boîte parce que vous avez trouvé autre chose, votre employeur vous laisse partir et ne vous menace pas de sanctions (du genre ils refusent de vous « détacher ». Lisez les forums) On dirait que les enseignants sont considérés, et traités, comme des enfants ! -
Bonjour Fergus,
Entièrement de votre avis.Pendant cinq ans, les sarkozystes ont durement dénigré les profs et les instits. Ils n’ont pas hésité à opposer (on dit « cliver » maintenant) les différents corps de métiers.Certes, les enseignants ont souvent cherché le bâton pour se faire battre - les « pédagogistes » ont parfaitement joué leur rôle de « briseurs » de l’école républicaine - cf. :Les raisons de l’impossibilité d’enseigner. - Le Pédagogisme - BlogMais occulter des faits objectifs quand il s’agit de décrire les conditions matérielles, sociales, psychologiques des instits et des profs est assez scandaleux.Vous rappelez à juste titre que les enseignants sont rémunérés 10 mois sur 12, pour des raisons historiques datant du début de l’École de Jules Ferry. On pourrait encore ajouter qu’ils sont évidemment à la fois un peu méprisés par les « gens de la haute » (qui ont surtout fréquenté les écoles dites libres) et fortement jalousés par ceux qui sont au moins aussi mal lotis qu’eux.Rosemar a bien fait d’écrire cet article. Mais je ne me fais pas d’illusion : les Français n’aimant plus leur pays, n’aiment plus leur école et leurs enseignants.Amicalement,RS -
Oncle Archibald n’a pas tort, les enseignants n’ont certes pas un métier facile mais c’est le cas de la majorité des gens qui travaillent. Dans le privé, la pression est autrement plus difficile à gérer, pas uniquement les bruits de couloir.
Ils ont un salaire tout à fait correct compte tenu du nombre d’heures effectuées et un tas d’autres avantages ; donc quand vous n’avez déjà pas à vous inquiéter pour votre job et votre salaire, c’est déjà un gros poids en moins. Les personnes fragiles nerveusement existent dans tous les corps de métier et il leur suffit d’un problème dans l’entourage ou d’un mal -être récurrent et ainsi éprouver de grandes difficultés dans leur milieu professionnel -
Apolline
il n’est pas question de minimiser les difficultés des autres métiers mais il ne faut pas minimiser celles des profs ,comme on le fait trop souvent !! -
Richard Schneider
les Français n’aimant plus leur pays, n’aiment plus leur école et leurs enseignants.
Je doute que cet exercice de logique soit très savant.
L’argument de départ est contestable : Quid de ces Français n’aimant plus leur pays, ceux du front, ou alors ceux qui n’y sont pas, ceux qui ne regardent plus le tour de france ? Ceux qui vont planquer leur fric en suisse ?
Quand à la cause à effet, elle est étrange. On comprend qu’un homme aveugle, parce qu’il est aveugle, a besoin d’une canne, mais quel est le rapport entre quelqu’’un qui n’aimerait pas son pays, et l’école.Il faudrait qu’un français qui « n’aime pas son pays » soit un imbécile pour ne pas choisir d’instruire ses enfants, afin de leur donner toute facilité pour plus tard au moins en partir, avec un bon diplôme.
Sans doute sera t’il exigeant alors, sur la qualité des enseignants.
En ça ils rejoindra d’ailleurs ceux qui aiment leur pays, mais quel de pays au fait parlons nous ?
Celui des sans-abris , ou des cent familles ?
du PSG, des boursicoteurs, celui d’AREVA, ou celui de la diversité, de la contestation sous toutes ces formes de tous les pouvoirs, et de toutes les idées préconçues qu’ont tente de nous imposer à la moulinette médiatique,
et du bien pensant évidemment. Des évidences sous toutes leurs formes. -
La plus défoncée, la plus alcoolisée , la plus divorcée ....
c’est la gente médicale.
réponse sur toutes les lèvres : qu’ils se soignent entre-eux !
-
Bonjour brieli
le milieu médical lui aussi n’est pas épargné ,parfois ,par une surcharge de travail...l’hôpital souffre de carences en tous genres... -
Brieli
Le meilleur moyen de ne pas se rater, c’est de connaitre les bons moyens D’où le nombre « réussi » de suicide chez les médecins (surtout les anésthésistes), les policiers et les militaires
Par contre, les paysans de la Creuse qui ont souvent des fusils de chasse se ratent souvent et s’arrachent le maxillaire (selon les stats médicales du département)
Il faudrait scier le canon
-
Le premier facteur de suicide au travail est la solitude.
Le second est le changement d’organisation, des changements de missions.Le premier secteur d’activité concerné par le suicide est l’agriculteur ou le taux de suicide est 3 fois plus élevé que l’enseignant.C’est tabou de ne pas oser parler de l’entourage sociologique de l’éducation nationale ?La sociologie de l’éducation nationale est l’archétype d’une résistance aux changements.Les parents, l’administration, la société sont des boucs émissaires faciles, ils évitent une remise ne cause de la sociologie des obligés de l’éducation nationale.-
Bonjour spartacus
Résistance aux changements ?L’enseignant est bien obligé de s’adapter à des classes de plus en plus chargées ,à des conditions de travail plus difficiles ,à des élèves eux mêmes en difficulté... -
J’allais plusser Spartacus à la lecture de son commentaire qui rappelait la solitude des petits paysans, mais arriver à la moitié ..
Pouf !!! son naturel ..
bouffeur de fonctionnaires, ancien élève frustré qui reprend le dessus..mais je plusse quand même, à la mémoire des paysans oubliés, pendus au fond d’une grange, et dont même plus personnes ne parle......
-
Rosemar, je vous signale que je viens de voter votre article en « oui », et c’est un « non » qui a été enregistré ! C’est la troisième fois que ce bug m’arrive depuis que je suis sur Agoravox, statistiquement ça n’arrive donc pas souvent mais tout de même, donc si la rédaction pouvait voir le problème avec le webmaster car je ne suis sans doute pas la seule à qui c’est arrivé, et si ça continue je ne vais plus voter aucun article, car en effet, et d’une c’est grave que des votes négatifs soient enregistrés sur des articles comme le vôtre, et en plus en règle générale j’en ai un peu assez de cliquer en croisant les doigts pour que mon vote soit enregistré correctement.
Ceci étant dit, je suis très touchée par cette triste nouvelle. Je suis justement, depuis deux jours, en train de lire sur internet les forums pour enseignants car j’essaye de comprendre pourquoi ce métier est si dur, si éprouvant, et je lis beaucoup de détresse, beaucoup de mal être, beaucoup de volonté de se reconvertir, sans malheureusement pouvoir toujours le faire. Parfois les posts sont de véritables appels à l’aide !! C’est dramatique, et qu’on ne parle pas suffisamment dans les média du courage des enseignants d’affronter de telles conditions de travail, avec des ados parfois très difficiles qui poussent à bout les adultes qu’ils ont en face d’eux, c’est honteux. Il est temps que les enseignants soient de nouveau respectés dans nos sociétés.
Je lis aussi beaucoup de mal être dû au fait que les non enseignants sont en permanence en train de renvoyer à la figure des enseignants leurs fichues vacances, qu’ils disent utiliser en réalité pour travailler. Ils annoncent un nombre d’heures hebdomadaires de travail qui ferait hurler n’importe quel délégué syndical dans d’autres corps de métiers !
Combien d’heures de préparations, de corrections, effectuées le soir chez soi et non payées ?
En plus ils ne sont payés que dix mois répartis sur douze ?
Et on les appelle des privilégiés, des gens qui passent tous leurs loisirs à bosser chez eux sans être payés sur ces heures sup, et qui ne sont payés que 10 mois ?-
MERCI Surya
pour ce soutien aux enseignants :certains connaissent des situations vraiment difficiles,travaillant sur deux établissements...,dans des lycées professionnels avec des classes surchargées ,donc un surcroît de travail...Quand le professeur se trouve en cours devant les élèves ,il se doit d’être présent à 200% ...Pour le vote sur AGORA ,il serait bon de le signaler à l’équipe du journal:il m’est arrivé de voter et mon vote n’était parfois pris en compte...Bonne journée -
À propos des erreurs d’imputations des plussages sur A.V. celles-ci sont fréquentes et faussent les résultats . Ceci ne devrait pas exister sur un site « citoyen » comme le nôtre.
Il est urgent que les« devs » s’attellent et corrigent cette anomalie sans que nous soyons obligé de le signaler systématiquement.
Aprés tout les administrateurs ne lisent-ils pas nos articles pour que le bon fonctionnement du cite soit correctement assuré ??
-
J’ ai un copain , il s’ est pendu .
Sa femme tenait un salon de coiffure qui marchait très bien .
Au moment où il s’ est suicidé il ne travaillait pas , n’ avait pas de problème
d’ argent ni de stress de travail .Elle est con la vie , hein ?
-
Bonsoir rocla
« .., il s’ est pendu ..il n’ avait pas de problème.. »
—> et vous croyez que vous avez connaissance, de toutes les pièces du puzzle.. ??
-
Bonsoir et bééééééééééééé le mouton ...
Sûrement que non , je n’ ai pas connaissance des tenants et des aboutissants
qui l’ ont font décider à en finir .Quelques pistes tout au plus .
Il serait très prétentieux de savoir dire ce qui se passe à l’ intérieur d’ un cerveau
humain concernant le passage à l’ acte .Je pense simplement que chaque personne envisage un jour d’ en finir , pour
de multiples raisons , car en réalité que faisons nous en attendant la mort ?Certains remplissent leur vie en forme d’ aboutissement , d’ autres , malgré
des réussites certaines ne trouvent pas leur compte .Je regrette seulement d’ avoir perdu un très bon copain , guitariste hors pair ,
charmant très sympa et maintenant plus là . -
Je ne sais si la formule est adaptée..
mais Rocla sincérement, je vous présente mes condoléances..
J’ai aussi connu la peine de perdre un ami trés proche, à des âges où nos seuls préoccupations n’étaient que scolaires et sorties du jeudi..
-
Merci le mouton béééééééééééééééééé ,
Vous avez un naturel gentil et j’ apprécie .
Le mauvais côté du suicide est pour les enfants , je crois que statistiquement
l’ exemple donné par le parent inciterait le jeune .
Comme tous les êtres chers disparus au cours de ma nie ,
eh bien je pense à eux .Ma sympathie aussi pour votre copain disparu .
Bien cordialement à vous .
-
une jeune ado que je connais est entrée a vu son père pendu... quelques mois après c’etait sa mère.. pas de misère spécifique, les raisons en tout cas pour le père j’en sais rien... mais l’enfant...
-
ton analyse est simpliste : tu ne fais que de parler « des enseignants » .
ici il faut distinguer une enseignante en LEP qui se retrouve dans des conditions difficiles . Quand on connait le public fréquentant ces établissements , ce métier n’est pas enviable .On ne peut comparer le boulot d’un enseignant en lep ou en collège situé en zone défavorisée avec celui d’un enseignant d’un lycée de centre ville .
-
Bonjour kalagan
Ce que vous dites est vrai :il y a des situations différentes dans l’enseignement mais il faut savoir que maintenant la plupart des établissements sont touchés par des difficultés :dans la plupart des lycées et même de bons lycées de centre ville ,arrivent des élèves qui n’ont pas le niveau et dans certaines classes ,il est difficile d’imposer une discipline...Etes vous enseignant ? -
Bonjour,
Vous savez Rosemar, le travail est difficile dans de très nombreuses professions, et les suicides touchent tout le monde. Les bénévoles dans les associations de soutien psychologique ne vous diront pas le contraire. La détresse frappe enseignants, travailleurs agricoles (on l’a dit), employés administratifs, chefs d’entreprise (si, si), et, on les oublie trop souvent, tous ceux qui sont privés d’emploi. C’est l’ensemble des conditions de travail pour tous et des relations humaines qu’il faut revoir. Et il y a du boulot. Commençons d’abord par nous réconcilier les uns avec les autres et nous « réunir ». Ceci passe un postulat de base : toutes les professions ont la même valeur et personne n’est plus méritant que les autres par la seule force de son métier.
Et c’est là où je veux en venir : j’écris ce commentaire parce que chaque article de soutien écrit sur les enseignants ça et là part avec l’idée sous-jacente que leur métier serait plus noble et utile que les autres, et que par conséquent nous devrions tous nous mobiliser pour les soutenir eux. Et je tique à chaque fois. Dans un pays où les gens sont de plus en plus divisés, pourquoi toujours tenter de faire croire que certaines professions valent mieux que d’autres et méritent plus d’être défendues ? Je n’ai rien contre les profs, j’en admire même certains dont la vocation ne fait aucun doute (pas tous, il y a aussi des fumistes). Mais je ne peux pas m’empêcher de penser aussi à l’employée qui travaille dans un service contentieux et en prend plein la poire, à l’ouvrier qui travaille de nuit et ne voit personne la journée, à la femme de ménage qui vide des corbeilles à longueur de jour et de nuit dans l’indifférence générale, à l’éleveur célibataire qui se demande comment il va faire pour nourrir ses bêtes au train où vont les choses, à l’assistant de vie qui croule sous les malades grabataires, à tous ces gens qui sont en général oubliés de tout le monde et même méprisés un tout petit peu et se fanent au fil de années. Eux aussi se suicident, ne les oublions pas.-
Bonjour Zen Zoé
je n’oublie pas tous ces gens qui souffrent au travail :d’ailleurs mon article commence par l’idée du travail qui tue...Mille professions sont difficiles mais l’enseignant considéré comme un privilégié vit parfois des difficultés insurmontables :je parle ici d’un métier que je connais...Tant qu’on n’a pas exercé un métier ,on n’en connaît pas toutes les composantes et les difficultés...Merci de ce commentaire qui permet de nourrir le débat... -
ZenZoe votre commentaire est tout à fait intéressant et juste. Mais, à la lumière des lectures que je suis en train de faire (voir mon com plus haut), je pense que ce qui différencie l’enseignant et les autres, c’est que l’enseignant est jugé non seulement pour la qualité de son travail, et ça c’est le lot de tout un chacun, mais également sur sa personnalité. C’est lui même que l’on remet en cause, ce qu’il est à l’intérieur, et qui fait que oui, il va tenir le coup devant 25 ou 30 ados qui, sans réelle méchanceté pour la plupart, cherchent à le déstabiliser, à l’enfoncer...
La dame qui s’en prend plein la poire au service contentieux a une vie professionnelle très dure, en effet, mais on s’en prend à « la dame du service contentieux » et non à Mme ou Melle Untel qu’on n’aime pas personnellement.
La dame qui vide les poubelles a peut être une vie triste (peut être pas, après tout, certes son job n’est pas le plus intéressant du monde, mais ça n’empêche pas d’être heureux dans la vie) mais ce n’est pas sa personnalité profonde qui est remise en cause dans l’exercice de ses fonctions. Elle ne fait pas face à 30 ados qu’elle doit maîtriser, devant lesquels elle doit s’imposer, même si elle est de nature timide à la base, et en plus à qui il faut qu’elle enseigne.
Je pense que le métier d’enseignant est dur non seulement pour la surcharge de travail, mais extrêmement éprouvant nerveusement et psychologiquement. Beaucoup, dans les forums que je lis, disent que c’est « usant », un mot qui revient très régulièrement. -
Bonjour Surya,
Ce que vous dites est vrai. Certains profs en voient de toutes les couleurs et pire - mais pas tous non plus. Tout dépend de l’endroit où ils exercent. Heureusement, il existe encore de très nombreux établissements calmes dans lesquels enseigner est un réel plaisir et les gamins pas trop stressants. Comme partout.
Mais je voulais revenir sur ce que vous dites et qui est très intéressant sur le suicide. Les enseignants sont touchés personnellement. C’est leur personnalité qui est en jeu vous dites. En êtes-vous sûre ? Les petits loubards ne s’en prennent-ils pas d’abord à n’importe quelle figure d’autorité ? Ne s’attaquent-ils pas d’abord à celui ou celle qui va OSER leur faire une remarque, quel culot !
Par ailleurs, et bien sûr, on ne fait pas la course pour voir qui a le plus de chance de se donner la mort, mais pour en revenir aux autres professions que j’évoquais dans mon précédent message, je me demande si justement, le sentiment de NE PAS EXISTER aux yeux de autres n’est pas un facteur de détresse tout aussi puissant que celui d’être en ligne de mire comme les profs ? On peut mourir d’être constamment sur le devant de la scène, mais aussi de n’y être jamais peut-être. -
à Surya
« ..l’enseignant est jugé non seulement pour la qualité de son travail,..... mais également sur sa personnalité. C’est lui même que l’on remet en cause, ce qu’il est à l’intérieur, et qui fait que oui, il va tenir le coup .... »
trés juste..+1
et sans oublier la guerre contre la culture qui a été menée par les ignares à rolex, et les tatcher’s fans pendant une douzaine d’années..
-
« C’est leur personnalité qui est en jeu vous dites. En êtes-vous sûre ? »
Je ne peux évidemment pas en être sure car je ne suis pas psy et n’écoute donc pas de patients profs, et pas profs non plus donc je ne vis pas le problème de l’intérieur, mais c’est une impression très forte qui m’est venue en lisant les très, très nombreux témoignages de profs en ligne. Les profs ont l’air fragilisés et souvent leur confiance en eux, leur estime de soi, est cassée.
Le problème est aussi que tous les élèves ne sont pas des petits loubards. Il y a bien des caïds dans les établissements, mais je pense que la majorité des élèves sont juste des gamins « de notre temps », pour qui l’autorité, tout d’abord parentale, puis professorale, n’a plus la valeur qu’elle avait autrefois. Penser que ce ne sont que les petits loubards qui sèment la zizanie en classe serait une erreur, parce que si l’on voit les documentaires télé, et j’en ai regardé un certain nombre, la majorité sont des gamins qui n’ont juste pas été suffisamment cadrés, et ont des problèmes à la maison.
Ils doivent en permanence obtenir le silence, eux seuls face à trente cinq mômes, mettre les élèves au boulot, ré-obtenir le silence s’ils ont eu la malheur de lâcher la bride ne serait-ce que deux minutes, empêcher untel de se lever sans autorisation, machin, enlève ton manteau en cours, truc, éteins ton portable... S’ils ne sont pas suffisamment respectés, c’est sur eux mêmes qu’on leur dit de s’interroger. Alors que le problème à la base ne vient pas d’eux. Ils sont supposer savoir faire face à toutes les situations, être infaillibles. Il faudrait que ceux qui croient que c’est facile mettent les pieds ne serait-ce que deux minutes dans une de ces classes pour voir ce que c’est, personnellement j’essayerai même pas, j’en serais incapable.
L’autre jour je regardais un court reportage sur internet sur la violence à l’école, faudrait que je le retrouve, et la présentatrice se tenait devant la porte d’un couloir derrière lequel on entendait les élèves du collège littéralement hurler, c’était même plus un simple chahut, c’étaient de vrais hurlements. Ce doit être ça le quotidien de pas mal d’enseignants, pour ma part, je ne pourrais même pas ouvrir cette porte et entrer dans le couloir.Alors oui, tout à fait, il y a sans aucun doute des endroits où ça se passe bien, tout comme il doit y avoir des cadres super bien dans leur boulot, mais je m’intéresse aux enseignants qui en bavent, car vous parlez de gens qui vont mal parce qu’ils n’ont pas l’impression d’exister, et c’est exactement ce qui arrive à ces enseignants, car sous prétexte qu’ailleurs ça peut bien se passer, sous prétexte qu’ils disposent de plus de jours de congé que les autres, on nie purement et simplement leurs souffrances.
Personne ne trouverait normal sans se plaindre de devoir ramener du boulot tous les soirs à la maison et bosser jusqu’à pas d’heures sans être payé pour ça, les enseignants, eux, ne semblent pas avoir le droit de se plaindre de cela. On dirait que la société considère qu’ils sont à l’entière disposition de leurs élève, des parents, de leur établissement scolaire...
Il y a un autre mot qui revient très souvent dans les forums : sacerdoce.
Ca me rappelle quand j’étais petite, j’avais été éberluée de rencontrer un jour ma maîtresse dans la rue en train de faire ses courses de fruits et légumes. Je croyais qu’elle vivait à l’école et n’en sortait jamais.
-
Merci pour cette remarque Lemouton
la culture a été mise à l’index ou presque ....pendant ce dernier quinquennat... -
Zen Zoe
même les établissements « calmes » sont maintenant touchés :de plus en plus d’élèves arrivent en seconde de collèges différents ,les classes sont surchargées :36 élèves... -
zenzo
Tout à fait d’accord avec vous
Le clivage est organisé au sommet de cette société aux fins que l’on devine. Pas besoin d’avoir lu Machiavel pour en connaitre la finalité
L’esprit de corps est tout à fait détestable. Le sophisme de certaines constructions est navrante.Un peu de distance par rapport à cet événement douloureux ne ferait pas de mal à certains qui s’honorent pourtant de réfléchir.
Le suicide d’une personne met en jeu beaucoup de tenants.
Il est évident que basculer d’une façon si définitive n’est pas l’aboutissement unique de difficultés professionnelle. Alors il me semble qu’une instrumentalisation dans ce sens est douteuse.
Doit-on désigner des coupables, en l’occurrence une classe, comme ça s’était vu d’une façon assez honteuse, dans le cas de cette enseignante, qui était venue s’immoler dans la cour de son lycée, sans que personne ne pousse à un esprit minimum de retenue, la récupération étant parfaitement ignoble ?
( Je vais me faire moinser comme on dit, par certains profs debout sur leur souris, comme dans « question pour un champion »- coté parfaitement ridicule d’agoravox, ces avis qui ne sont pas circonstanciés et qui obéissent à des réglements de compte la plupart du temps,)Ce qui est vrai, c’est que certaines professions, par leur esprit de corps et par leur lobbying parviennent à provoquer un état de sidération et de silence, même parmi les journalistes. Qui oserait en effet oser le petit doigt, pour tenter de pousser à la clairvoyance et à un esprit de retenue, ou simplement de pudeur.
Si par exemple je m’insurge contre tout passage à l’acte, je suis surpris de constater que ne remontent dans les médias, que ceux qui se passent sur les enseignants.
Quid des agents de police, des pompiers, des infirmiers, des médecins, des facteurs parfois, et j’en oublie, en souffrance psychique, du fait de ces agressions ?J’ai entendu ainsi sur france inter l’autre jour, un enseignant déplorer que l’école ne serait plus un sanctuaire, à travers l’agression d’un lycéen sur un prof, « pas une citoyen lambda » a t’il cru bon d’ajouter, semblant ignorer que les auditeurs composent cette population « lambda » plus susceptible semble t’il d’encaisser des coups.
Il ne peut y avoir une hiérarchie de tolérance par rapport à toute agression, au lycée, à l’usine, à l’hôpital, etc...
A ce propos, il est illusoire de croire que l’on peut remettre de l’ordre à l’école sans le généraliser à l’ensemble de la société. Pensez vous sérieusement que l’école aurait le pouvoir, en vertu d’un code moral, et de punitions, de formater un élève pendant son temps de passage entre les murs, avant qu’il ne retourne à « la vie sauvage », face à d’autres personnes contre qui il pourrait se défouler, exutoire soudainement toléré.Il y eut un temps pour croire que l’église était un espace intemporel, où les passages à l’acte et les actes licencieux n’étaient pas tolérables. Un lieu sous la haute protection de dieu. Véritable hypocrisie qui cachait les commandes d’un pouvoir qui déférait là ces commanditaires de l’âme et de la loi : Le reste de la société pouvait se véroler grâce à cette construction bancale, qui faisait l’affaire des puissants.
Le progrès donc doit être universel, et ne pas se ramifier dans ses prétentions, car tout esprit de clivage fait office de boomerang ! -
Velosolex
il ne s’agit pas d’esprit de corps :une enseignante s’est suicidée :elle a laissé des témoignages disant qu’elle souffrait dans son travail ...vous ne la croyez pas ??Elle est morte et ce n’est pas le premier suicide d’enseignants...Il ne s’agit pas d’établir des hiérarchies dans les intrusions :il faut les condamner dans tous les cas :chacun doit pouvoir travailler sans courir le risque d’être agressé ...NON ?des enseignants ont été agressés par des élèves ,des parents...C’est admissible ?? -
On ne peut prendre la relation des fait qu’avec une extrême prudence, et tout autant établir des conjonctures à partir d’un écrit réactionnel ;
il est un fait connu de tous, qu’on appelle « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », et l’état émotionnel d’une personne désemparée.
Mais alors quid de ces difficultés d’avant, et de sa personnalité. Nous ne saurons rien.
Il me semble que l’esprit de récupération ne fasse pas trop dans la nuance, sous couvert d’un drame, sensé nous mettre dans un état de sidération peu propre à l’analyse et au recul.
Je ne prend pas pour autant à la légère les difficultés des enseignants. Un métier qui demande des qualités spécifiques, en particulier pour ceux travaillant en milieu difficile, pour utiliser un euphémisme.Mais quid alors du recrutement, qui ne tient guère compte de ces qualités, mettant l’accent sur le parcours d’étudiant modèle. Envoyer des jeunes diplômés dans les zep, c’est vraiment souvent les envoyer au casse pipe.
Quitte à déclencher encore une volée de boucliers, il ne me semble pas vraiment absurde de faire comme tant de pays, où les directeurs d’établissements ont la responsabilité du recrutement des enseignants : Ils sont le mieux placés pour connaitre le terrain,et les qualités requises.
Mais en France, pays réactionnaire et conservateur, cette logique passe très mal, on préfère l’ancien à la nouveauté, même si le vieux modèle offre des absurdités dans son fonctionnement : Ainsi une amie prof ne peut se rapprocher de son conjoint, dans un autre département, ayant perdu son capital de points d’ancienneté accumulé lors d’une précédente mutation.
Bon, en tout cas, que faire. Mettre tous ces petite graines de violence en prison, augmenter les peines, et se perdre dans un surenchère.
La violence, puisque c’est de ça qu’on parle.
Violence des autres, violence que l’on récupère, violence qu’on transfère, ne peut se résoudre sans se remettre en cause soi même. Ainsi, il est vrai que l’école actuelle est de plus en plus celle de l’exclusion,. Ce n’est pas moi qui le dit mais tous les rapports internationaux, mettant en évidence l’aggravation des clivages, par le rapport de l’éducation et de l’école, non seulement dans sa diplomite aigue, mais aussi par sa conception éducative d’un autre age.
Bien sur, ces mouvement telluriques ne sont pas trop perceptibles par ceux qu’elles privilégient. ( inutile de dresser la liste, il suffit de consulter ces rapports, cent fois publiés, mais il n’y a pas plus sourd, que ceux qui se bouchent les oreilles). Il n’est donc pas étonnant, même si on le déplore, évidemment, que la violence qu’elle crée se reporte contre ses agents, qui n’en peuvent plus, mais......
-
ZenZoe écrit : Dans un pays où les gens sont de plus en plus divisés, pourquoi toujours tenter de faire croire que certaines professions valent mieux que d’autres et méritent plus d’être défendues ? Je n’ai rien contre les profs,
Ça, c’est votre lecture. Personnellement, lorsque je lis quelque chose sur le suicide, je pense au mien dont le spectre m’occupe depuis des décennies. En fait, je pense aussi et surtout à la détresse de tous les candidats, et au contraire de vous, au fait que parler d’un suicide dépasse la seule personne et/ou sa profession. Vous partez d’un préjugé curieux, que l’on peut opposer et que l’on oppose sans modération en fait à tout cas particulier, dont on peut pourtant généralement tirer un enseignement plus large. Ainsi, lorsque l’on dénonce le cas d’une caissière licenciée pour avoir récupéré un bon d’achat gratuit dont un client ne voulait pas, ce n’est pas Carrefour qui est visé ni la profession des caissières défendue par un lobby des auxiliaires de vente... Cette déviance qui consiste, qu’on le veuille ou non, que l’on en ait conscience ou non, à opposer les enseignants aux tourneurs fraiseurs, et ceux-là aux médecins, qui auraient plus à faire valoir que les policiers, dessert toutes les défenses qu’en bonne foi on chercherait à opposer à l’injustice et à la violence de ce monde.Et puis je vais peut-être vous peiner, involontairement, mais le « je n’ai rien contre les profs » sonne un peu comme le « je n’ai rien contre les xxx, (mettre le mot de son choix...) » Si ce n’est pas diviser que d’employer une telle formule, c’est inciter tout autant à la démission et au consensus mou : ah oui, nous sommes tous alcooliques, déprimés, surbookés, mal logés, peu payés, etc, que voulez-vous que l’on fasse... -
solitude et perte de sens dans des conditions de travail difficile non reconnues n’aboutit pas forcément au suicide, la souffrance au travail est une réalité, mais si elle s’impose par des conditions extérieures chacun y réagit par ses conditions intérieures. S’il n’y a pas de solutions, il existe des moyens pour vivre mieux dans son milieu professionnel, tel que l’analyse des pratiques dans mon métier qui a des similitudes avec celui d’enseignant et qui permet un réel recul.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDQQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.infiressources.ca%2Ffer%2Fdepotdocuments%2FAnalyse_des_pratiques_professionnelles.pdf&ei=06KHULeBM-ON0wWepoCABQ&usg=AFQjCNHmBk3DuSf2hE37qFLHGplmRbdT5Q&sig2=00e7u66bNJeBGQhCnn0ovA&cad=rja
ce n’est pas la panacée certes, mais juste une note d’optimisme dans cette actualité terrible-
Rosemar
J’aime beaucoup vos articles, mais cette fois, j’ai envie de vous appeler Ariane
Le petit bébé est mort, l’enseignante aussi
Le suicide est toujours plurifactoriel, nous ne sommes pas dans l’intimité de cette personne
Et puis maintenant que l’on sait qu’il peut y avoir des retombées financières pour les ayants-droits tout suicide a désormais un lien avec les conditions de travail
-
Bonjour Georges
Quel rapport ? Est ce que vous niez la souffrance au travail de certains ??Les enseignants ne sont pas les seuls à souffrir mais pourquoi nier les difficiles conditions de travail de certains ?? -
à Marseille , il faut avoir les nerfs solides pour enseigner , ici dans le lycée diderot où mon fils cadet poursuit ses études .......
-
Bonjour LE CHAT
les intrusions sont effectivement de plus en plus fréquentes dans les établissements scolaires et pas seulement à Marseille...C’est inquiétant et les enseignants ne sont pas rassurés... -
merci Rosemar..
trés bon article que je fais circuler..-
MERCI pour ce soutien lemouton ....
-
Le professeur a de nos jours à affronter la « déséducation » des jeunes par les médias de masse, et c’est pour cela qu’il est à 100% exposé à la connerie ambiante. Là-dedans il doit malgré tout tenter de trouver ce qu’il y a de talentueux et de brillant en chacun et ce n’est pas facile.
-
trés bonne analyse Acid World..
et en plus avec ceci
http://www.humourenpj.net/data/pj/files/cest.quoi.ces.notes..jpg
-
Merci Acid World
oui la déséducation ,les difficultés à se concentrer ,à écouter .... -
Sa hiérarchie est fautive car à l’évidence elle n’était pas faite pour l’enseignement dans les conditions qu’elle a vécu. De toute évidence, elle aurait dû être ré-orientée vers un autre métier. Il est dommage qu’elle se soit obstinée parce que même si l’on a la « Foi » et le « Feu » de l’enseignement ce n’est pas pour autant que nous en avons les capacités(psychologiques) à l’exercer, et un diplôme ne suffit pas à faire une condition suffisante pour devenir enseignant...
Cette histoire est vraiment très triste.
-
Bonjour Denzo
mais qu’est ce que cela veut dire :elle n’était pas faite pour l’enseignement ??Qu’est ce que vous en savez ?Apparemment cette prof. était appréciée de ses élèves mais elle n’a pas supporté les conditions indignes qui lui étaient faites ,les menaces qui pesaient sur son emploi... -
à denzo...
"...elle n’était pas faite pour l’enseignement dans les conditions qu’elle a vécu... elle aurait dû être ré-orientée vers un autre métier. Il est dommage qu’elle se soit obstinée parce que même si l’on a la « Foi »... ce n’est pas pour autant que nous en avons les capacités à l’exercer..."
Ne vous est il pas venu à l’idée.. ne serait ce qu’une fraction de seconde que les conditions d’exercice ont peut être changées ces dernières années... ??..
-
C’est comme ces élèves qui se suicident parce qu’ils ne supportent pas d’être victimisés : ils n’étaient pas faits pour le métier d’écolier ...
-
A priori, non elle n’était pas faite pour ce job, sinon l’histoire ne se saurait terminée ainsi.....
-
Désolé, mais les conditions de travail n’ont autant évolué que cela peut les profs sont ils passés de 18H hebdomadaires à 20H ....Plus sérieusement, allez donc faire un tour dans les entreprises avec chaînes de montages ! Là vous pourrez parler de conditions de travail difficiles....
-
Mes condoléances à la famille si elles peuvent leur parvenirCependantpardonnez-moi, mais, si je l’admets comme un faitj’ai toujours mal compris et mal reçu le suicide. Non que je n’aie pas eude compassion. Je l’ai. Non que je n’aie pas essayé de me mettre à la place deceux qui restent et d’aider la veuve et l’orphelin.Chaque fois c’était « trop tard »...le lendemain ou même demi-heure après il -elle -était sauvée.Souvent Le suicide culpabilise l’entourage. Dans certains cas légitimementmais souvent se sentir responsable « mécaniquement » c’est injuste.La personne qui s’est suicidée, elle, est hors de cause, à charge qu’elle décède.Souvent on interprète son acte comme du courage puisqu’on sait qu’on affronteplus ou moins violemment la douleur et la mort. Je le ressens comme ça aussi, comme également de la sauvagerie à l’égard de soi-même. A -t-on perdu l’estime de soi ???Les suicides de jeunes gens sont, pour moi, les plus douloureux.Les plus explicables me semblent ceux par déception amoureuse. Mon âge et maphilosophie me font dire aujourd’hui qu’ils ont tort. L’un des suicides les plus saisissants pour moi est celui de Mireille Sorgue, écrivain, enseignante, maîtresse de François Solesmes, morte au seuil de on succès, de ses amours et de sa gloire.http://www.mireille-sorgue.fr/ Elle avait 23 ans.J’ai connu deux suicides d’enseignants où il y avait chaque fois un doutesur leur bonne santé et leur souffrance physique. Par ailleurs, une femme,cadre de l’enseignement s’est suicidée par perte de son honorabilitéprofessionnelle et par calomnie.Tous et toutes avaient des enfants en plus ou moins grand nombre.Je me suis toujours posé la question en ces termes (et je me l’applique)a-t-on le droit de se supprimer si on a des enfants ?Pardonnez-moi, pour la plupart des suicides (télécom, la poste...) on invoquele harcèlement, mais, si malheureusement j’avais dû tomber dans une tellesituation je pense que quitte à tomber dans la déchéance financière, la perted’emploi, de logement, un honneur atteint etc...j’aurais pensé : que vont devenirmes enfants sans leur père ?Je vous accorde que dans certaines situations on n’est plus soi-même,...on esthors de soi. Et on tombe dans la maladie mentale. Doit-on conclure qu’on meurt demaladie mentale ?La déploration n’est en aucun cas un recours.Mon épouse trouve ma position trop dure. Je nie ! Qu’en pensez-vous ?noodles-
Bonjour noodles
Comment accabler quelqu’un qui se suicide ? Qui peut connaître ses souffrances ?Il ne faut condamner personne surtout pas une personne qui souffre au point de se suicider ...le suicide des jeunes peut s’expliquer par une certaine fragilité .Le désarroi au travail existe dans de nombreuses professions ,c’est cela qu’il faut changer...Les conditions sont parfois trop dures ...impitoyables...C’est cela qu’il faut changer... -
> rosemar
oui, j’admets votre point de vuenoodles-
C’est bien de dénoncer cela Rosemar, mais
quand dénoncez-vous la loi du silence interne à ce métier, toutes les vacheries commises envers ceux qui n’entrent pas dans le moule, tous les enseignants qui laissent leurs collègues dans la merde, tous les coups tordus des inspecteurs qui font des rapports assassins pour « mettre au pas » un enseignant rebelle, tous les coups de putes en salle des profs, tous les branleurs couverts par esprit de corps ? ....
-
Bonjour tf1Goupie
je crois ,et je le dis dans l’article que le métier de prof est un métier où l’on est seul face aux élèves ,aux parents. ,à l’administration ...certains enseignants font un travail harassant notamment les profs de français car ils ont un travail de préparation et de correction de copies énorme..souvent la fatigue l’emporte sur le reste...Quant aux inspecteurs ,je suis d’accord avec vous ! Souvent ils ne font pas leur boulot correctement et les profs ont très peu de pouvoir face à eux...Il faut inspecter les inspecteurs !Belle journée à tous -
Et bien justement, le premier des réflexes ne devrait-il pas être ne plus rester SEUL, d’être solidaires et de dénoncer toutes les vexations internes, au lieu de se tirer dans les pattes et de tirer chacun de son côté la couverture à soi ?
Des enseignants qui dépriment en silence dans leur salle de classe, c’est encore tellement courant ...
Dire que l’on a du mal à gérer une classe est encore souvent considéré comme un aveu de faiblesse.
-
Et d’ailleurs dire que les profs de Français souffrent plus que les autres c’est déjà une désolidarisation
-
Je crois que les enseignants parlent de leurs difficultés entre eux ,qu’ils en parlent aussi lors des conseils de fin de trimestre mais de toute façon ,leurs moyens d’agir sont limités...et souvent ils subissent...
-
Je ne dis pas qu’ils souffrent plus ...pas forcément s’ils aiment leur discipline ...mais ils ont plus de travail...copies plus lourdes ,préparations aussi...
-
On est d’accord : il y en aurait qui sont plus à plaindre que les autres selon vous ...
C’est vraiment super l’esprit collectif dans l’E.N.
-
Ne soyez pas vexé tf1Goupie !
Vous enseignez les maths ? vous avez la chance d’avoir moins de corrections !C’est bien ! -
C’est bien vous insistez lourdement Rosemar : je ne cherche pas à savoir qui est le mieux loti, c’est un jeu sans fin et surtout totalement stupide.
Est-ce que je vous parle de mes problèmes de calculatrices ou du fait que moi je ne peux pas passer deux heures peinard à regarder Gladiator en compagnie de mes élèves ?Moi je vous dis que c’est contre-productif de commencer à tirer sur les autres en essayant d’être plus plaint que ses collègues : au final tout le monde y perd.
Mais ça c’est nerveux chez beaucoup de profs : « moi d’abord ! »
Et ce qui est désagréable c’est quand un prof de Lettres comprend aussi mal le Français.
-
Allez vous êtes vous même de mauvaise foi ,tf1Goupie et vous me le reprochez !
Chaque discipline a ses contraintes :pour ma part ,je n’aimerai pas enseigner les maths mais vous devez aimer ça ! -
y a que la vérité qui blesse Rosemar ...
Continuez à pleurer, si on vous dit que « vous êtes de mauvaise foi » faudra pas être surprise, c’est apparemment une phrase qui vous convient.
-
Encore une fois ,je ne pleure pas mais je me révolte !
-
Alors celle-là elle est à encadrer !!
-
y a un bidule qui colle pas, parait que la frenchie est le seul pays d’europe où les élèves n’ont que 120 jrs de cours par ans
-
Bonjour chmoll
les chiffres n’ont pas grande signification surtout si les journées sont chargées à bloc ! -
Eventuellement on pourrait compter en nombre « d’heures de cours » : les heures de canoe, de Rugby ou de guitare ne sont peut-être pas les plus significatives.
Ou bien on pourrait compter en nombre de pages de cahier remplies, on exploserait pas mal de pays d’europe.
-
Bonjour chmoll...
120 jours c’est faux..
année scolaire = 36 semaines —> 180 jours de scolarité par an dans les lycées..
-
comme quoi faut jamais se fier a journaleux frenchie
je l’savais , je l’savais pourtant
-
bonjour tf1Goupie..
« ..Dire que l’on a du mal à gérer une classe est encore souvent considéré comme un aveu de faiblesse... »
—> cliché dépassé, et qui était bien confortable pour une administration qui se dédouanant complétement.
Non .. non.. cela n’est plus.. et les enseignants serrent les rangs..
il n’y a qu’à voir le montant des cotisations syndicales qu’ils acceptent de payer..-
« Cliché dépassé »
Ben voyons, alors je vis dans un monde parallèle.Les profs qui rentrent chez eux en pleurant, ceux qui prennent des cachets sont également des clichés dépassés je suppose.... Hé ben on n’est pas arrivés là.
Les syndicats je ne leur donne rien car ils ne représentent absolument pas ce qui se dit en salle des profs ; ils défendent trop souvent leurs pré carré, leur petit pouvoir, leur esprit de caste.
Si vous n’avez pas vu ça c’est inquiétant.
Mais y en a tellement qui font semblant de ne pas voir.C’est bein la première fois qu’on me traite de cliché
-
Bon je vais me modérer,
car il est vrai que j’ai généralisé à 850 000 enseignants, tout comme vous le faites aussi Tf1goupile..
Mais dans les milieux que j’ai connu, les profs n’étaient pas isolés, alors absolument pas..
mais bon.. je n’en ai pas, tout comme vous, cotoyés 850 000... -
J’ai un collègue de primaire qui a été gâté : il a fait plusieurs établissements de la région parisienne ; il m’a décrit la situation dont je vous parle. Le truc classique : il était nouveau donc il se prenait toutes les merdes ; quand il soulevait un problème (enfant perturbé ou autres) c’est lui qui devenait le problème.
Dans mon collège les TZR ne sont pas spécialement bien traités. L’an dernier j’ai appris par hasard qu’une enseignante remplaçante était restée « planquée » dans sa salle jusqu’à son départ, c’est pour ça que ne l’ai jamais rencontrée.
Dans une grosse cité scolaire du 92 Sud que j’ai fréquenté il y a un an c’était assez comme je vous l’ai dit.
Il est parfaitement connu que plus le bahut est huppé, moins les profs sont solidaires et au contraire dans les ZEP bien dures là les profs se serrent les coudes ; dites-moi que vous n’avez jamais entendu ça !
Alors vous allez dire que j’ai vraiment pas de chance, c’est ça ?
Et par contre pour vous souvent= 850 000 ?
Hé ben on est pas arrivé.
Moi je dis simplement : si les enseignants ne sont pas capables de se regarder en face : ils n’ont qu’à fermer leur gueule et se se plaindre en silence. -
merci pour votre réponse détaillée tf1Goupie..
Et je vois que nous avons des expériences dans des mondes assez éloignés..
Je n’ai connu que des LP, dans le midi de Marseille à Perpignan, avec des turns over enseignants faible, voir même trés faible..
Il nous arrive de cotoyer des profs collèges ou Lycées généraux, et il est exact que nous y ressentons un individualisme bien plus marqué..Donc les situations que vous rapportez ne me surprennent qu’à moitié.. et m’attristent profondément..
-
Merci à votre réponse également lemouton.
Je pense effectivement que nous voyons des situations différentes et qu’il ne faut pas trop généraliser.
Par contre pas merci à ceux qui moinssent et plussent bêtement, comme si le retour d’expérience était sujet à jugement de valeur.
-
cela a dû géner certains.. zhou.. moi je vous plusse...
-
Pas grand chose a rajouter, la dépression le suicide se retrouvent partout.
Vous citez les désavantages de l’enseignant, il faut citer les avantages aussi... des semaines de 20 heures, 110 jours de vacances par ans, etc etc etc... alors effectivement en banlieue je ne le souhaiterait pour rien au monde, mais n’exagérons pas non plus..
si c’etait a refaire je ferais prof de gym... pas de devoir, l’hiver on lit l’équipe au bord du poil a mazout et on donne un ballon aux gosses.
un exemple que je donne souvent, quand les profs manifestaient car ségolène royale voulait la correction des profs à l’intérieur de l’établissement : tollé général. on nous explique qu’il faut du calme pour corriger des copies. Le soir même je vais voir une des musiques les plus violentes qui soit en concert, et a l’entracte entre 2 set, a coté de moi une enseignante corrigeait des devoisr de français dans la pénombre sur un bout de chaise.
Moi j’aimerais bien travailler 2 fois moins et faire des devoirs chez moi. Vous croyez que le chef d’entreprise qui a 50 employés qui le haisse ou tout au moins le jalousent, une pression de folie de comment finir le mois, de la perte d’un gros client, de passer son temps a des embauches, il a pas de pression suffisante ?
Le mec qui gagne un smic chez renaud qui travaille a la chaine dans le bruit toute la journée il a pas de quoi se butter parfois ?
Le sdf n’en parlons pas
la caissière de carrefour, avec des clients toute la journée, abrutie par les machines, a porter des tonnes sur un caddie devant des clients grincheux avec les même pubs pouries toute la journée, filmée observée toute la journée, avec des procédés ignobles de management et ! sa caisse doit être juste, elle a pas de quoi.
Un jour un déclarant en douane chez un transitaire a commis une erreur impardonable pour sa boite, on l’a retrouvé pendu au bord du canal un petit matin froid dhivers.
La plus part des professions ont leurs problèmes, par exemple on parlait des suicides dans la polices, et on vous explique que c’est aussi parce qu’ils ont une arme de service et que cela peut faciliter le passage a l’acte.
Le suicide touche des gens et pas d’autre, je me rappelle d’un fils de connaissance, ils habitaient le XVI eme de riches bourgois, il bossait bien a l’école et tout allait bien, un jour a table, il était sur le canapé. Il s’est levé, a ouvert la fenêtre et a sauté.
Pas réservé a qui que ce soit ou a une csp
-
Bonjour magma
des semaines de 20 heures ??Vous n’êtes apparemment pas enseignant !Et les copies ?et les préparations ?les devoirs à concocter ,le travail administratif....36 copies à corriger en français=de 15 à 20 heures de travail... -
Cela me rappelle un commentaire de Madame Poivre d’Arvor, rapporté par son fils..
« Quel beau métier tu fais mon fils, tu es bien payé, et tu ne travaille qu’une 1/2h chaque soir.. »..
-
« si c’etait a refaire je ferais prof de gym... pas de devoir, »
"Moi j’aimerais bien travailler 2 fois moins et faire des devoirs chez moi. «
Magma il faudrait savoir, vous en voulez, des devoirs, ou vous en voulez pas ?
»l’hiver on lit l’équipe au bord du poil a mazout et on donne un ballon aux gosses."
Ben j’aurais pas aimé vous avoir comme prof de gym, oh le fumiste
Tout à fait d’accord avec vous sur les différents cas que vous exposez, mais... voir ensuite :
"Vous croyez que le chef d’entreprise qui a 50 employés qui le haisse ou tout au moins le jalousent, une pression de folie de comment finir le mois, de la perte d’un gros client, de passer son temps a des embauches, il a pas de pression suffisante ?"
"Le mec qui gagne un smic chez renaud qui travaille a la chaine dans le bruit toute la journée il a pas de quoi se butter parfois ?"
« Le sdf n’en parlons pas »
« la caissière de carrefour, »
Mais, donc, tout le monde est d’accord sur la dureté de leur vie, et il ne viendrait à l’idée de personne de leur refuser le droit de se plaindre s’il venaient sur des forums exposer leurs conditions de vie. Les enseignants, eux, n’ont visiblement pas ce droit. Alors je ne sais pas si vraiment les enseignants se plaignent plus que les autres, si leurs conditions de travail sont vraiment pires que celles des autres, mais qu’on leur donne ce droit à se plaindre, car n’oubliez pas qu’un enseignant qui ne peut faire son travail dans de bonnes conditions, ce sont AUSSI les élèves qui trinquent. La scolarité des élèves est en jeu.
Rosemar, 15 à 20 heures de correction pour 36 copies !! pas étonnant que les profs soient sur les rotules !! J’imagine que vous n’avez pas QUE 36 copies à corriger par semaine ! Je comprends mieux pourquoi cette femme corrigeait en plein concert, bruit ou pas, parce qu’elle n’a plus le temps de rien faire pour elle ! Même pas une soirée de libre pour aller écouter un concert ! Excusez moi mais c’est vraiment l’horreur !
-
bien toujours la démesure.... déja énormément de profs dans mon entourage. Je ne dis pas que c’est facile, je n’aurais comme dit jamais voulu faire prof a clichy.
Mais il faut toujours globaliser une réponse (bon ok suis mal placé) vous prennez l’exemple du pire... Le prof qui a 36 copies et y passe 1 h 30 par copie... en gym ? en musique ? en peinture, en anglais, en math ? Le prof de francais est concerné, celui d’histoire apres le secondaire, ne généralisons pas. des profs a 20 h j’en connais et même a moins. Combien de profs corrigent les copies pendant les interro écrite des autres classe. Ma voisine est prof de math, quand je rentre du travail elle lit un livre sur le pas de sa porte.
Vous oubliez les vacances, le taux d’absentéisme le plus important du monde professionel ! Plus les grèves annuelle systématiques
mais encore je me fait le défenseur de la veuve et de l’orphelin, c’est juste parce que votre article tendrait a dire que c’est pire qu’ailleurs. J’ai travaillé 20 heures par jours, pas toute le temps mais certaines parties de ma vie et pour des clopinettes, ce n’était pas mon choix mais une obligation et ma santé en a payé.
Vous avez raison, les profs ont le droit de se plaindre, surtout des conditions déplorables, invoquer le trop de travail, c’est un peu too much.
je dis juste relativisons
ps : le prof de gym c’est de vévu :) -
allez magma
c’est parti pour les clichés:les vacances ,les grèves , les congés maladie ,j’en passe et des meilleures :ces litanies sont éculées ...Etes vous prof. ?Que savez vous de la correction des copies ,de la préparation des devoirs ,des dossiers du BAC,des relevés de notes ,des listes d’élèves à établir quand on a plusieurs classes ,des bulletins à remplir ,des devoirs communs à préparer ,des bacs blancs ???Que savez vous de tout cela . ???Je ne me me permets pas de juger le travail accompli dans d’autres professions !! -
@Surya
« J’imagine que vous n’avez pas QUE 36 copies à corriger par semaine ! Je comprends mieux pourquoi cette femme corrigeait en plein concert, bruit ou pas, parce qu’elle n’a plus le temps de rien faire pour elle ! Même pas une soirée de libre pour aller écouter un concert ! Excusez moi mais c’est vraiment l’horreur ! »Tous mes potes de fac sont profs (j’ai d’ailleurs été vacataire)
Il y a quelques années lorsque je leur faisais remarquer qu’ils avaient beaucoup de vacances ils me disaient : tu as fait la même licence que nous, tu n’as qu’à passer le concours.
Maintenant que je gagne plutot mieux m’a vie qu’eux, lorsqu’ils font une remarque sur mon train de vie, je leur réponds : vous avez fait la même licence que moi...Et malgré tout, malgré leur x heures passées à corriger leur x copies, je m’apercois qu’ils ont beaucoup plus de loisirs que moi. Même ceux qui sont profs principaux...
-
mmmm rosemar, j’espère que vous lisiez mieux les copies de vos élèves... mon frere était prof, mon ami d’enfance prof de francais, un temps mes beaux parents (et directeur d’école), ma colocataire et amie prof de math, une autre amie proche prof d’hisoire, un ami prof de gestion que je deleste en stagiaire et qui me dit « vivement les grève que je bosse plus » un autre de mes amis d’enfance prof de math, j’ai 3 ou 4 amis profs de musique. Un ami prof de droit.... et je dois bien en oublier. ..vous avez raison, je connais pas bien.
Dire qu’on ne peut pas juger une autre profession revient a dire qu’on ne peut parler de rien.
je redis, mais un peu dans le vide, je dis juste que c’est pas pire qu’autre chose. comme dit, j’ai bossé 20 h par jours, pas le choix, marche ou crève, week end inclus, j’ai décidé d’entreprendre en france... faut être fou. Nuits d’une demie heure et le lendemain vous vous retrouvez a décharger 25 tonnes parce que votre magasinier est pas la, a emmener du travail jusqu’a 4 h de matin dormir 1/2 heure par nuit avec un cachet pour dormir et revenir, prendre une douche froide pour tenir, négocier avec des banques des financiers, l’administration (celle qui part a 16h30) courrir chercher du pognon, faut 2 millions pour demain sinon on ferme, avec des clients qui ne payent pas, avec un lumbago, un chauffeur pas la... pas grave vous vous improvisez livreur, le medecin dit stop, ruypnol lexomil, et on continue quand même une douche froide, autour de vous tout s’ecroule mais on doit toujours être debout...
alors je ne pleure pas, je parle de mon boulot, je dis que prof c’est pas génial, mais que c’est pas pire qu’autre chose, chacun voit le pire chez sois. -
@parkway,
Vous m’avez mal lu.
Je ne me plains pas du tout. J’ai ce que j’ai choisi. Les profs ont ce qu’ils ont choisi.
-
Les enseignants, les fonctionnaires, sont des parasites, c’est bien connu.
Par contre Madame Bettencourt qui gagne 15 000 smic par an à ne rien faire et ne paie quasiment pas d’impôts, est très utile à la collectivité !
-
Vous avez eu accès a ses déclarations d’impots et ses montants d’imposition ?
-
En a t’on besoin en l’occurrence ????????????
Bonne NUIT -
Quand on affirme des choses il me semble qu’un minimum d’honnêteté serait d’avoir des preuves.
Non ?
-
Voici une étude sur le taux de suicide des différentes catégories sociaux professionnelles...
C’est dans l’éducation et chez EDF GDF qu’on se suicide le moins.
C’est chez les chomeurs qu’on se suicide le plus.Ce qui est interessant dans ce débat sur le suicide des enseignants c’est qu’il n’est pas neuf : déjà dans « toujours plus » en 1982, Francois de Closet pointait du doigt cette surmédiatisation des suicides chez les enseignants. Alors même que c’est une des catégories socio-professionnelle où l’on se suicide le moins.
-
Et les dépressions sont elles comptabilisées dans ces études ????
-
Si vous lisez le texte qui accompagne le tableau (paragraphe 3.2), vous verrez que l’étude n’a pas pris en compte les enseignants de la fonction publique d’Etat, c’est à dire ceux de l’éducation nationale.
On se demande pourquoi. Les chiffres sont secrets ? -
D’ailleurs j’ajoute que les chiffres pour l’administration n’incluent pas non plus la fonction publique d’état. Bref, quand ce sont des personnes travaillant pour l’état, on n’a pas le droit de savoir... C’est intéressant...
-
si vous lisez le document pdf page 4, et dans le tableau la ligne « education »..
vous constaterez qu’il y a des chiffres disparates (on passe de 40 à 7) des plus suspects..
je pense qu’il y a un os quelque part là..
-
rosemar, allez travailler dans la grande distribution. Le travail pénible des profs se trouve essentiellement concentré dans les banlieues difficiles ou l’on met en plus des débutants non soutenus par la hiérarchie.
je reprends votre argument, vous ne pouvez comparer votre métier a d’autres...
-
@Surya
Cette étude est ce qu’elle est : une étude par activité socio professionnelle.
Et donc même si l’étude n’a pas été étendue aux fonctionnaires d’Etat, on ne peut pas nier que l’Education est le secteur où l’on se suicide le moins.
Partant de cela que peut on considérer pour dire que ce qui s’applique à un enseignant de droit privé dans un centre d’apprentissage ne s’appliquerait pas à un enseignant de LEP ?
Comment pourrait on imaginer une sous évaluation coupable du taux de suicide par la non intégration des populations qui sont titulaires de leur poste, qui effectuent le moins d’heure de « face à face » ? Même avec beaucoup d’imagination j’ai du mal.Sauf à considérer que le contrat privé à durée déterminé, mal payé, passé avec une officine de l’IUMM, permet un meilleur épanouissement qu’un contrat à vie, pas beaucoup mieux payé mais un peu, passé avec l’Etat.
Je transmets immédiatement cette information à Mme Parisot !!!D’autre part j’attire votre attention sur la médiatisation de la mort de cette enseignante.
A chaque suicide dans l’EN, nous avons un article sur AV.Si je prends une hypothèse basse, les adhérents de la MAIF aux risques des métiers de l’enseignement, ce qui élimine de fait les gardiens d’établissements, les femmes de ménages, etc... qui pourtant devaient entrer dans le calcul pour la catégorie « education », j’ai environ 500 000 profs actifs... Avec un taux de suicide de 16/100 000, taux que vous jugez sous-évalué, on devrait donc avoir au minimum 80 suicides par an. Et donc 1,5 articles sur AV par semaine.
Or ce n’est pas le cas.
-
titi, vous dîtes :« D’autre part j’attire votre attention sur la médiatisation de la mort de cette enseignante.
A chaque suicide dans l’EN, nous avons un article sur AV. »Et à chaque fois qu’un homme politique bouge un petit doigt, on a trente articles sur AV. Bon, je sais, j’exagère et c’est vrai ce que vous dîtes, parce qu’il n’y a pas d’articles quand quelqu’un d’EDF par exemple se suicide. Mais je crois que les enseignants souffrent d’un manque total de reconnaissance. Leur voix est rarement entendue, et c’est peut être pour cela qu’un article est publié à cette « occasion », excusez l’emploi de ce terme. L’enseignement va mal, tout le monde se bouche les oreilles et met la tête dans le sable, beaucoup d’enseignants vont mal, et quand ils tentent de nous alerter, on les renvoie à leurs vacances e on leur cloue le bec.
"on devrait donc avoir au minimum 80 suicides par an. Or ce n’est pas le cas.«
Si une étude censure des chiffres, ou est-ce l’Etat lui même, on peut difficilement savoir. J’espère qu’il n’y en a pas 80 par an en effet.
Cela dit pour avoir une idée des chiffres, je viens de googleliser : »nombre de suicides éducation nationale" et je suis tombée sur cet article qui met également un lien vers celui ci. Je ne les ai pas encore lus, mais je mets tout de même les liens d’avance. Voyons ce qu’ils disent...
-
"Cité dans l’article, le Ministère de l’Education Nationale cherche évidemment à minimiser le malaise, à détacher les suicides des conditions de travail et avance des chiffres : 6 suicides pour 100 000 enseignants chaque année.
Une étude épidémiologique de l’Inserm datant de 2002 annonce quant à elle bien autre chose : 39 cas par an pour 100 000 enseignants, lesquels sont plus de 800 000…"
Je continue ma lecture...
-
@Le mouton
« qu’il y a des chiffres disparates (on passe de 40 à 7) des »
Dans les années 83-84, il y a eu en France une tentative de réforme, ou plutot d’anéantissement de l’enseignement privé.
Ce n’est certainement pas étranger. -
« Si une étude censure des chiffres, ou est-ce l’Etat lui même, on peut difficilement savoir »
Etant donné qu’un tel fait divers fait immédiatement les choux gras d’une certaine presse, je dirai plutot qu’on peut difficilement ne pas savoir. -
Vous incluez Agoravox dans « une certaine presse » ?
Je ne sais pas si c’est vraiment le cas, mais tout le monde s’accorde à penser que l’Education Nationale minimiserait les faits et ne laisseraient pas sortir les véritables statistiques. -
Mais enfin magma
est ce que vous savez dans quel établissement je travaille ??De toues façons la plupart des établissements sont maintenant touchés par des classes à problèmes... -
MERCI Surya
pour tous ces commentaires :il est bien évident que l’EN a tout intérêt à truquer les statistiques....BONNE SOIREE -
« il est bien évident que l’EN a tout intérêt à truquer les statistiques.... »
Alors que les syndicats n’ont aucun intérêt à les exagérer
-
@surya
J’ajoute qu’un taux de 39/100000, pour 800000 enseignants ca ferait du 6 suicides par semaine.
Quand on voit le barouf qu’a provoqué le suicide de cette seule enseignante, je n’y crois pas une seule seconde.
-
Quel barouf ??C’est n’importe quoi ! Les grands médias n’en ont pas parlé....
-
« Quel barouf ??C’est n’importe quoi ! Les grands médias n’en ont pas parlé.... »
RTL est donc une radio FM locale ?
-
Je n’écoute pas RTL mais à la télé ,aucune info à ce sujet...
-
titi,
"J’ajoute qu’un taux de 39/100000, pour 800000 enseignants ca ferait du 6 suicides par semaine.
Quand on voit le barouf qu’a provoqué le suicide de cette seule enseignante, je n’y crois pas une seule seconde."
Ca semble beaucoup en effet, 6 par semaine autrement dit 312 par an, mais c’est tout à fait possible pour plusieurs raisons :
- C’est une étude de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) qui le dit, ce n’est pas n’importe quel organisme.
- Les enseignants se suicident comme tout le monde, et beaucoup de gens se suicident en France puisque nous sommes avec le Japon le pays où le taux de suicide est le plus élevé au monde. Or, la presse ne fait pas un article chaque fois que quelqu’un se suicide en France, sauf s’il est SUSPECTE, ou pire, PROUVE que la personne l’a fait en raison de ses conditions de travail. Un(e) enseignant(e) qui se suicide le week end par exemple, personne ne s’intéressera à son cas. Mais si elle écrit une lettre disant qu’elle se suicide à cause de ses conditions de travail devenues insupportables, ou si elle se suicide à l’intérieur même de son établissement scolaire, alors là en effet on va en parler. C’est épouvantable de se suicider dans l’établissement scolaire, je sais, mais le pire c’est que ça ne provoque même pas l’électrochoc voulu, auprès des élèves, de la société, la presse en fait un barouf, donc (mais il n’y a vraiment pas de quoi, n’est-ce pas...) et puis on passe à autre chose. Société du zapping oblige... On se fait une bonne grosse émotion au journal du soir, et puis, bah, on passe à la suivante...
Raison pour laquelle je suis persuadée qu’il y a beaucoup plus de suicides d’enseignants qu’on ne veut le voir, et l’étude de l’Inserm essaye justement de nous le faire voir. Libre à vous de ne pas y croire.
Mais bien sûr, dès qu’il s’agit d’une enseignante qui craque, comme par hasard elle était fragile, elle avait des soucis personnels... elle en avait peut être aussi, mais lorsqu’une lettre est écrite, faisant clairement mention du fait que la RAISON de ce choix est le désespoir lié à ses conditions de travail devenues insupportables, alors ne pas écouter cette personne ni prendre en compte le message qu’elle avait à transmettre, et pour lequel elle a donné sa vie, c’est la tuer une seconde fois.
Bonne journée.
-
« C’est épouvantable de se suicider dans l’établissement scolaire, je sais, mais le pire c’est que ça ne provoque même pas l’électrochoc voulu, auprès des élèves, de la société »
La catégorie de population où l’on se suicide le plus ne fait pas partie non plus de l’étude que j’ai cité. C’est celle des agriculteurs.
Voilà c’est dit : cela a-t-il provoqué chez vous un électochoc ?
Bah non parce que derrière ce suicide d’enseignant, il y a quand même un peu de récupération pour faire avancer des revendications corporatistes.
Et c’est plus à cela que vous êtes sensible. -
Une précision : c’est l’ouvrier agricole qui se suicide le plus.
-
Si je suis sensible à quelque chose, c’est au sort des gens qui en bavent sur leur lieu de travail, quelque soit leur profession. Ici, il s’agit d’enseignants, donc nous parlons des enseignants. Autrefois les enseignants étaient respectés, aujourd’hui il ne le sont plus et tout le monde leur crache à la figure. Autrefois les agriculteurs étaient respectés, aujourd’hui, je pense, je me trompe peut être mais il me semble, qu’il le sont toujours. On n’essaye jamais de minimiser le suicide d’un agriculteur lorsque cela survient, ni d’un ouvrier, ni d’un cadre. Pourquoi le fait-on systématiquement lorsqu’il s’agit d’un enseignant ? C’est cela que je ne comprends pas.
Il y aura toujours des gens pour tenter de récupérer ceci ou cela à des fins politiques, ce n’est pas le but de cet article, et la récupération politique, ce n’est pas non plus ma tasse de thé. Il ne faut pas perdre de vue que, récupération par certains ou pas, les revendications des uns et des autres sont souvent justifiées. -
MERCI SURYA
pour tous ces messages de soutien aux enseignants ;quelle que soit la profession concernée ,un suicide est toujours un drame ....Pourquoi minimiser le travail des enseignants ??peut être une façon de jalouser leur statut qui ,pourtant ,n’est pas toujours enviable....BELLE SOIREE -
« On n’essaye jamais de minimiser le suicide d’un agriculteur lorsque cela survient, ni d’un ouvrier, ni d’un cadre. Pourquoi le fait-on systématiquement lorsqu’il s’agit d’un enseignant ? »
Tout simplement parce que dans le cas de l’agriculteur, de l’ouvrier, du cadre, on n’en parle pas dans les médias nationaux, voire on en parle pas du tout. Sauf si il s’agit d’un cadre est de chez Renault ou Orange...
-
« Une précision : c’est l’ouvrier agricole qui se suicide le plus. »
C’est exact. D’une manière générale, plus on est qualifié, moins on se suicide.
-
J’ajoute qu’en France le servage, n’existe plus : on peut donc démissionner à tout moment, si on considère subir des conditions de travail insupportables.
C’est quand même une alternative sérieuse au suicide. Surtout lorsqu’on a une famille, des enfants.
-
Ben voyons !! comme si c’était facile de trouver un autre travail ! C’est n’importe quoi...titi...
-
TITI
les grands médias n’ont pas évoqué le suicide de cette prof. -
« Ben voyons !! comme si c’était facile de trouver un autre travail ! C’est n’importe quoi...titi... »
Parce que laisser son gosse seul ce n’est pas n’importe quoi ?
-
C’est quoi les grands médias ?
Moi, qui passe un certain nombre d’heures dans ma voiture, je l’ai entendu sur RTL, puis sur France Info.
C’est peut être pas assez grand ? -
A la télé ,aucune info à ce sujet....
-
Le désespoir conduit parfois au pire : cette enseignante ne voyait pas d’issue...et sûrement pas une possibilité de changer de métier ...ne lui jetons pas la pierre ...elle a dû suffisamment souffrir !
-
Reportage BFM
http://www.bfmtv.com/societe/suicide-d-une-enseignante-bethune-365782.html
Mais c’est pas assez « grand média » ?
Alors je confirme : BBC world n’en a pas parlé, ni Al Jezeera.. -
je n’ai pas vu ce reportage :en tous cas rien sur TF1 ou France 2 ou 3
-
« Le désespoir conduit parfois au pire : cette enseignante ne voyait pas d’issue...et sûrement pas une possibilité de changer de métier ...ne lui jetons pas la pierre ...elle a dû suffisamment souffrir ! »
Mais je ne lui jette pas la pierre.
Pour en arriver à un telle extrémité elle devait vraiment être à bout.
Mais ca me parait simpliste, et même suspect de mettre ce désespoir sur ses conditions de travail.
Ca me rappelle l’époque où les jeux de roles sont arrivés en France... On voyait à la télé des parents divorcés, qui avaient placé leur gosse dans des pensionnats quasi militaires d’où il ne sortait que pour les vacances scolaire, et qui venaient témoigner de la culpabilité pleine et entière du jeux de roles dans le suicide de leur gamin. Ca les réconfortaient sans doute... -
Reçu aujourd’hui dans mes spams :
un lien vers http://www.completude.com/recrutement/postuler-en-ligne.aspx
Comme disait jadis Charlebois faudrait voir se « grouiller le cul »
-
Titi
Merci pour ce lien mais...cela ne peut constituer qu’un complément de salaire et ce« job » ne permet pas de vivre...Belle journée .... -
Ces quelques heures de cours, je les trouvent sans bouger mes fesses de ma chaise.... elles viennent à moi !!!
Avec un peu d’efforts, et surtout s’agissant d’une prof de LEP, les AFPMA, les GRETA, et autres sont tous à la recherche de profils.
-
Vous voyez la vie en rose ,titi :cela n’est qu’un complément de salaire...
-
Bah faut vous renseigner alors, parce que les AFPMA prennent des gens à plein temps...
-
C’est quoi ???c’est pour travailler dans la métallurgie ???un prof de lettres va se reconvertir dans la métallurgie ??!!
-
Une enseignante est morte en accouchant dans sa classe ? Non aux déserts médicaux.
J’ai bon ?
-
Salauds de riches !!!
-
Oui rocla
et ,c’est bien connu ,les enseignants sont des riches !! -
Ca ne visait pas le enseignants Rosemar , je voulais faire mon gauchiste un peu ...
-
J’ai bien compris rocla !
un peu d’humour ne nuit pas !!MERCI....
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON