Le cyclisme utile à votre thèse vous conduit à répondre à mes remarques sur les imperfections des cycles par :
« »« C’est précisément là, avec ce doublet que s’opère le miracle du vivant qui ne vise que la reproduction ne varietur et qui, au final, est la chose la plus créative au monde »« ».
A la suite de mon commentaire, vous admettez tout de même les imperfections mais sans dire d’où elles viennent et pour les marginaliser comme accidents sans doute puisque le dessein fondamental de la Volonté serait, selon vous, de reproduire ne variatur.
En termes minéralogiques, il n’y a aucune reproduction. Il existe des cycles -très approximatifs- tel celui des sédiments, qui, à force d’être enfoncés par des sédiments plus récents, se retrouvent à fondre très bas, sous hautes pressions et à redevenir roches cristallines (métamorphisme). Mais ce n’est cycle que pour les cyclistes tant c’est approximatif et irrégulier.
De même un cycliste peut parler du cycle de l’eau, mer, nuage, pluie, rivière, mer. Mais faut vraiment être cycliste pour voir ça ou pour ériger ça en principal.
Il n’y a tellement pas de cycle en météo qu’il faut une veille permanente d’ingénieurs pour nous prédire le temps qu’il fera demain. (Alors qu’on n’a pas besoin de spécialiste pour nous dire que demain, à midi, l’horloge marquera midi. Cet objet ayant été conçu et fabriqué par des cyclistes)
En termes biologiques les cyclistes voient aisément le ne variatur, ADN & ARN compris, alors qu’en fait, si la Volonté l’avait voulu, la reproduction se ferait de manière mitotique (comme la plupart des bactéries), non de manière méiotique.
(Il faut être cycliste pour concevoir la réincarnation.)
La mitose des bactéries reproduit des individus vraiment identiques aux accidents près mais les méioses reproduisent forcément des individus différents. Ne reste de cycle que le principe : « Tous les lions copulent et il en résulte des lionceaux ».
Cette assertion n’est vraie que pour les cyclistes. Les autres gens peuvent convenir qu’il y a cycle mais préfèrent voir qu’il y a des lionceaux toujours différents, donc non-cycle, non régularité, donc différences et originalités à tous les coups.
Faut être obsédé par le ne variatur pour le voir partout alors qu’il n’est nulle part sinon au termes d’échafaudages cyclistes tel 1 + 1 = 2 ou B A font BA
Mais venons-en aux autistes.
Est-ce qu’un autiste, qui semble se balancer donc répéter, ne pas sortir du cyclisme, est réellement mis en boucle sur un cycle ?
Je pense que c’est envisageable.
Mais en défense et parce qu’il serait au fond, beaucoup plus non-cycliste que nous.
Nous autres, nous ne sommes parvenus à convenir de la monnaie, du vocabulaire, de rhétorique uniquement parce que nous sommes de religion cycliste. Sans nos focalisations volontaires sur les « Ah tu vois, là c’est pareil qu’hier » nous serions incapables de nous entendre sur un vocabulaire. La langue, la communication n’est possible entre nous et entre baleines que s’il y a convention cycliste, concentration cycliste, tri cycliste (qui nous conduit à qualifier tous les cumulus, tous les lions, tous les canards, d’un même nom alors qu’ils ont des formes différentes)
Nous ne voyons que ce que nous reconnaissons, cyclisme donc.
Ce cyclisme que pratiquent toutes les bestioles communiquantes n’est qu’un choix religieux, économique, mais il est en très grande part artificiel.
Tout en semblant être boqué dans un balancement cycliste, un autiste est peut-être moins cycliste que les normaux.
Il a peut-être une nature à improviser constamment (gestes gauches, inconséquents alors) et si ça se trouve, face aux difficultés que lui posent cette vie à devoir toujours improviser en live (ce qui ne lui permet pas de parler, de communiquer avec les cyclistes), face à cette énorme dépense, il se reposerait en s’accrochant au moindre rudiment cycliste qu’il possèderait, le balancement.
Nous sommes cyclistes afin de pouvoir communiquer et nous économiser. La stratégie heuristique que nous pratiqusons tous et qui nous est économique, est cycliste.
On croit qu’un autiste est cycliste parce qu’il ne fait que des gestes cycliques alors qu’il est peut-être en train de se réfugier dans le seul secteur où il a des idéations cyclistes offrant le repos vis-à-vis de nous, les obsédés du cycle.
Si ça se trouve, les autistes sont de super improvisateurs. Ils vivraient entourés de gens moins obsédés par le cyclisme, ils lâcheraient peut-être leur balancement et feraient des choses toutes inédites (que nous aurions un mal fou à qualifier)
D’où ma question sur le vélo (à laquelle vous n’avez pas répondu)
Nous les cyclistes, sommes incapable de conduire un vélo en inversant les positions de nos mains.
Si ça se trouve, les autistes y parviennent, auquel cas ils seraient effectivement plus improvisateurs ou ex nihilo que nous.
(Nous nous voyons bien moins de responsabilités en considérant les choses de manière cycliste)
27/10 17:56 - Luc-Laurent Salvador
Merci Malika pour ce beau témoignage. Oui, l’habitude est excellente pour les élèves car (...)
27/10 17:48 - Malika
Bonsoir, j’ai lu attentivement votre article qui m’a éclairée sur ce que je vis (...)
27/10 17:15 - Luc-Laurent Salvador
Bonjour Soi-même, Oui, vous avez raison, le contact avec les animaux est une occasion (...)
27/10 15:55 - Luc-Laurent Salvador
@ easy, J’ai espoir que ce que je présenterai de l’autisme par la suite vous (...)
27/10 15:17 - Luc-Laurent Salvador
@ easy Désolé, mais vous me semblez au bord de la mauvaise foi, pour une raison qui (...)
27/10 14:38 - Luc-Laurent Salvador
@ Gollum Je serais davantage positif sur la tradition chrétienne au sens où amener la société (...)
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