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Commentaire de RBEYEUR

sur Société d'information : il n'y a plus de secrets – Il n'y a que des intérêts


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RBEYEUR RBEYEUR 28 octobre 2012 01:27

Il y a, d’une part, les sociétés d’information, d’autre part, les systèmes d’information qui les supportent.
Les sociétés d’information apparurent dès que l’homme disposa de savoirs qu’il eut intérêt à exploiter.
Cette exploitation ne put se faire que grâce à des systèmes d’information capables de permettre, d’abord,  leur mémorisation et leur protection, ensuite, leur propagation.
Ces systèmes d’information furent animés par des moyens « mécaniques » oraux et écrits, puis, par les actuelles techniques automatisées que l’on connaît.

Dire, comme dans le titre de l’article, que les sociétés d’information n’ont plus de secrets mais que des intérêts c’est ouvrir une porte ouverte…
Les sociétés d’information elles-mêmes n’ont jamais pu, ne peuvent pas et ne pourront jamais détenir un secret puisque ce dernier ne peut exister, en tant que tel, que dans le processus purement intellectuel de son élaboration, c’est-à-dire, en amont de sa cristallisation par l’information qui le pérennise.
En effet, dès l’instant où un secret est « pérennisé » il cesse ipso facto d’être un « secret » pour entrer nécessairement sous le dispositif d’intégrité/sécurité/confidentialité du système d’information, où il devient une « information confidentielle » traitée comme telle.

Mais quelle est l’efficacité réelle de cette intégrité/sécurité/confidentialité ?

On ne peut pas tout protéger, on ne peut le faire avec un maximum d’efficacité que pour les informations confidentielles qui méritent vraiment de l’être.
Cet axiome étant posé, même en utilisant les moyens les plus sophistiqués et les plus lourds, on ne pourra jamais obtenir la garantie absolue d’une absence de violation.

Une politique optimum de protection consiste donc à prévoir cette ultime et possible violation en mettant en place des processus d’organisation permettant de connaître, le plus tôt possible, l’instant précis et les circonstances de cette violation.  


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