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Commentaire de SANDRO FERRETTI

sur Edward Hopper, un colosse entre réalisme et abstraction


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Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 29 octobre 2012 18:44

Mallarmé, c’est aussi celui dont un célèbre poème commençait par « le ciel est mort ».
(titre plagié de façon éhontée par le nouvelliste John W. Campbell, mais bon...)

Et justement, dans la plupart des oeuvres de Hopper, il n’y a pas de ciel (ou alors un petit bout collé dans coin pour la forme, comme un timbre), seulement des intérieurs clos, ou de la nuit urbaine.
Vous avez sans doute dû chercher les oeuvres où il y a un ciel, comme celles que vous montrez.
« Le ciel est mort », c’est la phrase qui m’est souvent venue à l’esprit en regardant Hopper, ou en me promenant dans Singapour ou Toronto, où le ciel est mangé par les « sky scrappers ».


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