SVP PAS UN SYSTEME
En dehors de considérations d’urgence et hiérarchies dans les besoins actuels
du pays sur lesquels je me décvlare d’accord, il est tout à l’honneur de la France
de faire droit aux légitimes revendications de reconnaissance de toutes les minorités.
La minorité homosexuelle a souffert aux deux derniers siècles passés. Maintenant
son mérite est d’être presque rassemblée et de pratiquer un militantisme, un lobbyisme
non agressifs.
Comme plusieurs ici je pense qu’avant d’être homosexuel(le) on est une femme,
un homme à égalité de tous les autres individus de la planète et c’est d’abord ça.
Si l’histoire a, un jour, une considération pour Karoutchi, député, ou pour Delanoé,
Maire de Paris, (1) cela ne peut être, pour l’instant, en raison de leur homosexualité.
Ce qui tend à démontrer que la mention systématique de l’orientation sexuelle
dans un manuel d’histoire a peu de sens.
Pour certains personnages cependant la sexualité est un trait dominant, voire
essentiel. Si la Guerre de Troie a vraiment eu lieu, et si c’est pour les raisons
exposées par les auteurs d’Homère à Offenbach, la sexualité n’ y est pas étrangère !
Par contre, l’assassinat d’Edouard II d’Angleterre qu’un chroniqueur décrit comme « tué cum veru ignito inter celanda confossus (« avec un fer rouge enfoncé dans le fondement »). » n’a pas pour cause directe son homosexualité mais le désir de sa femme Isabelle de s’emparer du trône.
Je pense, comme en beaucoup de circonstances, qu’ il faut laisser aux gens leur libre arbitre. Donc laisser décider à l’historien lui-même s’il faut faire mention, voire état de l’orientation sexuelle des personnages de l’Histoire.
Il est aussi « pire » d’obliger que d’interdire ...surtout quand on se réclame de la liberté !
noodles
(1) exemples pris au hasard, il y en aurait d’autres.