Onfray, une histoire d’amour qui s’est arrêtée au « crépuscule d’une idole »... ce livre, je l’avais acheté comme on achète un gateau...(suite au « traité d’athéologie » que je parcours encore de temps en temps et « le souci des plaisirs » qui traite justement de la perversion notamment de bataille, sade...)
Les travers du bonhomme (Freud) me le rendait sympathique, humain... rien de pire qu’un être que l’on présente comme la perfection incarnée et qui détient LA VERITE... je l’ai découvert roublard lorsqu’il prétendait n’avoir jamais lu Nietzstch ni s’en être inspiré tout en possédant ses oeuvres complètes dans sa bibliothèque...
Humain Freud le devient à mes yeux lorsque fut révêlée sa vulnérabilité au regard des autres..
Puis onfray prit soudain toute la place... j’ai soudainement pensé qu’il voulait faire chuter l’idole de son piedestal pour mieux s’y installer et non pas pour le rendre plus proche de nous « simples mortels », que c’était réellement une oeuvre de destruction à laquelle j’assistais..
la lecture au fil des pages me procurait un sentiment de malaise profond.. le ton me semblait péremptoire, l’auteur laissant libre cours à son ego, revêlant à mes yeux une faille narcissique qui ne transparaissait pas de manière si flagrante dans ses précédents ouvrages...
Je lisais « le crépuscule d’Onfray »... je lisais « je veux être votre idole ».... :) mais l’empathie n’était pas au rendez vous, car je me suis sentie lésée...