La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.
Autre
sujet d’inquiétude, la dette qui devrait s’envoler l’an prochain à 189,1% du
PIB, soit 346,2 milliards d’euros, contre 175,6% attendu en 2012. La dette
s’alourdit car la Grèce reçoit de nouveaux prêts de l’UE et du FMI depuis 2010,
tout en peinant à lancer son programme de privatisations censé l’aider à
rembourser ses dettes.
Au
terme des quatre ans sur lesquels table la Grèce pour assainir ses comptes – si
elle obtient le sursis demandé – les estimations de dette sont encore plus
inquiétantes, la Grèce voyant son ardoise culminer à 220,4% du PIB en 2016,
selon le « cadre de stratégie des finances publiques à moyen terme
2013-2016 » introduit parallèlement au parlement mercredi.
http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-de-nouveau-sous-pression-de-l-europe-79837ab43be348b862e91518f5d1673b
Dette publique de la Grèce :
2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
2009 : dette publique de 129 % du PIB.
2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.
2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement
grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le
premier défaut de paiement de la Grèce a effacé 107 milliards d’euros de
dettes.
2013 : dette publique de
189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
2015 : dette
publique de 207,7 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
2016 : dette
publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.
La question n’est plus de
savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.
La question est de savoir
quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.
En zone euro, il va y avoir des défauts de paiement en cascade.
La construction européenne, c’est un suicide collectif.