• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de JL

sur La polémique sur les 35 heures fait rage, mais de quoi parle-t-on exactement ? Et que se passerait-il si on les supprimait ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Francis, agnotologue JL 5 novembre 2012 08:58

Chacun ses idées ? Alors, à quoi bon discuter, hein, si c’est pour ne pas en changer ? Avec vous, c’est toujours le même credo qui revient. Normal, on discute des idées, pas des valeurs, nuance. On ne discute pas des valeurs : on les évalue, publiquement comme ici. Mais on ne peut pas en discuter ni avec les intégristes, ni avec les terroristes, ni une certaine catégorie que je ne nommerai pas ici pour ne froisser personne.

Mes valeurs en l’occurrence sont exprimées dans la triple équivalence suivante :

Travail = création de valeur et rémunération ;
vol et spéculation = transfert de richesses, sans création de valeur ;
crime et spéculation criminelle = destruction de valeur et transfert de richesses.

La spéculation qui détruit des valeurs est un crime.

« On le sait, désormais : ils iront jusqu’au bout. Ils raseront les forêts. Ils videront les mers des thons, des baleines, des sardines. Ils pressureront les roches. Ils feront fondre les pôles. Ils noirciront l’Alaska. Ils réchaufferont l’atmosphère jusqu’à ébullition. Ils nous vendront un air coté en Bourse. Ils affameront des continents. Ils sauveront les banques avec nos retraites. Ils solderont les routes, les îles, les jardins publics au plus offrant. Ils spéculeront sur nos maisons, notre santé, notre éducation. Ils mettront, à force de stress, la moitié des travailleurs sous antidépresseurs – et l’autre moitié au chômage. Ils lèveront des impôts sur nos égouts, nos chaussettes, notre haleine – plutôt que de toucher à leurs bénéfices. Le doute n’est plus permis : qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront. Voilà leur programme pour ne rien changer, ou si peu. Pour préserver leurs privilèges, leurs dividendes, leurs jets privés, leurs allers-retours en classes affaires. Pour se bâtir des ghettos sociaux, sécuritaires, climatiques – où les plus riches de nos enfants, les plus serviles, les plus laquais, seront admis en leur compagnie. » (Fakir, François Ruffin)

nb. Je ne botte jamais en touche sur ce sujet jamais puisque je dispose de tous les arguments et citations qui conviennent. Je déteste seulement me répéter. Et face à la bêtise qui insiste toujours, je n’ai pas d’autre choix que de lui laisser le terrain ou remettre encore et encore les mêmes arguments et en créer de nouveaux. A ce sujet, je dis que la pensée néolibérale, par le fait qu’elle est une non pensée, est une ’pensée’ morte, qui n’évolue pas en ce sens qu’elle ’métabolise’ ses apories, comme le capitalisme qui se nourrit de ses contradictions.

Bastiat, le roi des sophistes, le sophiste des rois. Le libéralisme n’a pas évolué depuis qu’il disait aux aristocrates : « A quoi bon l’égalité, puisque nous avons déjà la liberté et la sécurité ? »

« la doctrine néolibérale, cette « non-pensée intégrale » ( philosophe et économiste Cornélius Castoriadis. )

 »Défendre tout ce qui produit contre tout ce qui spécule, voilà le sens de la nouvelle lutte des classes.« (Michel Rocard, FC, 13/1/08)

 »L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités. Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, et c’est pourquoi la financiarisation n’est pas durable : elle détruit le monde. « (Bernard Stiegler)

 »...Charles Ponzi, spéculateur des années 1920, (qui) avait écrémé l’épargne de gogos alléchés par des promesses de rendements extraordinaires." (Frédéric Lordon)

etc. etc. Vous en voulez encore ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès