@ diverna
Je ne crois pas à la thèse d’un mont Beuvray qui aurait été la place des Ambivarètes. En les situant dans une énuméraation entre les Ségusiaves et les Aulerques Branovices que je situe à Brançion, il me semble difficile de ne pas les identifier aux Ambarres.
Je ne pense pas, non plus, qu’on puisse également donner à un mont Beuvray sous domination arverne le nom de Bibracte.
Concernant la génétique, l’affaire n’est pas simple. Il y a, d’une part, l’expansion normale des populations par le phénomène de la simple reproduction et il y a, d’autre part, le phénomène de colonisation venue d’ailleurs que votre science génétique peut détecter ou ne détecte pas si elle n’est pas massive.
Je vous ai signalé le cas intéressant des Boïens que César a installés au mont Beuvray et qui ont essaimé dans la région. 20000, cela fait un chiffre, et en effet, il est bien connu que les Morvandiaux ont longtemps conservé une identité particulière. C’est le moment de tester votre technique sur les vieux Morvandiaux de souche avant qu’ils ne disparaissent.
Quant aux Eduens que je vais venir d’Edom, au sud de la Palestine, et avant, du pays de Canaan, étaient-ils en nombre, rien n’est moins sûr. Idem pour la colonie cananéenne Héraklès qui a fondé Alésia/Bibracte ; les textes disent que les autochtones ont repris le pouvoir. En revanche, des études localisées et plus fine, faites dans le sens des textes, tel que je les explique, pourraient nous permettre d’y voir un peu plus clair.
Historiquement et archéologiquement, j’ai bien été obligé de constater, au sein de ma société d’histoire, l’aveuglante contradiction qui consistait à démontrer l’exceptionelle richesse archéologique de la Saône et à faire venir ce courant celte des sites du hallstatt et de la Tène, alors que, par ailleurs, les vestiges prouvent le courant inverse si on les interprète correctement, archéologiquement et militairement.
D’autre part, il y a le piège des mots qui fait qu’on ne peut plus se comprendre si on ne leur redonne pas leur sens origine. Comme je l’ai expliqué, le mot Celte est le nom qu’Hécatée a donné aux habitants de Mont-Saint-Vincent/Bibracte.