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Commentaire de bruno

sur Qu'est-ce que la vérité ? Et la vérité est-elle l'apanage du christianisme ?


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bruno (---.---.193.52) 6 février 2007 19:45

a propos de mouvement une reflexion pour rebondir citée plus bas (Dieu existe-t-il ?) (...)Les pro diront dès lors comme reponse a ces objections : « Que Dieu existe, on peut prendre cinq voies pour le prouver ». et la première et la plus manifeste est celle qui se déduit du mouvement.

Il est évident, les sens l’attestent, que dans ce monde certaines choses se meuvent. Or, tout ce qui se meut est mû par un autre. En effet, rien ne se meut qu’autant qu’il est en puissance par rapport au terme de son mouvement, tandis qu’au contraire, ce qui meut le fait pour autant qu’il est en acte ; car mouvoir, c’est faire passer de la puissance à l’acte, et rien ne peut être amené à l’acte autrement que par un être en acte, comme un corps chaud en acte, tel le feu, rend chaud en acte le bois qui était auparavant chaud en puissance, et par là il le meut et l’altère. Or il n’est pas possible que le même être, envisagé sous le même rapport, soit à la fois en acte et en puissance ; il ne le peut que sous des rapports divers ( par exemple, ce qui est chaud en acte ne peut pas être en même temps chaud en puissance ; mais il est, en même temps, froid en puissance). Il est donc impossible que sous le même rapport et de la même manière quelque chose soit à la fois mouvant et mû, c’est-à-dire qu’il se meuve lui-même. Il faut donc que tout ce qui se meut soit mû par un autre. Par conséquent , si la chose qui meut est mue elle-même, il faut qu’elle aussi soit mue par une autre, et celle-ci par une autre encore. Or, on ne peut ainsi continuer à l’infini, car dans ce cas il n’y aurait pas de moteur premier, et il s’ensuivrait qu’il n’y aurait pas non plus d’autres moteurs, car les moteurs seconds ne meuvent que selon qu’ils sont mûs par le moteur premier, comme le bâton ne meut que s’il est mû par la main. D’où il est nécessaire de parvenir à un moteur premier qui ne soit lui-même mû par aucun autre, et un tel être, tout le monde comprend que c’est Dieu. (...)

De la même manière, les effets d’une libre décision humaine doivent être rapportés au-delà de la raison ou de la volonté humaine, à une cause plus élevée ; car ils sont variables et faillibles, et tout ce qui est variable, tout ce qui peut faillir, doit dépendre d’un principe immobile et nécessaire par lui-même,comme il a été montré plus haut.

Et, comme nous ne pouvons savoir de Dieu que ce qu’il n’est pas (non ce qu’il est), nous n’avons pas à considérer comment il est, mais plutôt comment il n’est pas ( aumoins dans un premier temps pour ne pas errer dans des erreurs inutiles et néfastes )puis comment il est ou peut être connu

bruno


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