Que dit Hugo Chavez ( ni SNES sup, ni NPA) sur le sujet ?
« le peuple syrien est la victime d’une politique colonialiste... » : les
Etats-Unis et leurs alliés européens « infiltrent des terroristes pour générer
la violence, le sang et la mort, comme ils l’ont déjà fait en Libye... ».
Il a dénoncé les « gouvernements européens qui reconnaissent les terroristes,
qui se réunissent avec eux, qui les financent, qui leur envoient des armes
».
« ... Cette élite européenne, politique, économique, qui ne semble pas parvenir,
malgré les années qui se sont écoulées, à se défaire de l’idée impériale »,
a-t-il commenté.
« Ils croient avoir des droits pour imposer des gouvernements aux peuples
arabes, aux peuples africains, aux peuples latino-américains ».
Hugo Chavez a, plus précisément, visé la France dont le président «
s’entête à vouloir renverser le gouvernement d’un pays souverain
».
De fait, la plus grande partie de la gauche
française a déserté le combat anti-impérialiste incarné avec tant de
détermination par Hugo Chavez.
« Si des problèmes existent en Syrie, il faut qu’ils soient réglés par les
Syriens eux-mêmes via des moyens pacifiques », insiste-t-il.
« Il faut que les peuples d’Europe se réveillent et se rendent compte de la
réalité et qu’ils exigent de leurs gouvernements le respect de la paix
internationale, le respect des droits de l’Homme, le respect de la souveraineté
des nations... ».