Avec ce projet de loi, le gouvernement joue les apprentis sorciers. On veut faire plaisir aux homos, mais on oublie l’enfant qui va « naître » dans ce foyer étrange composé de deux « papas » ou deux « mamans ». Pour se construire, un enfant a besoin d’une image maternelle et d’une image paternelle. Le fait qu’il existe beaucoup de familles monoparentales ne remet pas en cause cette nécessité. L’absence d’un des deux parents biologiques constitue un manque pour l’enfant, qu’il lui faudra combler par un parent de substitution en attendant qu’il ait la capacité de rechercher son parent biologique pour combler ce manque.
Avec le mariage homosexuel, comment l’enfant pourra-t-il construire son identité ? Si on prend en compte l’intéret de l’enfant, la question mérite d’être posée. La tendance à l’indifferenciation des couples hétéro et homo ne risque -t-elle pas de créer une nouvelle différence pour l’enfant, selon qu’il aura été élevé par l’un ou l’autre ? Certains font le « pari » que l’enfant ne pâtira pas de cette situation. Les psychiatres sont loins de partager leur optimiste. Le problème est que ceux qui veulent faire ce pari se déchargent du risque sur l’enfant. Ce n’est pas une attitude très responsable.
A ce sujet, on pourra lire l’article de Claude Halmos :
http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/L-adoption-par-des-couples-homosexuels-et-l-enfant-dans-tout-ca