ROBERT GIL, LE CHAT, citoyenneté
« EN URSS LE COMMUNISME N’EXISTAIT PAS »
« ...tous les pays qui ont flirté avec le communisme ont connu une effroyable dictature ! »
« ... »élimination physique des opposants« Trotski n’est pas Staline, Lénine n’est pas Staline »
Les bourgeois vivent dans la plénitude de leur paradis terrestre sur le dos des travailleurs sans verser une seule goutte de sueur. C’est normal qu’ils récusent toute notion de dictature, bien sûr sauf leur horrible dictature sur les travailleurs.
Les petit-bourgeois, eux, rêvent d’atteindre le bonheur des bourgeois. Quand ils entendent le mot « communisme », les petit-bourgeois ne retiennent que l’idée de paradis terrestre dans lequel ils veulent tout de suite faire irruption par magie et vivre dans la béatitude complète comme les bourgeois sans verser une seule goutte de sueur.
Mais quand ils découvrent la réalité de la révolution communiste, par exemple en URSS de Lénine et Staline, les petit-bourgeois sont pris d’épouvante devant les ruines toutes fumantes et ruisselantes de sang de la vieille société capitalistes vampire. Alors, les petit-bourgeois voient leurs rêves du communisme s’évanouir et se confortent alors dans leur rêve du paradis bourgeois.
Toute autre est la démarche du prolétaire conscient, le prolétaire qui sent comment sa substance, sa sueur et son sang, sont vampirisés par la bourgeoisie, par le système capitaliste. Ce prolétaire-là sait qu’il n’y a pas d’autre solution pour se débarrasser définitivement de son vampire que de l’éclater, de le broyer en poussière, de faire fumer son sang. Et c’est seulement quand le dernier grain de poussière de ce vampire aura été mangé par la vermine, quand la dernière goutte de son sang se sera vaporisée, qu’alors la société communiste surgira dans toute sa splendeur.
En effet, " Entre la société capitaliste et la société communiste, poursuit Marx, se place
la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. A quoi
correspond une période de transition politique où l’Etat ne saurait être autre
chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat." (Lénine : L’Etat et la révolution).