On peut lire ceci :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/13/la-ratp-refuse-une-campagne-de-pub-contre-l-islamophobie_1790051_3224.htmlLa RATP aurait interdit une campagne d’affiches contre l’islamophobie. A quoi une organisatrice de cette campagne répond : « Ce n’est pas parce qu’une affiche présente un signe religieux qu’elle est confessionnelle. » Cela fait partie de la perte de repères. Nous nous sommes mis à croire que dire est convaincre, imposer, faire de la propagande. C’est la thèse de la RATP et de certains impolis qui « m’opposent » ce sentiment avec force, comme si la force de leur expression était la force du contenu qu’ils expriment.
Ce n’est pas pas parce qu’on passe à l’ombre du clocher du village qu’on devient chrétien. Le clocher n’est pas en soi une propagande et la propagande n’obtient pas forcément ce qu’elle prétend vouloir obtenir. Surtout pas immédiatement.
En tout cas, le résultat est bien l’augmentation de la répression dans notre société (la répression : l’empêchement de s’exprimer).
Stigmatiser les islamophobes sur les murs de la ville parce qu’ils stigmatisent les musulmans et que stigmatiser un groupe, c’est mal, ne me parait pas de bon aloi.
C’est une conséquence du renoncement à la laïcité de l’Etat et de la création d’une « laïcité » du citoyen, renoncement écrit dans la loi islamophobe dite « loi contre le voile » alors que le texte de cette loi ne fait pas mention du « voile islamique », ce qui, évidemment, serait anticonstitutionnel. Je me suis exprimé sur cet aspect des discours et des violences faites à notre Histoire.