Jill Kelley, la femme qui a déclenché l’affaire Petraeus-Allen, se prévaut volontiers ces derniers jours de sa qualité de consul honorifique. Elle a à ce titre sollicité la police à plusieurs reprises pour réclamer une protection « diplomatique ». Cette élégante brune de 37 ans, qui s’était plainte de messages « menaçants » au FBI l’été dernier, conduit aussi une Mercedes, dont les plaques d’immatriculation font référence à cette qualité.
« Je suis consul général honorifique, a-t-elle expliqué à la police dimanche en se plaignant de la présence d’intrus sur sa propriété de Tampa en Floride. Je bénéficie donc de l’inviolabilité et ils ne devraient pas pénétrer sur ma propriété. Je ne sais pas si vous voulez m’envoyer une protection diplomatique aussi, car c’est contraire à la loi de traverser ma propriété, car vous savez, elle est inviolable. »
Très avenant, l’agent de service lui a répondu qu’il avertirait son supérieur. Le magazine Foreign Policy précise que ce titre tout à fait symbolique ne donne droit à aucune protection particulière ni aucun des privilèges prévus par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Le magazine spécialisé en relations internationales ajoute que Jill Kelley est consul honorifique de la Corée du Sud, « grâce à son réseau et ses contacts en bonne place ».
« Elle n’est pas vraiment un consul. Elle aide juste à améliorer les relations entre la Corée du Sud et les États-Unis », indique une source citée par Foreign Policy. L’auteur de l’article, Josh Rogin, estime que cette qualité dont se réclame Jill Kelley ne signifie pas le moins du monde que le gouvernement sud-coréen ait joué un rôle quelconque dans le scandale, mais expliquerait peut-être les 20.000 à 30.000 pages de documents échangés sur Internet par Jill Kelley et le général John Allen.
incroyable : la politique US à l’étranger redevable de cas psy !!!