Ils auraient en effet pu baisser les tarifs pour les hommes, au lieu de les augmenter pour les femmes, mais ça, il ne faut pas trop compter sur eux. Ca les arrange et c’est une façon pratique de renflouer ses caisses. Là dessus, je suis d’accord.
Il est vrai aussi que cette politique du tarif plus bas pour les femmes était purement commerciale, et ne servait qu’à attirer de nouvelles clientes soucieuses de voir une entreprise traiter les femmes correctement, ou du moins avoir l’air de le faire. C’était évidemment très hypocrite. Je me méfie un peu des personnes qui cherchent à nous brosser dans le sens du poil, ou nous passer de la pommade, si je peux m’exprimer ainsi 
Mais, hormi ce problème d’augmentation plutôt que de baisse, je ne vois pas l’alignement de ces tarifs comme une régression, comme une atteinte aux droits des femmes, bien au contraire. Ne nous plaignons pas d’être traitées à égalité avec les hommes. Pas question d’être discriminées, mais pas question non plus d’en avoir plus sous prétexte que nous sommes des femmes.
J’en profite pour dire que je trouve la parité absurde si l’on embauche une personne incompétente pour l’unique raison qu’elle est une femme. C’est plus compliqué à compétence égale, s’il faut choisir entre un homme et une femme. Si on choisit l’homme, la femme va dire qu’elle a été discriminée, et si on choisit la femme, on va penser que c’était juste pour la parité.
On règlera le problème une bonne fois pour toutes lorsque n’apparaîtront plus sur les CV que la formation, les compétences, l’expérience professionnelle, et rien d’autre. Et là, on pourra vraiment parler de chances égales pour tout le monde. En attendant, c’est loin d’être le cas...