@ l’auteur,
« Pour cela, il est difficile de compter sur l’armée malienne balayée en quelques jours par les troupes du MNLA (Mouvement de libération nationale de l’Azawad). Après quoi, le MNLA a proclamé son indépendance, immédiatement condamné par l’Union africaine mais aussi par la France et l’Union européenne. »
Le MNLA, mouvement politique récent, n’a pas balayée l’armée en quelques jours. L’armée Malienne a été sabotée par les dirigeants Maliens sous la présidence d’ATT, l’extrême pauvreté du pays, les soutiens extérieures au MNLA et aux autres groupes impliqués. Le MNLA n’a pris seul le Nord Mali, en revanche il était le seul groupe armé à parler de la chimère « Azawad ». Dès l’invasion du Nord Mali, Ançar Din et son psychopathe de chef, le MUJAO et autres « Aqmi »( marque déposée), accompagnent le MNLA. Ils cohabiteront ensemble à Gao et Tombouctou, jusqu’au moment où les Islamo-mafieux chasseront le MNLA du pouvoir qu’il s’est arrogé à Gao (il venait de former un premier embryon de gouvernement) et des postes de contrôles à Tombouctou. Si l’UA a dénoncé l’indépendance de l’« Azawad », en revanche, le MNLA s’est vu offrir une tribune dans les médias de propagande francophone et au Parlement de la dictature européiste. Cela grâce à des canaux dits « Français » qui ont vraisemblablement des intérêts dans la région. Véolia a acheté les eaux fossiles qui se trouvent je crois à Tinzaouaten, à la frontière Algéro-Malienne. Grâce à l’intervention d’un député Tamachek fidèle à la République Malienne au Parlement Européen, le « complot » visant à légitimer l’indépendance de la chimérique « Azawad » a été ruiné. Qui sont ceux, en France, qui ont fait croire aux membres sincères du MNLA qu’ils pourraient créer un Etat ? Certain accusent la Suisse de soutien au MNLA, mais il me semble que c’est en France que se trouve la réponse, au sein des intérêts financiers conjoint entre le Qatar, Véolia, Aréva, Rhodia, des groupes semenciers et céréaliers.
« L’origine de la crise malienne remonte au moins à 1957, lorsque les Touaregs et les Maures de l’Azawad avaient demandé à ne pas faire partie du processus d’indépendance ouest-africain. Ils soulignaient leur incompatibilité avec les sociétés subsahariennes et demandaient à être intégrés au Sahara français devenu depuis algérien. Depuis les indépendances, de multiples rébellions ont donné lieu à autant d’accords sans vraiment résoudre le problème. »
L’origine de la crise remonte à l’époque où des ingénieurs Français ont cartographiés les zones riches en ressources naturelles dans ces vastes régions. Dès lors, la France va chercher un montage politique qui servirait ses intérêts, l’OCRS. La création de l’Etat Malien avec ses frontières va à l’encontre des projets industriels de la France. L’antagonisme entre Tamacheks et les autres peuples du Mali ou de la région Nord Mali est accentué comme à l’habitude par ceux qui auraient des intérêts à traiter avec les fractions Tamacheks plutôt qu’avec une entité nationale. Il faut savoir que les Tamacheks sont minoritaire dans ce que l’on a appelé l’« Azawad ». la majorité des habitants de ce territoires sont des Songhaïs (les maitres de la terre), les Peulhs songhaïsés, les Sorkays etc... Toutes les rébellions Tamacheks ont été instrumentalisées par des intérêts en Occident. le principal problème du Nord Mali est l’accaparement de ses richesses. Les groupes Islamistes sont financés, instrumentalisés, par le Qatar, indirectement les zétazunis, les Saoud, l’Algérie. cela explique pourquoi ces groupes ne sont pas alliés (sauf temporairement) et se font même parfois la guerre. Ils ont servis à justifier une intervention occidentale. Il faut se rappeler que les zétazunis en Amérique voulaient faire une base à Tessalit, puis, juste avant l’attaque des gens du MNLA, Ançar Din, Mujao et Aqmi (registered), le Royaume Unis prétendait à une base dans cette oasis...
« Chacun veut libérer l’AZAWAD »...Seuls les Tamacheks (et il est vrais certain Songhaïs) du MNLA voulaient libérer l’Azawad, car eux seuls comprenaient ce qu’était cette entité faute d’un travail politique de fond dans la région qui aurait pu le populariser chez les autres éthnies et lui donner une légitimité. Faute de cela, l’Azawad est pour la majorité des habitants du Nord Mali dont beaucoup de Tamacheks, un délire passager, un rêve d’intellectuels Tamachek, souvent fort respectable et qui auraient pu attirer des intelectuels Songhaïs ou Peulh, si leur combat avait été plus politique et moins éthnocentré. Dommage. En tout cas, c’est le Mali que l’on veut délivrer.
Il faut souligner le rôle étrange du Président psychopathe du Burkina Faso dans cette crise. Il se pose en médiateur (il n’est que la marionnette d’intérêts pourris des mafias françafricaines) tout en soutenant ouvertement longtemps le MNLA à qui il a donné une base arrière mais tout en invitant les gens d’Ançar Din... Ouatarra lui, a tant et tant de problème interne en Côte d’Ivoire, qu’on ne l’entend plus...
Il est dommage que peu de Français aient compris les évènements qui ont eu lieu à Bamako avec un premier coup d’état (c’est cela qui permettra la prise du Nord Mali par l’association du MNLA avec les différents groupes islamo-barbouzars) et une tentative de contre coup d’Etat fasciste financé par on ne sait qui et qui fort heureusement à lamentablement échoué à prendre le pays mais aussi a éliminer les forces de gauche de Omar Maricko malgrés l’incendie planifié de ses organes d’expression que son les antennes de Radio Kayra...