Bonjour Rosemar,
Juste une petite remarque : je pense qu’il aurait été souhaitable que vous insériez dans votre article des extraits traduits de ce numéro spécial, afin d’illustrer vos propos. Il y a des gens qui ne parlent pas forcément anglais couramment.
C’est très difficile pour moi de commenter votre article car je n’ai pas lu ce numéro de l’Economist, c’est pourquoi je vais l’acheter dès demain matin et le lire. La seule chose que je peux dire actuellement, c’est que je serai surprise, lorsqu’on voit le calme quasi culturel des Britanniques, qu’il y ait une révolte au sens où l’on entend le terme en France. Ou alors les Britanniques vont changer. C’est pourquoi « la révolte gronde », ça me semble quelque peu excessif comme façon de présenter la situation sociale en GB, mais sait-on jamais, l’avenir nous dira ce qui va se passer. Après tout, il y a bien eu une grève des services publics il y a tout juste un an, ce qui ne s’était pas produit avec une telle ampleur depuis 1926.
Démosthène, il n’y a en effet plus personne sur Agoravox pour venir défendre les thèses libérales. Mais ne perdons pas de vue que nous sommes en partie responsable de ce fait : les gens en faveur de l’ultra capitalisme ne risquent plus de venir défendre leur point de vue sur Agoravox s’ils se font insulter et traiter de tous les noms chaque fois qu’ils montrent le bout de leur nez sur ce média qui est pourtant censé être ouvert à tous. Ils devraient pourtant avoir le droit à la parole comme tout le monde, sinon cela signifie que nous ne sommes plus en démocratie.
Actuellement, insulter les Etats Unis, au lieu d’insulter juste la politique qui y est menée, et surtout Nicolas Sarkozy, semblent devenir quasi obligatoires pour passer avec succès le bizutage d’entrée sur Agoravox. C’est dommage car, même si l’on est contre la politique américaine ou britannique, même si l’on hait personnellement Nicolas Sarkozy, il serait bon tout de même de continuer à respecter le droit des autres à s’exprimer librement.
Personnellement je pense que l’ultra capitalisme n’est pas bon, car c’est tomber dans un extrême, mais il faut malgré tout une dose de capitalisme dans une économie, sinon on tombe dans l’autre extrême. L’extrémisme, de quelque bord qu’il soit, n’a jamais été ami avec la démocratie, la vraie.