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Commentaire de Abou Antoun

sur Les Français étaient bons en maths


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Abou Antoun Abou Antoun 16 novembre 2012 11:35

Pour ce qui concerne l’apparition de l’informatique et des ordinateurs dans la vie quotidienne, il est un très normal que l’enseignement en tienne compte et face une place aux techniques de calcul automatisé. Cela doit se faire particulièrement sentir en sciences, mais l’histoire, la géographie et l’économie peuvent fort bien enseigner la recherche documentaire et les lettres les rudiments du traitement automatique des langues naturelles. Naturellement il s’agit de spécialités donc il n’est pas question de faire une substitution. D’ailleurs l’emploi de ces techniques n’est justifié que pour des gens maîtrisant parfaitement leur sujet sur le plan théorique. On n’apprend pas grand chose par la ’bidouille’.
Il faut faire des choix, la semaine scolaire n’est pas extensible à volonté et le champ des connaissances s’accroît. Cependant quand je regarde les programmes de mathématiques en classe de terminale dans les années 60 (math-elem à l’époque), nous constatons que l’arithmétique n’est plus enseignée pas plus que l’astronomie et que ce qui reste de la géométrie (dans le plan et dans l’espace) se résume à peu de chose. Il y avait donc là possibilité de faire quelques remplacements en faveur de l’algo.
Cependant dans une conjoncture où l’on rogne sur tout comme l’auteur l’explique, il ne reste plus qu’un magma déstructuré. Les premières tentatives d’un enseignement structuré de l’informatique dans les années 80 avec une option ont été complètement abandonnées. On brade, on brade, et pendant ce temps en Chine, en inde, au Brésil, on bosse, on bosse ....
Comme je l’explique dans un commentaire de la précédente discussion du même auteur, le problème est politique, l’enseignement et en particulier celui des sciences, en ’haut’ lieu on s’en fout. J’avais écrit une fiction caricaturale sur le devenir de l’enseignement des maths, malheureusement refusée par la modé.


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