Lundi 12 novembre 2012 :
L’Equateur veut rapatrier son or : Quito a demandé que l’or soit ramené
sur le territoire équatorien.
http://www.zerohedge.com/news/2012-10-31/it-begins-ecuador-demands-repatriation-one-third-its-gold-holdings
La Roumanie veut rapatrier son or : 93,4 tonnes d’or roumain sont
stockées en Russie.
https://wealthcycles.com/blog/2012/10/23/romania-wants-return-of-934-tons-as-gold-repatriation-ratchets-up
Et l’Allemagne aussi rapatrie son or …
Ça semble être l’opération à la mode en ce moment. Une sorte d’effet
domino qui pousse les pays du monde, les uns après les autres, à rapatrier leur
or afin de le garder précieusement sur leurs propres territoires.
Après la France, le Venezuela et la Suisse, c’est au tour de l’Allemagne
de réclamer son or à la FED. Sous la pression populaire et politique interne
très médiatisée, la Bundesbank a décidé de rapatrier, depuis les sous-sols de
la réserve fédérale américaine, un total de 150 tonnes de son or, et ce sur une
durée de trois années, afin d’en évaluer la teneur et l’authenticité.
La Bundesbank a surtout « cédé » sous cette pression, puisque la banque
centrale allemande refusait initialement d’effectuer un audit qui
représenterait, selon elle, une grande première dans l’historique de rapports de
confiance établis avec son homologue américain.
Il est en effet à noter que jamais aucun contrôle n’avait été fait, ni
par la Bundesbank elle-même, ni par l’intermédiaire d’autres organismes
mandatés dans ce but. La Bundesbank s’est toujours simplement contentée des
rapports écrits que lui fournissait régulièrement la FED.
Ce temps est désormais révolu. Il y a quelques semaines, la Cour des
Comptes allemande avait publié un rapport exigeant un audit en bonne et due
forme sur les quantités réelles d’or allemand confiées à la FED. Depuis, la
question a fait ravage dans l’opinion tant publique que politique en Allemagne.
Et à juste titre, d’ailleurs.
Rappelons en effet que la banque centrale allemande arrive deuxième
(après la FED) dans le classement des réserves d’or mondiales, avec plus de 3
400 tonnes.
En ces temps de crise et d’incertitude, il s’agit là d’un beau pactole
de valeur refuge qui mérite que les allemands se passionnent autant dans leur
besoin de le protéger.
http://www.gold.fr/news/2012/11/09/et-lallemagne-aussi-rapatrie-son-or/9792/