J’ai eu deux chats
Le premier « Laguiole » par paresse et commodité fut nourrit exclusivement d’aliments industriels rapidement le plis fut pris , le désastre alimentaire était total, pas moyen de lui faire manger autre chose que des produits issus des rayons des grandes surface .
Bilan ; il est mort comme un con sans jamais avoir connu le gout d’un steak ou d’une sardine crue que je ne manquait pas de lui proposer alors qu’il avait conservé son instinct de chasseur mais sans consommer ses proies .
Pour le second « opinel » changement de cap ; viande, poisson croquettes pour dépanner et quelques périodes de disette afin qu’il aille faire ses courses dans le jardin .
Bilan un chat autonome et actif qui me permettait de m’absenter sans jamais me demander ce que j’allais lui mettre dans la gamelle .
Cette banale histoire de chats devient révélatrice dés que l’on la transpose à l’humain pour lequel tout commence à la maternité avec au départ le choix entre le bon nichon des famille ou le kit d’allaitement industriel gracieusement mis à la disposition de la nouvelle maman , les petits pots ou les purées maison et à l’avenant, du big mac au pot au feu .
Merci à Laguiole et Opinel de m’avoir à ce point éclairé sur le formatage gustatif et permis de savoir enfin, pourquoi pour certains enfants les poissons sont carrés .