Pas de projet de société ? Et bien désolé de vous imposer ces longs extraits, mais il vaut mieux aller à la source pour vérifier. Voici ce que Ségoléne Royal (qui n’aurait aucune idées...) dit sur :
Sur son projet de société
"Il nous faudra accomplir une révolution démocratique et mettre en place une nouvelle République. Ce que je vous propose, ce n’est pas une politique au rabais, sorte de gouvernance aseptisée réduite à la simple gestion à la marge du désordre des choses. C’est de mieux partager l’exercice du pouvoir pour que la France saisisse toutes ses chances en assumant cette « passion de l’égalité » qui est la sienne.
Ce que je vous propose, c’est une révolution démocratique fondée :
- sur l’intelligence collective des citoyens ;
- sur une vraie décentralisation qui identifie les responsabilités et rende l’Etat plus efficace ; « décentralisation », le mot a été bien usé et bien galvaudé mais nous le réhabiliterons en lui donnant tout son sens qui affirme l’intelligence des territoires ;
- sur une démocratie sociale dans l’entreprise qui permette, enfin, de moderniser les relations sociales."
L’amélioration de la représentativité du Parlement, et son renforcement :
« Cela passe par une plus juste représentation des Françaises et des Français dans la diversité de leurs origines sociales et géographiques, par le respect la parité, par le non-cumul des mandats, par un système où la responsabilité soit la règle (à commencer par celle du Chef de l’Etat) et où le Parlement ait un réel pouvoir d’impulsion et de contrôle du gouvernement. Cela suppose aussi que les parlementaires soient bien présents à l’Assemblée nationale, raison pour laquelle le non-cumul des mandats est nécessaire. »
Sur la démocratie participative :
« Cela passe aussi par une démocratie participative qui élargira la consultation des citoyens, leur pouvoir d’initiative et de décision, notamment par referendum d’initiative populaire et par ce referendum que nous organiserons (...) pour mettre en place une grande réforme institutionnelle. Je crois à la capacité d’expertise des citoyens. Certains se sont moqués de cette idée de « citoyens experts » mais je suis convaincue que chacun d’entre nous est le mieux à même de connaître et d’exprimer ses problèmes, ses attentes et ses espérances, sans pour autant se fermer au point de vue de l’autre. Si beaucoup de Français s’abstiennent, ce n’est pas de gaieté de cœur ou par indifférence, c’est parce qu’ils se sentent tenus à l’écart et n’ont plus le sentiment de pouvoir influer. Pour avoir envie de s’impliquer, il faut que la prise de parole ait des chances de peser. De plus en plus, nous ne reconnaissons de réelle légitimité qu’aux décisions auxquelles nous avons été associés. C’est cela, la démocratie participative : écouter pour agir juste, construire ensemble de meilleures décisions et rendre des comptes. Plus les gens y seront associés, plus les réformes seront solides. »
Sur la Décentralisation :
« Si on veut revivifier la démocratie, si on veut redonner au gens l’envie de venir voter, si on veut faire en sorte d’être plus intelligent collectivement, il faudra faire un peu plus,. Je vais utiliser un mot qui est totalement usé, galvaudé, et pourtant pour l’instant je n’en vois pas d’autre. Il faudra faire une réforme jusqu’au bout de la décentralisation. Jusqu’au bout, c’est-à-dire donner la responsabilité des territoires. L’objectif, ce n’est pas renforcer le pouvoir des notables, que nous sommes, j’en suis, je suis une, présidente de région. C’est rapprocher les décisions des citoyens. »
Son projet : Une VIème République ?
« Faisons d’abord les choses et nommons-les ensuite Seul le respect créé la confiance. Et la confiance nourrit le désir d’avenir. Cette révolution démocratique indispensable pour mener des réformes durables et pour atteindre les quelques objectifs dont je vous ai parlé, conduira-t-elle à une 6ème République ? Je vous propose d’y répondre en nous fondant sur ce principe de respect et sur cette politique par la preuve que j’ai évoqués tout à l’heure : faisons d’abord les choses et nommons-les ensuite. Quand nous aurons accompli cette révolution démocratique et cette réforme institutionnelle, lorsque nous aurons tenu parole, alors nous saurons si nous sommes en train de créer une 6ème République. Je vous donne rendez-vous à ce moment-là pour savoir si nous avons réussi, car ce qui est important c’est une conception exigeante de la responsabilité de la fonction politique. Et aussi une manière plus transparente, plus simple, plus directe, d’exercer le pouvoir. »
Le rôle du chef de l’Etat :
« J’entends dire, çà et là, qu’il faudrait pour diriger la France une expérience que très peu possèderaient ici-bas. Il est vrai que l’expérience personnelle est importante mais elle ne suffit pas car ce qui compte, aujourd’hui plus qu’hier, c’est la capacité à mobiliser l’expérience collective, à mobiliser toutes les volontés et tous les talents d’un pays qui puise sa force dans sa diversité, à mobiliser, au delà, tous ceux qui veulent tout simplement que ça change. »
Et bien cela n’est pas si mal pour une candidate qui n’aurait aucune vision sociétale.
12/02 01:34 - l’Omnivore Sobriquet
Ah ça y est alors c’est reparti pour un coup de rouge. Après le blanc... A mon avis pour (...)
11/02 00:09 - jrr
11/02 00:02 - jrr
10/02 23:54 - jrr
... « intelligente et ouverte »... mais tu rêves fort, mon pauvre Kamozole...
10/02 23:47 - jrr
10/02 23:33 - jrr
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